HAC - Marseille : la revue de presse
« La victoire et la douleur » (Le Journal du Dimanche)

« C'est une joie contenue qui a accompagné la victoire (...) des Marseillais. La journée avait été trop sombre pour que les visages s'éclairent. Gagner un match quand deux de vos supporters perdent la vie sur le chemin du stade, c'est bien peu de choses après tout. » (Le Journal du Dimanche)
« Tels des acteurs entrant sur scène le jour d'un drame personnel, ils ont tenu leur rôle ». Les Marseillais ont donc joué avec leurs coeurs pour sortir vainqueurs: « plus bel hommage il ne pouvait y avoir pour ceux qui voulaient être là, ceux qui ont payé de leur vie l'envie d'être au Havre hier soir. » (Benoît Donckele, Havre Dimanche)
« Marseille, la tête ailleurs », titre Hervé Penot dans L'Equipe. « La victoire n'est pas toujours belle, elle n'efface pas les douleurs, elle aide simplement à cautériser plus vite les plaies béantes ». Car sitôt la rencontre achevée, les âmes Olympiennes replongaient dans l'émotion qui précédait le coup d'envoi.
« Des regrets, encore... » (Benoît Donckele, Havre Dimanche)

A l'instar du déplacement malheureux à Toulouse, les Havrais déploreront sûrement cette sortie à domicile exempte du moindre point. Même « si le HAC et Marseille ne font pas tout à fait partie du même monde, peut être qu'hier, les Ciel et marine auraient pu quitter Deschaseaux la tête aussi haute que les Olympiens »... (Benoît Donckele, Havre Dimanche)
« Si l'OM s'était habitué à inscrire quatre buts par match, il a dû se contenter du plus petit des scores ». Un seul but donc, mais quel but! Zenden frappait « magnifiquement » un coup-franc des 20 mètres et permettait aux siens, « toujours invaincus », de prendre la pôle de la L1.(Aujourd'hui en France)
« Ce coup de canon concluait la domination olympienne, même si aucune des deux équipes n'avait obtenu d'occasions très franches. Mais les prises de risques étaient marseillaises, pas havraises. » Les hommes d'Erik Gerets étaient donc récompensés: « l'OM a confirmé ses ambitions, car c'est souvent dans ces rencontres-là, contre un adversaire a priori inférieur, qu'un championnat se gagne. » (Hervé Penot, L'Equipe)
Les Havrais semblaient pourtant costauds défensivement. Mise à part cet exploit « platinien », les Marseillais n'étaient pas parvenu à harceler Revault d'un danger permanent. Le soucis était plus offensif pour les Normands: « rien à signaler côté havrais, ou pas grand chose, malgré l'activité d'Alassane, encore en DHR il y a deux ans. Pas vraiment le même CV que Zenden par exemple. » (Le Journal du Dimanche)