9 mars 2009

HAC - Sochaux (2-1) : la revue de presse

Les réactions dans la presse locale et nationale après la victoire havraise (2-1) dimanche après-midi face à Sochaux…

« Le Havre bouge encore », (Arnaud Ramsey, Aujourd'hui Sport)

« Quand tout fout le camp, y compris la Ligue 1, Le Havre AC peut au moins s’appuyer sur les statistiques. Hier, elles n’ont pas menti. Invaincus à Deschaseaux face à Sochaux depuis la saison 1951-1952 et 13 matches, les Havrais sont une fois de plus venus à bout des Sochaliens sur leur pelouse (2-1) ». (Matthias Rogier, Le Havre Presse)

Et pourtant, dans Aujourd’hui en France, on lit que « c'était le match des premières hier soir. En ouvrant le score pour Sochaux, Jacques Faty a inscrit le premier but de sa carrière. Il est imité après le repos par Kévin Anin, qui débloque également son compteur personnel... »

Aujourd’hui Sport, sous la plume d’Arnaud Ramsay ne minimise pas la performance havraise. Qualifiés d’abord de « conquérants et méritants », puis d’« entreprenants, voire même séduisants, les Normands n'abandonnent pas leur bonnet d'âne mais méritent leur cinquième succès de la saison ». Est ensuite évoqué l’homme du match, raison à lui seul de croire encore à un éventuel miracle: « Amadou Alassane et ses immenses compas totalisent déjà neuf buts pour sa découverte de l'élite. Cet étonnant attaquant, encore omniprésent hier, entretient à lui seul un léger fil d'espoir pour le HAC dans sa quête du maintien ».

Pas le même son de cloche pour Hugo Delom (L’Equipe), qui se focalise uniquement sur la sortie ratée des joueurs de Francis Gillot, fermant ainsi les yeux sur le mérite du HAC, « vingtième de L1 certes volontaire, combatif, mais pas franchement transcendant ». Citation choisie: « il fallait, pour mieux saisir la débandade sochalienne, regarder, ébahi, Noro, Anin and Co se balader entre les lignes en seconde période et s'offrir des promenades dans les boulevards sochaliens désertés ».

Le 10 Sport a cette fois bien reconnu Frédéric Hantz sur le banc (voir revue de presse précédente ), à la tête d’une équipe de caractère: « pour une fois la lanterne rouge havraise ne s'est pas laissée sombrer. Déjà défait sur sa pelouse de Jules Deschaseaux à dix reprises, le HAC a choisit de répondre à l'orgueil ». Alexis Bernard a lui exceptionnellement choisi de se passer de son Bescherelle…

Mais ses propos sont justes! Les Havrais « y ont effectivement mis tout leur cœur », et « ont prouvé hier qu'ils se battront jusqu'au bout. Ne serait-ce que pour quitter la Ligue 1 la tête haute. Contre Sochaux, c'est la pelouse qu'ils ont pu quitter la tête haute ». (Matthias Rogier, Le Havre Presse)