2 décembre 2010

Johny répond aux internautes: « Mon souhait est de rester au HAC »

 

Voici un moment très attendu, celui où le joueur répond à vos questions. Johny l’a fait sans aucune langue de bois.

 

M. Beaufils, supporter du HAC depuis 1956 : « Quel est ton plan de carrière et penses-tu rester au HAC en cas de montée ? »
Johny Placide : « Aujourd’hui, j’ai un contrat qui se termine en 2013, j’ai l’ambition de faire une saison complète, mais vraiment complète avec le HAC. Si l’on monte en Ligue 1, oui, mon souhait serait de rester ici, après, tout peut se passer dans le football. Avant, je me projetais sur l’avenir, aujourd’hui, j’ai des souhaits, mais je n’ai pas de plan de carrière précis. Quand on est très jeune, on a beaucoup de rêves, beaucoup de gens nous parlent, aujourd’hui  je préfère partir sur du concret. »

Julien : « Que penses-tu des supporters havrais ? »
J.P. : « Par rapport à l’année dernière où ils nous soutenaient déjà beaucoup, cette saison ils sont encore davantage derrière nous, et jusqu’à la dernière minute, et c’est très important pour nous. On l’a vu notamment lors du match contre Laval, où ils ont été au top. »

« Le mauvais état du terrain est-il plus préjudiciable pour un joueur de champ ou pour un gardien de but ? »
J.P. : « Pour les deux ! Courir sur un terrain gras fatigue davantage les organismes pour les joueurs de champ, et, pour le gardien, cela pose des problèmes au niveau des appuis et pour les trajectoires de balle. »

« Compte tenu de tes prestations cette saison, sais-tu si des clubs s’intéressent à toi ? »
J.P. : « Comme je vous ai dit, il n’y a pas de concret. Il n’y a que des compliments, des petites choses qui font penser que… Mais, pour l’instant, il n’y a aucun contact direct. »

Thomas, du Havre : « Estimes-tu avoir progressé par rapport à la saison dernière, et la présence de Christophe Revault y est-elle pour quelque chose ? »
J.P. : « Oui, je pense avoir progressé par rapport à la saison dernière dans beaucoup de domaines, notamment sur l’aspect mental. Malgré le fait qu’il ne soit plus sur les terrains, je vois très régulièrement Christophe. On fait des petits bilans sur mes matches et il me donne des petits conseils, mais il y a aussi l’excellent travail de Fred Gueguen qui me permet de franchir des paliers. »

« Que penses-tu de la comparaison avec Steve Mandanda ? »
J.P. : « Au début, c’était plaisant, mais ensuite je me suis beaucoup remis en question, surtout lorsque je partais en sélection. Aujourd’hui, j’ai pris beaucoup de recul par rapport à ça. Il n’y a plus aucune comparaison à faire entre nous deux, hormis le fait que nous ayons été formés au HAC et que l’on soit « black », c’est tout ! J’ai encore beaucoup de travail pour arriver à son niveau. En tout cas, ce serait mon rêve d’y parvenir. »

Josselin : « Que penses-tu de tes premières années à Gonesse ? »
J.P. : « Ah oui ! Il s’agit de mon ancien entraîneur, je l’ai eu au téléphone il n’y a pas longtemps. J’ai débuté en poussins à Gonesse. En benjamins, nous avons fait plein de tournois, c’était toujours d’énormes moments. Ces souvenirs restent gravés, car c’est ce club qui m’a permis d’être au HAC. »

« Comment as-tu vécu les catastrophes à Haïti ? »
J.P. : « Quand je suis dans mon métier, j’essaie de faire abstraction de tout ça. C’est malheureux, on n’a pas de chance, c’est vrai que cela commence à faire beaucoup. La plupart de ma famille vit aux Etats-Unis, mais j’en ai encore un peu du côté de mon père à Haïti, c’est assez difficile à vivre. Même si je suis arrivé très jeune en France, ça me fait vraiment du mal de voir mon pays d’origine dans cet état. »

Gilles : « Quand vas-tu te décider à devenir international haïtien, sachant que tu n’as aucune concurrence à ton poste ? »

J.P. : « Les sélectionneurs haïtiens m’appellent régulièrement pour que je vienne. Aujourd’hui, je ne me mets pas ça en tête, car je suis jeune et j’essaie de progresser dans mon club. Je pense à mon pays, mais, de là à y jouer, je vous avoue que ce n’est pas l’objectif pour le moment. »

Josselin : « Penses-tu que, malgré les départs de Kevin Anin et Jean-Armel Kana-Biyik, le HAC peut monter dès cette année ? »
J.P. : « Ces deux joueurs ont été de gros piliers dans les équipes, mais il y a eu des arrivées pour pallier leur départ, et tous ceux qui sont là apportent beaucoup à l’équipe, et, pour l’instant, cela marche très bien. Je pense qu’avec une énorme volonté on peut faire quelque chose dès cette année. »
                                
Propos recueillis par Pascal Leclerc

 

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