HAC - Lyon : il n’y a plus qu’à bien jouer et y croire !
Cette venue du septuple champion de France sera à n’en pas douter l’un des très grands moments de la saison à Deschaseaux. Les Ciel et Marine savent qu’ils s’attaquent à l’Everest. C’est donc avec l’humilité du promu envers le champion mais aussi sans complexe et avec la ferme intention de faire le meilleur résultat possible que la troupe de Jean-Marc Nobilo attend le grand Olympique Lyonnais ce soir.
Si certains n’avaient pas encore réalisé que le HAC était dorénavant dans la cour des grands, il suffira qu’il soit à Deschaseaux ce soir pour comprendre à quel point la Ligue 1 est tant convoitée et si difficile à atteindre. Les hommes de Jean-Marc Nobilo auront en face d’eux à une pléiade d’internationaux. Benzema, Govou, Juninho, Cris, Fred et autre Grosso pour ne citer qu’eux : « Nous, joueurs, nous sommes heureux d’être sur le terrain car si nous nous sommes autant battus en Ligue 2, c’était aussi pour vivre ce genre de match, » explique Nicolas Gillet.
Est-ce de la folie de penser que les Havrais puissent battre Lyon ? Sur le papier, certes, la comparaison ne souffre d’aucune contestation en faveur de L’OL et ses stars mais sur le terrain, est ce qu’un HAC bien organisé comme il l’a été à Rennes,, avec des cadres au top de leur forme, des jeunes talentueux et sans complexe des attaquants avec un brin de réussite offensive, ne pourrait pas croire en ses chances ? En tout cas, dans son interview d’avant match, Claude Puel dit se méfier du HAC : « Ce match n’est pas un match piège car pour moi, car je préviens tout de suite que les Havrais vont nous attendre et comme tous promus, ils vont essayer de faire le plein de points à domicile.Nous sortons d’un gros match en Champion’s League et mes joueurs doivent avant tout penser à récupérer avant ce match difficile qui les attend au Havre. »
Cet argument du lyonnais fatigué, Jean-Marc Nobilo l’écarte d’un revers de la main : « Certes, ils ont joué mercredi, mais cette équipe a un banc extraordinaire et il le lui faut pour jouer sur tous les tableaux. Leur début de saison montre à quel point ils sont en forme physiquement et l’arrivée de Claude Puel va leur faire passer un nouveau cap. » Reste maintenant ces 90 minutes à jouer. Jules Deschaseaux sera plein comme un œuf. Et si le public havrais joue son rôle de 12e homme du début jusqu’au coup de sifflet final, peut-être, alors verra t-il ses joueurs lever les bras au ciel, « même s’ils doivent souvent serrer les fesses » comme l’écrivait la semaine dernière l’excellent journaliste du Havre Presse, Benoît Donckele.
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