22 février 2025

Junior Mwanga : "On va y arriver !"

Junior Mwanga, milieu de terrain de 21 ans prêté par Strasbourg, est prêt à relever le défi du maintien ! Il nous livre ses premières impressions havraises.
Junior Mwanga : "On va y arriver !"
Junior, tu as l’air d’avoir pris tes marques très rapidement ! Comment te sens-tu ici ?
Je me sens bien ! Je suis content d’être ici, content d’avoir rejoint ce groupe qui est très souriant. Ça travaille dans la bonne humeur, et c’est essentiel : à la base, le foot est une passion pour nous, et si on ne prend pas de plaisir, je pense que ça devient très compliqué. Malgré les résultats, la situation très difficile, il faut toujours rechercher la part de plaisir. Elle va nous aider à travailler, à gagner de la confiance aussi en matches, et à avoir des résultats.

On entend que vous, les recrues du mercato hivernal, avez apporté de la fraîcheur, un œil neuf, et justement cette confiance, de par vos performances. Es-tu d’accord avec ça ?
C’est le but du mercato d’hiver d’apporter un changement de dynamique. C’est du sang neuf, un état d’esprit frais, qui n’a pas connu ce qu’il s’est passé avant. On essaie d’apporter cela au maximum pour que le groupe avance, et je pense qu’on est sur la bonne voie.

Tu as enchaîné deux titularisations, à Lille et contre Nice. Qu’as-tu pensé de ces deux matches, individuellement et collectivement ?
Sachant que ça faisait longtemps que je n’avais pas joué, je suis très content ! Et au niveau de l’équipe, la dynamique s’est instaurée tout de suite, on est allés chercher une victoire à Lille ! Même contre Nice, c’est encourageant… On a su rivaliser avec de telles équipes !

Quel est ton regard sur le match de dimanche face à Toulouse ?
Il faut prendre les trois points ! On sera à la maison, avec nos supporters ! Il ne doit pas y avoir d’autre résultat ! J’ai trouvé nos supporters très bien. Ce qu’on envoie, l’envie qu’on dégage, c’est ça aussi qui crée, ça emmène le stade avec nous ! C’est cette atmosphère-là que je veux avoir à tous les matches à domicile ! On a tout donné, on se bat tous ensemble, on mouille le maillot, et je pense que ça donne envie aux supporters de nous encourager.

Cela ne t’a pas fait peur de signer dans le club qui, à l’époque, était dernier de Ligue 1 ?
Ce n’était pas le plus facile des choix ! En fin de compte, après mûre réflexion, j’ai arrêté de le voir comme une peur, une crainte, je l’ai vu comme un gros défi à relever. C’est ce qui me motive, m’anime tous les jours : relever ce défi ! Qui est de taille, mais je sais qu’on peut y arriver et qu’on va y arriver !

Avais-tu d’autres propositions ?
Il y avait d’autres intérêts, oui, dont un était très concret…

Quelle était l’image du HAC que tu avais avant de signer ?
Un club historique par sa formation, il y a de grands joueurs passés par ici. Benjamin Mendy, Paul Pogba, Ferland Mendy, Riyad Mahrez… ça peut inspirer !

Connaissais-tu des joueurs dans le vestiaire ?
Je connaissais Timothée Pembele, que j’avais croisé à Bordeaux où il était venu en prêt. Mais c’est un bon groupe, avec que des bons gars, des générations plutôt rapprochées. Il y a une bonne ambiance, j’aime beaucoup !

Comment viens-tu au foot ?
A Lyon, en bas de chez moi ! Je ne me rappelle pas le premier ballon que j’ai tapé, mais je me rappelle que je jouais là ! Ensuite, j’ai joué au CASCOL, le club le plus proche de chez moi, à Oullins. Puis, je suis allé au FC Lyon, un « step » un peu plus grand. Dans les clubs amateurs de la région lyonnaise, c’est un club qui a sorti beaucoup de joueurs et qui est renommé. Jouer dans ce club-là m’a permis d’avoir une meilleure visibilité et qu’un club comme les Girondins de Bordeaux puisse venir me recruter.

Et l’OL ne s’est pas manifesté ?
Il s’est manifesté, mais un peu trop tard. J’avais d’autres propositions, j’avais fait des essais à Clermont, Valenciennes, Bordeaux. Et quand j’étais en passe de signer à Bordeaux, c’est là que l’Olympique Lyonnais a commencé à entrer dans la course. J’avais déjà fait mon choix et décidé d’aller à Bordeaux. Pour l’instant, je ne regrette pas !

