31 mars 2024
Josué Casimir : "J’ai toujours su ce que je voulais"
Né en Guadeloupe, Josué Casimir, 22 ans, boucle sa septième saison en Ciel&Marine ! Et, comme la saison passée, il est l’un des joueurs les plus utilisés par Luka Elsner.

Josué, tu as récemment été touché à un genou. Comment vas-tu aujourd’hui ?
A l’heure où l’on parle, ça va mieux ! J’ai repris en partie avec le groupe. Je me sens bien. Il reste huit combats, on va aller à la guerre !
Le match à Clermont est l’un des rares que tu aies raté cette saison. Comment l’as-tu vécu ?
J’aurais aimé accompagner l’équipe, être au plus près. J’ai eu le sentiment que nous étions passés à côté de quelque chose, parce que Clermont était prenable, compte tenu de ce que nous savons faire, sans vouloir sous-estimer qui que ce soit mais en étant conscients de nos qualités. Nous aurions pu prendre des points.
Et quel est l’état d’esprit de l’équipe avant ce match face à Montpellier ?
Un état d’esprit positif. Cette coupure nous a fait du bien, elle a apporté de la fraîcheur. Nous repartons de plus belle pour ce match que nous devrons gagner à la maison.
Revenons à ta saison ! Luka Elsner disait qu’après des débuts un peu difficiles, tu t’étais remis en question. C’est ton impression ?
Le coach me connaît très bien. Il a su sévir quand il le fallait, me remettre à ma place, et cela m’a fait le plus grand bien, mentalement, et aussi pour la suite de ma carrière. J’ai connu un épisode un peu plus difficile mais il a su me remettre dedans.
Qu’as-tu corrigé ?
L’aspect mental. Je suis un garçon qui aime les challenges, je m’en fixe chaque semaine pour pouvoir être meilleur le week-end, et c’est ce qui fait ma force aujourd’hui et, j’espère, pour la suite de ma carrière.
Ta polyvalence est aussi un atout !
Le coach sait que j’ai la faculté de m’adapter tactiquement, défensivement ou offensivement, et il n’hésite pas à s’en servir. C’est un atout dans sa manche et dans la mienne. Cela m’a servi jusqu’à présent.
La Ligue 1 est-elle comme tu l’imaginais ?
Ça dépend sur quel aspect ! Si c’est sur le fait qu’elle est difficile parce que dès qu’on perd un ballon, il peut y avoir but derrière, tant que je ne l’avais pas vu, je n’y croyais pas trop ! Et maintenant, je l’ai vu ! Ce n’est pas un championnat facile, en effet. Je suis content d’y être ! Parce que c’est l’un des meilleurs championnats à ce jour.
Et médiatiquement ?
Il y a une grosse différence avec la Ligue 2, surtout que nous n’y étions pas favoris la saison dernière ! Ce n’est pas surprenant, on s’adapte assez vite, cela devient habituel. Mais il ne faut pas trop y prêter attention : nous savons ce que nous avons à faire, on regarde la médiatisation après !
Enfant, tu étais comment ?
Je jouais au foot tout le temps ! Ma mère m’envoyait au catéchisme mais je n’y allais pas ! (rires) J’appelais mon coach pour qu’il vienne me chercher ! Avant, elle me grondait, mais maintenant que ça a payé, elle en est fière et on en rigole ! J’étais un petit garçon qui pensait foot, qui aime le foot encore aujourd’hui. Une enfance très positive !
Tu as des frères et sœurs ?
J’ai des grands frères qui, eux aussi, ont joué au foot. Ils me guident beaucoup sur l’aspect mental, sur la vie de tous les jours. L’un joue un peu plus au foot que l’autre, avec lui je vais plus parler football. Avec l’autre, je parle plus de la vie de tous les autres, il m’aide à faire des choix, à apprendre à encaisser les échecs ou a comment appréhender les victoires. Je pense que c’est un bon équilibre. Et j’ai aussi une grande sœur qui est totalement déconnectée du foot mais qui me suit. Je suis très famille. Je vis pour eux.
