HAC - Grenoble (0-1): la revue de presse
Les réactions dans la presse locale et nationale après la défaite du HAC (0-1) dimanche face à Grenoble…
« Le HAC de plus en plus bas » (titre du Havre Presse)
« Face à des Havrais une nouvelle fois imprécis et maladroits », les Grenoblois l’ont emporté (0-1), grâce à un but de Boya (41ème), et ont ainsi assuré leur maintien parmi l’élite. « Pourtant les Isérois disputaient leur 3ème match de la semaine et avaient les jambes lourdes ». « Pas suffisant pour les Normands »… Thomas Koskas (Aujourd’hui Sport) évoque ensuite la première de Placide: « pour ses débuts dans l’élite dans le but havrais, Johny Placide n’a touché que deux fois le ballon de la main: une première sur une sortie hasardeuse, et une autre pour aller le chercher au fond des filets. Sans doute pas ce dont il rêvait ».
Mais dans ce match loin d’être emballant, les « Ciel et Marine » auraient néanmoins pu éviter le pire: « Cette saison, les Havrais semblent décidés à boire la calice jusqu’à la lie. Dans le temps additionnel, Dieuze manque en effet d’un rien l’égalisation. Il reprend de la tête un corner, mais la cuisse de Regragui s’interpose finalement au premier poteau » (Aujourd’hui en France).
Un match loin d’être folichon donc: « ça flairait la Ligue 2 hier après-midi à Deschaseaux », insiste même Le Havre Presse. Ce purgatoire, les Havrais le retrouveront en juillet prochain: « à force d’enchaîner les défaites, Le Havre s’est habitué depuis longtemps à l’idée de redescendre à ce niveau alors que son adversaire du jour, monté tout comme lui à la fin du dernier exercice, avait en début de saison le profil idéal de relégué aux yeux de nombreux observateurs ». Un promu fraîchement maintenu qui s’est permis, dès l’heure de jeu, « de jouer à la « baballe » sous les « olés » d’un public consterné ».
Franck Le Dorze (L’Equipe) retient également que même si ce match était loin du niveau L1, le HAC ne méritait pas ce treizième revers à Deschaseaux: « on ne retiendra pas la qualité de cette partie qui aurait pu sourire aux Normands. Mais il y a des années comme celle-ci, où rien ne marche comme vous l’aviez souhaité »…
Arnaud Boubet