C’est à Bordeaux que tu changes de poste ? Parce que jusque-là, tu étais défenseur…
Oui. A Bordeaux, je joue toute ma formation défenseur central. Au stade de l’équipe réserve, même en U19, on m’a déjà essayé, à quelques moments, à quelques entraînements au poste de numéro 6. C’est vraiment arrivé en pros, l’année de Ligue 2, avec David Guion… Au début, il y avait un problème d’enregistrement des recrues, et nous, les jeunes, en avons profité pour jouer. J’avais performé au poste de défenseur central. Mais à la fin du mercato, toutes les recrues ont été enregistrées… Alors, j’ai dû prendre mon mal en patience, j’ai travaillé, et au retour de la trêve de Coupe du Monde, justement lors du match contre Le Havre, ici, au Stade Océane, il y avait une hécatombe au milieu de terrain, avec un seul milieu disponible. C’est là qu’on a décidé de me mettre au milieu de terrain, et ça a marché. On avait perdu (NDLR : victoire du HAC 1 à 0 avec un but d’Amir Richardson), mais j’avais fait une bonne performance ! Et depuis, je n’ai plus bougé du milieu de terrain…

Tu préfères quel poste ?
Milieu de terrain !

A Bordeaux, tu signes pro en 2022, tu prolonges en février 2023, mais Strasbourg vient te chercher à l’été 2023…
Economiquement, à Bordeaux, c’était compliqué. Il était difficile pour le club de me garder, et moi aussi, je voulais passer un cap, je voulais aller jouer en Ligue 1, goûter le haut niveau. Il y a eu d’autres opportunités aussi, mais Strasbourg était un projet qui semblait me convenir. La première saison s’est plutôt bien passée. La deuxième m’empêche un peu de profiter de cette première saison. Il me reste quelques mois pour montrer ma valeur.

Tu as connu aussi l’équipe de France U20, avec cinq sélections. Mais Bordeaux ne t’a pas laissé partir à la Coupe du Monde au printemps 2023, contrairement au HAC avec Antoine Joujou… C’est un regret ?
Oui, quand même. C’est un événement important, ce n’est pas tous les jours que tu vas jouer une Coupe du Monde…

Dans ta jeune carrière, des joueurs, coéquipiers ou adversaires, t’ont-ils marqué ?
Marqué, vraiment, pas encore. J’ai croisé des mecs forts, comme ceux du PSG. Mbappé, quand même, par rapport à ses qualités athlétiques, qui sont impressionnantes. Sa vitesse d’exécution… Quand tu l’as en face de toi… même quand il accélère !

Avais-tu une idole quand tu étais petit ?
Non, mais mon joueur préféré est Lionel Messi.

Quel genre de gamin étais-tu ?
Un gamin tranquille, aimant s’amuser, jouer au foot. Que le foot ! Je n’aimais pas forcément l’école, je respectais, parce que ma mère voulait que ça se passe bien… Mais moi, ce n’était que le ballon !

A partir de quand as-tu compris que tu pouvais en faire un métier ?
Plutôt tard ! Je ne connaissais pas tout ce qui était repérage dans les clubs, moi, je jouais ! C’est vraiment vers 15 ans, quand j’arrive au FC Lyon, où je vois d’autres joueurs ayant joué à Saint-Etienne, à Lyon… Et je me dis : « Pourquoi pas moi ? ». J’ai toujours voulu faire du foot, toujours dit que je voulais devenir footballeur, mais je ne savais pas comment on faisait ! C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à côtoyer des gens qui avaient intégré tel centre, et que je me suis dit : « C’est ça que je vais faire ! ». Et je me suis donné les moyens pour y arriver.

Quand tu es au FC Lyon, ton équipe réalise de superbes performances en championnat national U17 et se qualifie pour la phase finale...
C’est ça, on va en play-offs, on finit premiers de notre poule, devant des centres comme l’OL, Saint-Etienne, Auxerre, Dijon… On a perdu au premier tour des plays-offs mais c’était déjà exceptionnel. On est pas mal à être partis après en clubs pros. C’était une très, très belle année.

En dehors du foot, que fais-tu ?
Je suis casanier ! Je ne fais pas grand-chose… Je pars de l’entraînement, je rentre, je fais la sieste… Je joue un peu aux jeux vidéo, Call of duty. Et je regarde les matches, beaucoup ! Je suis vraiment un passionné de foot. Je regarde aussi quelques séries. Les meilleures que j’ai vues, c’est Snowfall, Power

Quels sont tes rêves dans le foot ?
Tout remporter ! Je rêve de tout ! Je suis jeune justement encore, je rêve de tout, gagner des Coupes du Monde, des championnats, jouer dans les plus grands clubs… Aucune limite !

Propos recueillis par Olivia Detivelle

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