As-tu toujours voulu être footballeur ?
Toujours ! Et je le dis aujourd’hui : l’école, ça reste important, mais si cela n’avait tenu qu’à moi, je ne serais pas allé jusqu’au bac (NDLR : Josué a un bac gestion et administration), je ne me serais consacré qu’au foot. Grâce à ça, j’ai un très bon bagage éducatif, je suis content de l’avoir fait pour mes parents, pour moi aussi, mais je ne voulais que le foot ! Même si l’école aide beaucoup, notamment pour parler aux médias ! (rires)
Comment es-tu repéré par le HAC ?
Je démarre dans le club de ma ville, l’US Goyave, avec le coach qui m’aidait à esquiver le catéchisme ! Je vais avec lui au Mondial Club, puis il part à la Solidarité Scolaire et je le suis. De là, je passe deux ans au CREPS Antilles Guyane en sport-études. Nous jouons les interligues, qui se passent très bien pour moi, puisque je pars en présélection Equipe de France U16 à ce moment-là. Je vois alors un monsieur, à qui je fais un gros bisou aujourd’hui et qui s’appelle Gaston Congré, qui avait contact avec mon coach de l’époque, et je rencontre Mohamed El-Kharraze. Ça se passe très bien, et je signe au HAC.
Tu savais que, si tu voulais être footballeur pro, il faudrait forcément partir de Guadeloupe ?
Tu l’imagines, mais c’est tout autre chose quand tu le vis. Oui, je savais que pour passer un stade à l’échelle professionnelle, ce serait difficile, voire impossible, de le faire en Guadeloupe ! Je ne pensais pas que ce serait aussi dur au début. J’ai quitté ma famille à 16 ans, ce n’était pas comme si j’habitais à Paris ! Je suis parti vers l’inconnu. Mais j’ai toujours su ce que je voulais, et je suis très fier de là où je suis aujourd’hui.
Comment ça se passe quand tu arrives à la Cavée ?
Plutôt bien ! Les classes, le foot, je rencontre de nouvelles personnes, des copains, et qui sont pour certains encore avec moi aujourd’hui ! D’autres sont partis mais je suis toujours en contact avec eux. Le plus dur, c’était la météo ! (rires) Bon, tu t’y fais ! Aujourd’hui, je suis presque havrais ! J’ai passé tout de même un tiers de ma vie au Havre, cela fait sept ans que je suis là !
Tu signes pro en 2020. Que se passe-t-il alors dans ta tête ?
C’est l’année Covid. C’est un grand soulagement, même une euphorie. Je l’apprends au téléphone, je suis chez mon frère en train de jouer à la Play ! Ma famille est très contente… C’était un premier accomplissement dans un parcours pas facile. Nous sommes plusieurs à signer en même temps, dont Ylan Gomes et Godwin Bentil.
Et tu effectues tes premiers pas en Ligue 2 à Dunkerque en octobre 2020.
Oui, nous gagnons 1 à 0 sur un but d’Hervé Bazile ! Nous jouions avec un maillot vert. Je fais ma première entrée avec Ylan.
La suite est un peu compliquée…
Je ne joue pas du tout. Mais on ne peut pas plaire à tout le monde, et je n’en veux à personne, je n’ai peut-être pas fait ce qu’il fallait à ce moment-là, ou bien la personne n’avait pas la vision de mon football. C’est peut-être ma force, ou même mes faiblesses, aujourd’hui ! En tout cas, je m’en suis servi et je suis là où je suis maintenant. C’est une leçon de vie pour moi mais aussi pour beaucoup de jeunes, qui doivent se dire que ce n’est jamais fini. Il faut avoir confiance en soi.
