Le HAC a fait appel à la mémoire de ses supporters

Je viens au HAC depuis la saison 2007-2008, la dernière montée ! La saison suivante, j’avais eu la chance, avec mon club de Tancarville, de faire le « main dans la main » à l’entrée des joueurs. Je suis abonné depuis un an. J’avais envie de vivre un peu plus les matches, à un tarif très intéressant. Cela permet de prendre un maximum de plaisir. J’ai choisi d’aller dans le kop, là où tout se passe ! J’ai l’impression de vivre le match, de participer. J’ai choisi de renouveler l’expérience parce que je n’ai pas vraiment eu le temps d’en profiter. Mais le peu auquel j’ai goûté, c’était quand même très agréable. Cette année, j’espère vivre les matches à fond, vivre des émotions !

Même si nous sommes ouverts aux Havrais expatriés, nous sommes avant tout une association de terrain, et, à part quelques actions caritatives, nous n’avons pas eu grand-chose à partager avec nos adhérents durant cette période ! Nous avons malheureusement été relégués au rang de spectateurs et nous l’avons mal vécu. Cela a brisé notre dynamique qui se nourrit de nos rencontres, de la présence au stade… Nous avons subi les événements alors que, d’ordinaire, nous en sommes acteurs ! Nous attendons les consignes sanitaires pour préparer nos animations. C’est une nouvelle saison, nous allons nous retrouver, retrouver le stade, retrouver le vrai foot, il y a une réelle motivation. Nous avons très envie !

Je suis abonnée depuis mes 10 ans et mes enfants depuis l’âge de 2 ans. Nous allons dans le kop parce que c’est là qu’il y a le plus d’ambiance. Dans cette tribune, on met notre maillot, on chante, on crie, on participe, on sent qu’on est vraiment utile à l’équipe ! Le football est une passion familiale ! Mon fils est né un soir de match, après une victoire 4 à 0 contre Laval ! J’avais tellement sauté et applaudi ce soir-là, après le doublé de Kandia Traoré, que nous sommes allés à la maternité en sortant du stade ! Cette année, nous espérons pouvoir profiter comme on a toujours eu l’habitude, pousser l’équipe. On a survécu à cette saison sans stade mais c’était un vrai manque !