22 octobre 2021
La liesse du samedi soir
Au Stade Océane, ce samedi, le HAC, 4e, reçoit Pau, 7e, avec l’objectif de continuer sur sa lancée, de vivre encore de belles émotions et de les partager au plus grand nombre !

Il est tout de même fou de constater combien nos jours embellissent avec des victoires… Après un succès, ou du moins un résultat positif comme le nul obtenu à Caen dans un match à très haute intensité, les émotions ressenties au stade, décuplées par le partage - avec les copains de tribune ou les joueurs sur le terrain, eux qui défendent si bien nos couleurs et nos valeurs – changent non seulement nos week-ends mais aussi notre réveil le lundi matin ! Notre hâte de raconter tous les détails aux collègues n’a d’égale que celle d’être déjà au match suivant. Et après, des gens se considérant raisonnables viendront nous dire que le football n’est qu’un aimable passe-temps, une futilité. Pauvres d’eux…
Nous, habitués des stades, nous savons. Nous avons retenu notre souffle quand Victor Lekhal a posé le ballon sur le point de penalty face à Dijon et partagé sa joie immense d’inscrire son premier but en championnat ! Nous avons admiré la trajectoire de la frappe de Quentin Cornette contre Toulouse et célébré son adresse victorieuse ! Nous avons applaudi aux tacles de Fernand Mayembo dans la surface, aux interventions salvatrices de Yahia Fofana, aux interceptions d’Amir Richardson… Les clameurs au salut de l’équipe à la fin de l’échauffement, les papillons dans le ventre à l’entrée des joueurs sur le terrain, les « ciel et… marine ! » de Pierre, notre speaker : qui peut se passer de cela ? « Le bonheur est fait d’une foule de joies menues et inracontables », écrivait Daudet, l’auteur des « Lettes de mon moulin » (pas le coach de Caen, hein !). Voilà. Le stade, le HAC, c’est tout cela, ce que l’on peut décrire, mais aussi l’insaisissable, l’émotion. Et les mots manquent aux émotions.
Vous qui lisez ces lignes mais avez perdu l’habitude du Stade Océane, vous vous interrogez… C’est qui, l’adversaire, déjà ? Ah oui, Pau ! Bof… Bof ? Certes, ce n’est pas clinquant sur une affiche, cela ne vous parle pas et voilà que, déjà, vous projetez autre chose pour samedi soir. Deux minutes ! On jette un œil au classement, d’abord. On voit le HAC, 4e, 21 pts, et qui pointe à la 7e place, à trois unités ? Pau ! Qui a battu Dijon et le Paris FC, qui l’a emporté à Caen… Autant dire qu’il sera difficile de voir Pau céder, une équipe qui s’appuie sur l’excellent Lobry au milieu, sur le vif Assifuah devant (4 buts), tandis que, derrière, Batisse tient la baraque. Une description succincte de l’adversaire du soir juste pour montrer qu’il ne jamais faut sous-estimer qui que ce soit.
C’est en gardant sa vigilance que le HAC continuera son chemin. Sa vigilance, mais aussi cet état d’esprit irréprochable, sa solidarité, et, de fait, sa solidité. Les joueurs, le staff le savent, les supporters aussi, eux qui feront le nécessaire pour soutenir une équipe à laquelle ils s’identifient et vivre de nouvelles belles émotions aux couleurs ciel&marine. Et tous ne demandent qu’une chose : que le bonheur les touchant actuellement se propage à tous les Havrais. Et vous, vivrez-vous avec nous cette liesse du samedi soir ?
O.D.
Nous, habitués des stades, nous savons. Nous avons retenu notre souffle quand Victor Lekhal a posé le ballon sur le point de penalty face à Dijon et partagé sa joie immense d’inscrire son premier but en championnat ! Nous avons admiré la trajectoire de la frappe de Quentin Cornette contre Toulouse et célébré son adresse victorieuse ! Nous avons applaudi aux tacles de Fernand Mayembo dans la surface, aux interventions salvatrices de Yahia Fofana, aux interceptions d’Amir Richardson… Les clameurs au salut de l’équipe à la fin de l’échauffement, les papillons dans le ventre à l’entrée des joueurs sur le terrain, les « ciel et… marine ! » de Pierre, notre speaker : qui peut se passer de cela ? « Le bonheur est fait d’une foule de joies menues et inracontables », écrivait Daudet, l’auteur des « Lettes de mon moulin » (pas le coach de Caen, hein !). Voilà. Le stade, le HAC, c’est tout cela, ce que l’on peut décrire, mais aussi l’insaisissable, l’émotion. Et les mots manquent aux émotions.
Vous qui lisez ces lignes mais avez perdu l’habitude du Stade Océane, vous vous interrogez… C’est qui, l’adversaire, déjà ? Ah oui, Pau ! Bof… Bof ? Certes, ce n’est pas clinquant sur une affiche, cela ne vous parle pas et voilà que, déjà, vous projetez autre chose pour samedi soir. Deux minutes ! On jette un œil au classement, d’abord. On voit le HAC, 4e, 21 pts, et qui pointe à la 7e place, à trois unités ? Pau ! Qui a battu Dijon et le Paris FC, qui l’a emporté à Caen… Autant dire qu’il sera difficile de voir Pau céder, une équipe qui s’appuie sur l’excellent Lobry au milieu, sur le vif Assifuah devant (4 buts), tandis que, derrière, Batisse tient la baraque. Une description succincte de l’adversaire du soir juste pour montrer qu’il ne jamais faut sous-estimer qui que ce soit.
C’est en gardant sa vigilance que le HAC continuera son chemin. Sa vigilance, mais aussi cet état d’esprit irréprochable, sa solidarité, et, de fait, sa solidité. Les joueurs, le staff le savent, les supporters aussi, eux qui feront le nécessaire pour soutenir une équipe à laquelle ils s’identifient et vivre de nouvelles belles émotions aux couleurs ciel&marine. Et tous ne demandent qu’une chose : que le bonheur les touchant actuellement se propage à tous les Havrais. Et vous, vivrez-vous avec nous cette liesse du samedi soir ?
O.D.
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