Puis la direction et le staff changent…
Mathieu Bodmer me connaissait, il m’avait déjà vu en jeunes, Momo El Kharraze aussi comme je l’ai dit. On me laisse un délai de trois mois pour faire mes preuves, et au bout d’un mois ou un mois et demi, nous nous mettons d’accord pour une prolongation de contrat (NDLR : jusqu’en 2025). Je fais ensuite la saison en Ligue 2, avec le titre au bout… Du bonheur pour moi, pour le club, pour l’investissement de Mathieu, Momo, le coach, qui se disent qu’ils ne se sont pas trompés.
Et tu marques le but de la montée ! Que ressens-tu à ce moment-là ?
Je ne peux pas l’expliquer ! Je revois l’action de temps en temps… Ce jour-là, ma famille était venue de Guadeloupe, il y avait maman dans les tribunes, mes frères, ma sœur, mes neveux et nièces… Autour de moi, quelqu’un méritait de vivre ce moment mais il n’est plus de ce monde, et cela m’attriste un peu. Sinon, ce n’est que du bonheur !
Tu as des origines haïtiennes par tes deux parents. As-tu déjà été contacté par la sélection ?
Oui, mais très brefs.
Quels sont tes objectifs et tes rêves de footballeur ?
Mon objectif à court terme, c’est de pouvoir aider le club à se maintenir. Quant aux rêves, c’est de marquer le football, de rester dans l’histoire du foot, à ma façon, ne pas être un joueur lambda.
Que fais-tu en dehors des terrains ?
J’aime beaucoup parler à ma famille, je suis souvent au téléphone avec. Sinon, je regarde la télé, des matches de foot. J’essaie de me mettre un peu à la lecture, je lis un livre conseillé par un préparateur mental. Je regarde aussi d’autres sports, du basket, mais j’aime surtout beaucoup le tennis.
Si tu étais un autre sportif pendant une journée, qui aimerais-tu être ?
Roger Federer ! La classe ! Le talent ! La durée !
Quand tu retournes en Guadeloupe, comment les gens te voient-ils ?
Je suis simple, humble, je n’aimerais pas qu’on me fasse une haie d’honneur ! Quand je retourne au quartier, je suis tranquille, les gens sont contents de me voir, je rapporte des maillots, ça leur fait plaisir. Ils sont heureux de revoir le petit qu’ils ont vu grandir !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
A l’heure où l’on parle, ça va mieux ! J’ai repris en partie avec le groupe. Je me sens bien. Il reste huit combats, on va aller à la guerre !
Le match à Clermont est l’un des rares que tu aies raté cette saison. Comment l’as-tu vécu ?
J’aurais aimé accompagner l’équipe, être au plus près. J’ai eu le sentiment que nous étions passés à côté de quelque chose, parce que Clermont était prenable, compte tenu de ce que nous savons faire, sans vouloir sous-estimer qui que ce soit mais en étant conscients de nos qualités. Nous aurions pu prendre des points.
Et quel est l’état d’esprit de l’équipe avant ce match face à Montpellier ?
Un état d’esprit positif. Cette coupure nous a fait du bien, elle a apporté de la fraîcheur. Nous repartons de plus belle pour ce match que nous devrons gagner à la maison.
Revenons à ta saison ! Luka Elsner disait qu’après des débuts un peu difficiles, tu t’étais remis en question. C’est ton impression ?
Le coach me connaît très bien. Il a su sévir quand il le fallait, me remettre à ma place, et cela m’a fait le plus grand bien, mentalement, et aussi pour la suite de ma carrière. J’ai connu un épisode un peu plus difficile mais il a su me remettre dedans.
Qu’as-tu corrigé ?
L’aspect mental. Je suis un garçon qui aime les challenges, je m’en fixe chaque semaine pour pouvoir être meilleur le week-end, et c’est ce qui fait ma force aujourd’hui et, j’espère, pour la suite de ma carrière.
Ta polyvalence est aussi un atout !
Le coach sait que j’ai la faculté de m’adapter tactiquement, défensivement ou offensivement, et il n’hésite pas à s’en servir. C’est un atout dans sa manche et dans la mienne. Cela m’a servi jusqu’à présent.
