30 mars 2010

HAC - Guingamp (2-1) : la revue de presse

Les réactions dans la presse locale et nationale après la victoire havraise (2-1) lundi soir face à Guingamp à Deschaseaux lors de la 30ème journée du championnat de France de Ligue 2…

« Le Havre toujours en course » (Luc Hagège, L’Equipe)

« C’est peut-être un lieu commun, introduit Christophe Frébou (Le Havre Presse) mais une série commence toujours par deux. Et une deuxième victoire d’affilée comme celle d’hier soir face à Guingamp (2-1), c’est justement ce que cherchaient à décrocher les « Ciel et Marine » après le sursaut de Bastia (3-1) ». Le journaliste de la presse normande met par la suite en avant la performance du double-buteur de la soirée : « peut-être au meilleur moment de la saison, alors que les Messins patinent, Brice Jovial n’a pas voulu laisser passer l’occasion en faisant trembler les filets de Gauclin à deux reprises. Trois occasions en un quart d’heure, deux buts, un par mi-temps et un contrat largement rempli ».

Avec deux buts d’écart puis une expulsion bretonne, « le HAC pouvait alors gérer tranquillement la dernière demi-heure et aurait même pu aggraver le score (…). Cela aurait été vraiment sévère pour des Guingampais qui n’ont jamais renoncé », et qui ont été récompensés en sauvant l’honneur au bout des arrêts de jeu par Gilmar. Luc Hagège (L’Equipe) poursuit : « la L2 se complait dans le bizarre. Sur la phase retour, soit onze matches, Le Havre n’a enregistré que trois succès, tous à domicile et face aux trois derniers (…). Pourtant, cela suffit au club normand, qu’on pensait largué dans la course à la montée, pour pointer à seulement trois points du troisième, Metz ».

Le site officiel guingampais (eaguingamp.com) n’oublie pas de préciser, et à juste titre, que « dans ce match, tout aurait pu (…) basculer en faveur des Bretons dès la cinquième minute », suite à cette intervention de « Kana » sur Scarpelli. « Si la fin de la première mi-temps est cruelle pour les Bretons », avec cette ouverture du score de Jovial, « que dire du premier quart d'heure de la deuxième mi-temps (…)? » Entre le but du break et l’expulsion de Koné, il ne s’est passé que deux minutes : « deux minutes qui scellent le sort de la partie »…

Arnaud Boubet

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