HAC - PSG (1-3) : la revue de presse
« Trop vite plié » (Benoît Donckele, Havre Dimanche)

Néanmoins, le sursaut d'orgueil des « Ciel et Marine » durant le deuxième acte aurait pu coûter très cher au PSG: « sur la pelouse détrempée du charmant stade Jules Deschaseaux, Paris prenait logiquement le dessus sur Le Havre, malgré un début de seconde période très délicat qui fit craindre le pire à Paul Le Guen. » (Damien Degorre, L'Equipe)
« Pendant longtemps après le but d'Alassane, on a cru que Le Havre allait égaliser ». Laurent Perrin (Aujourd'hui en France) a lui aussi constaté la révolte normande, mais les efforts fournis restants improductifs, il tire un constat approuvé par Jean-Marc Nobilo: « L'apprentissage de la L1 est parfois long et pénible. Hier soir, les Havrais ont tiré une leçon importante: on ne peut pas se permettre de commencer à jouer en seconde période ».
« Hoarau, héros et bourreau » (Raphaël Domenach, Aujourd'hui Sport)
Voilà ce qu'il ressortait de la presse nationale et régionale concernant le match en lui-même. L'attention était ensuite figée sur Guillaume Hoarau, accueilli comme il se doit par Deschaseaux:
« Si cette chaleur l'a ému, elle ne l'a pas empêché d'effectuer correctement son métier et de marquer. Remplacé sous une ovation, il fut classe jusqu'au bout, saluant avant de regagner son banc Jean-Marc Nobilo ». (L'Equipe)
Classe, il avait été quelques secondes auparavant, en se montrant humble après sa réussite sur penalty: « c'est une image de respect, comme on en voit trop rarement dans le monde professionnel. Guillaume Hoarau vient de transformer un penalty à deux minutes de la fin du temps réglementaire. (...) Aucune démonstration de joie... Il fait trois pas pour serrer la main de Christophe Revault, qui a failli stopper son tir. » (Laurent Perrin, Aujourd'hui en France)
« Un doublé de l'impeccable Hoarau transpose en Normandie le mythe de l'ancien parisien qui marque contre le PSG ». (Journal du Dimanche)
Benoît Donckele (Havre Dimanche), qui avait pris l'habitude de conter ses exploits en « Ciel et Marine » dans les colonnes de la presse havraise, y va de son commentaire: « de retour dans son jardin, le Réunionnais laissait une trace indélébile ».
« Même avec un autre maillot sur les épaules, il a gardé la bonne habitude de faire trembler les filets du stade Jules Deschaseaux ». (Raphaël Domenach, Aujourd'hui Sport)
Le 10 Sport en fait autant, avec une petite bévue habituelle sans importance: « présence, coeur, engagement, le buteur parisien a pesé pendant les quatre-vingt minutes sur une défense havraise n'arrivant jamais à le museler ». Avec dix minutes de moins, le goléador parisien n'aurait pas eu le temps d'inscrire son doublé...
A.B.