La Ligue 1 est-elle comme tu l’imaginais ?
Ça dépend sur quel aspect ! Si c’est sur le fait qu’elle est difficile parce que dès qu’on perd un ballon, il peut y avoir but derrière, tant que je ne l’avais pas vu, je n’y croyais pas trop ! Et maintenant, je l’ai vu ! Ce n’est pas un championnat facile, en effet. Je suis content d’y être ! Parce que c’est l’un des meilleurs championnats à ce jour.
Et médiatiquement ?
Il y a une grosse différence avec la Ligue 2, surtout que nous n’y étions pas favoris la saison dernière ! Ce n’est pas surprenant, on s’adapte assez vite, cela devient habituel. Mais il ne faut pas trop y prêter attention : nous savons ce que nous avons à faire, on regarde la médiatisation après !
Enfant, tu étais comment ?
Je jouais au foot tout le temps ! Ma mère m’envoyait au catéchisme mais je n’y allais pas ! (rires) J’appelais mon coach pour qu’il vienne me chercher ! Avant, elle me grondait, mais maintenant que ça a payé, elle en est fière et on en rigole ! J’étais un petit garçon qui pensait foot, qui aime le foot encore aujourd’hui. Une enfance très positive !
Tu as des frères et sœurs ?
J’ai des grands frères qui, eux aussi, ont joué au foot. Ils me guident beaucoup sur l’aspect mental, sur la vie de tous les jours. L’un joue un peu plus au foot que l’autre, avec lui je vais plus parler football. Avec l’autre, je parle plus de la vie de tous les autres, il m’aide à faire des choix, à apprendre à encaisser les échecs ou a comment appréhender les victoires. Je pense que c’est un bon équilibre. Et j’ai aussi une grande sœur qui est totalement déconnectée du foot mais qui me suit. Je suis très famille. Je vis pour eux.
As-tu toujours voulu être footballeur ?
Toujours ! Et je le dis aujourd’hui : l’école, ça reste important, mais si cela n’avait tenu qu’à moi, je ne serais pas allé jusqu’au bac (NDLR : Josué a un bac gestion et administration), je ne me serais consacré qu’au foot. Grâce à ça, j’ai un très bon bagage éducatif, je suis content de l’avoir fait pour mes parents, pour moi aussi, mais je ne voulais que le foot ! Même si l’école aide beaucoup, notamment pour parler aux médias ! (rires)
Comment es-tu repéré par le HAC ?
Je démarre dans le club de ma ville, l’US Goyave, avec le coach qui m’aidait à esquiver le catéchisme ! Je vais avec lui au Mondial Club, puis il part à la Solidarité Scolaire et je le suis. De là, je passe deux ans au CREPS Antilles Guyane en sport-études. Nous jouons les interligues, qui se passent très bien pour moi, puisque je pars en présélection Equipe de France U16 à ce moment-là. Je vois alors un monsieur, à qui je fais un gros bisou aujourd’hui et qui s’appelle Gaston Congré, qui avait contact avec mon coach de l’époque, et je rencontre Mohamed El-Kharraze. Ça se passe très bien, et je signe au HAC.
Tu savais que, si tu voulais être footballeur pro, il faudrait forcément partir de Guadeloupe ?
Tu l’imagines, mais c’est tout autre chose quand tu le vis. Oui, je savais que pour passer un stade à l’échelle professionnelle, ce serait difficile, voire impossible, de le faire en Guadeloupe ! Je ne pensais pas que ce serait aussi dur au début. J’ai quitté ma famille à 16 ans, ce n’était pas comme si j’habitais à Paris ! Je suis parti vers l’inconnu. Mais j’ai toujours su ce que je voulais, et je suis très fier de là où je suis aujourd’hui.
Comment ça se passe quand tu arrives à la Cavée ?
