HAC - Istres (2-1): la revue de presse
Les réactions dans la presse locale et nationale après la victoire du HAC (2-1) vendredi soir face à Istres à Deschaseaux lors de la 25ème journée du championnat de France de Ligue 2…
« Trois points sur le fil » (Marie-Paule Salmon, Le Havre Presse)
« Ils ne méritaient peut-être pas le point du nul, mais ce point, les Istréens pensaient l'avoir en main lorsqu'à la 89ème minute, sur leur seule occasion de la soirée, El-Bahri vint ajuster Placide de la tête ». Un coup du sort frustrant pour le HAC, qui trouva néanmoins les ressources mentales pour repartir vers l'avant et glaner « une victoire logique », selon L'Equipe. Logique, « car les Havrais auront dominé le match de la tête et des épaules, sans pour autant avoir versé dans le génie ».

Alors certes, tout n'a pas été parfait. Gênés par une pelouse dégradée, un adversaire très replié et un manque d'inspiration global, les « Ciel et Marine » n'ont pas réalisé le match de l'année. Suffisant néanmoins pour arracher les trois points au bout des arrêts de jeu: « tirée par les cheveux... Si elle n'est pas imméritée, cette victoire acquise dans les toutes dernières secondes sur le penalty de Jean-Michel Lesage n'en est pas moins un peu chanceuse. Il en faut un peu certes! Et les Havrais ont suffisamment donné dans le sens inverse ces derniers temps » (Marie-Paule Salmon, Le Havre Presse).
Côté istréen, on disserte plutôt sur ce penalty obtenu par Baseya. « Le quatrième arbitre venait tout juste de lever son panneau pour annoncer les cinq minutes de temps additionnel, écrit La Provence. Le banc istréen, lui, venait à peine de se rassoir, fou de joie après avoir vu El Bahri égaliser sur la première frappe provençale cadrée de la rencontre. Et puis Baseya, le plus grand joueur du championnat (1,94 m), hérita du ballon dans la surface de Ménétrier, dos au but. Un, deux, trois mètres, et le longiligne attaquant havrais, serré de près, s'écroula, poussant M. Chat à mettre son sifflet à la bouche. Penalty. Le banc istréen se releva, pour crier au scandale cette fois ». Si le journal provençal ne porte pas de jugement sur cette décision arbitrale, il relaie les propos d'Henri Stambouli, amer: « quand j'ai lu la presse ce matin (vendredi) et que j'ai vu qu'on y parlait beaucoup des erreurs d'arbitrage dont les Havrais ont été victimes à Nîmes vendredi dernier, je me suis dit que ça allait être compliqué. Quand tu lis les journaux et que tu vois le match de ce soir, tu te dis qu'il y a des choses bizarres dans le football. C'est dommageable ». Ou l'art de contester une sanction qui paraissait inévitable...
Arnaud Boubet