HAC - Lens : 1 - 0. Que l'histoire est belle !

Cet après-midi au stade Océane, le HAC a vaincu Lens 1 à 0 sur un but du jeune Rafik Guitane, tout juste entré en jeu. Une victoire fort méritée tant les Havrais ont dominé la rencontre. Ils reviennent ainsi à trois points du deuxième, Nîmes, avant de se rendre mardi soir à Nancy pour la 17e journée de L2.

Il est des histoires qui sont belles, fascinantes… et attendues. Qu’on espère comme les cadeaux un soir de Noël, comme un gros gâteau d’anniversaire… De quoi se délecter, de quoi rêver… Alors, loin de nous l’idée de faire du jeune Guitane le héros du jour et de le porter aux nues (parce que cette victoire est, comme toutes les victoires ou toutes les défaites, avant tout collective), mais il faut bien avouer que son but, le seul et unique de la partie, quatre minutes après son entrée en jeu, était désiré, tant le joueur suscite espoirs et attentes. Désormais, on parlera aussi de son premier but en L2… qui, n’en doutons pas, fera longtemps cauchemarder la défense lensoise, tant l’action dans son ensemble fut terriblement bien construite et la conclusion fulgurante (74e).

Rafik concrétisa ainsi les espoirs de tout un stade, et ce but n’était que justice tant le HAC domina la partie. Dès le coup d’envoi, les Havrais montrèrent leur volonté d’emballer la rencontre, Fontaine (5e) puis Youga (7e) se créant les premières occasions. Mais la plus belle des actions était à mettre au crédit de Bonnet dont la frappe touchait la transversale de Vachoux, le gardien lensois, rebondissait au sol mais n’entrait pas dans la cage (34e). Et peu avant la pause, un coup franc de Fontaine faisait trembler les hommes de Sikora. Toutefois, les joueurs rentraient aux vestiaires sur le score de 0 à 0.

Dès la reprise, les Ciel et Marine continuaient sur la même lancée, mettant la pression sur la défense artésienne : Mateta, trop court, ne pouvait reprendre un centre de Bonnet (51e). Mateta, toujours lui, se présentait devant le but lensois mais Vachoux enrayait l’action (63e). Les Lensois réagissaient par Bostock puis Diarra, ne réussissant pas à trouver la faille dans la solide défense havraise, puis ce fut ensuite l’heure du jeune Rafik Guitane... Et si les Havrais durent enfiler le bleu de chauffe durant les dix dernières minutes, ils le firent fort intelligemment, gardant le ballon jusqu’à un coup de sifflet de final suscitant l’acclamation du stade Océane et donnant lieu à une superbe communion joueurs-supporters. Une belle histoire, donc… qu’on ne demande qu’à revivre !

O.D.