Plutôt bien ! Les classes, le foot, je rencontre de nouvelles personnes, des copains, et qui sont pour certains encore avec moi aujourd’hui ! D’autres sont partis mais je suis toujours en contact avec eux. Le plus dur, c’était la météo ! (rires) Bon, tu t’y fais ! Aujourd’hui, je suis presque havrais ! J’ai passé tout de même un tiers de ma vie au Havre, cela fait sept ans que je suis là !
Tu signes pro en 2020. Que se passe-t-il alors dans ta tête ?
C’est l’année Covid. C’est un grand soulagement, même une euphorie. Je l’apprends au téléphone, je suis chez mon frère en train de jouer à la Play ! Ma famille est très contente… C’était un premier accomplissement dans un parcours pas facile. Nous sommes plusieurs à signer en même temps, dont Ylan Gomes et Godwin Bentil.
Et tu effectues tes premiers pas en Ligue 2 à Dunkerque en octobre 2020.
Oui, nous gagnons 1 à 0 sur un but d’Hervé Bazile ! Nous jouions avec un maillot vert. Je fais ma première entrée avec Ylan.
La suite est un peu compliquée…
Je ne joue pas du tout. Mais on ne peut pas plaire à tout le monde, et je n’en veux à personne, je n’ai peut-être pas fait ce qu’il fallait à ce moment-là, ou bien la personne n’avait pas la vision de mon football. C’est peut-être ma force, ou même mes faiblesses, aujourd’hui ! En tout cas, je m’en suis servi et je suis là où je suis maintenant. C’est une leçon de vie pour moi mais aussi pour beaucoup de jeunes, qui doivent se dire que ce n’est jamais fini. Il faut avoir confiance en soi.
Puis la direction et le staff changent…
Mathieu Bodmer me connaissait, il m’avait déjà vu en jeunes, Momo El Kharraze aussi comme je l’ai dit. On me laisse un délai de trois mois pour faire mes preuves, et au bout d’un mois ou un mois et demi, nous nous mettons d’accord pour une prolongation de contrat (NDLR : jusqu’en 2025). Je fais ensuite la saison en Ligue 2, avec le titre au bout… Du bonheur pour moi, pour le club, pour l’investissement de Mathieu, Momo, le coach, qui se disent qu’ils ne se sont pas trompés.
Et tu marques le but de la montée ! Que ressens-tu à ce moment-là ?
Je ne peux pas l’expliquer ! Je revois l’action de temps en temps… Ce jour-là, ma famille était venue de Guadeloupe, il y avait maman dans les tribunes, mes frères, ma sœur, mes neveux et nièces… Autour de moi, quelqu’un méritait de vivre ce moment mais il n’est plus de ce monde, et cela m’attriste un peu. Sinon, ce n’est que du bonheur !
Tu as des origines haïtiennes par tes deux parents. As-tu déjà été contacté par la sélection ?
Oui, mais très brefs.
Quels sont tes objectifs et tes rêves de footballeur ?
Mon objectif à court terme, c’est de pouvoir aider le club à se maintenir. Quant aux rêves, c’est de marquer le football, de rester dans l’histoire du foot, à ma façon, ne pas être un joueur lambda.
Que fais-tu en dehors des terrains ?
J’aime beaucoup parler à ma famille, je suis souvent au téléphone avec. Sinon, je regarde la télé, des matches de foot. J’essaie de me mettre un peu à la lecture, je lis un livre conseillé par un préparateur mental. Je regarde aussi d’autres sports, du basket, mais j’aime surtout beaucoup le tennis.
Si tu étais un autre sportif pendant une journée, qui aimerais-tu être ?
Roger Federer ! La classe ! Le talent ! La durée !
Quand tu retournes en Guadeloupe, comment les gens te voient-ils ?
Je suis simple, humble, je n’aimerais pas qu’on me fasse une haie d’honneur ! Quand je retourne au quartier, je suis tranquille, les gens sont contents de me voir, je rapporte des maillots, ça leur fait plaisir. Ils sont heureux de revoir le petit qu’ils ont vu grandir !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC