29 octobre 2025

Lionel Mpasi : "C’est l’histoire de ma vie, me battre tout le temps !"

Arrivé cet été en tant que gardien n° 2, Lionel Mpasi n’a pas eu un parcours facile… De Torcy à Rodez, en passant par le PSG - où il a côtoyé Mory Diaw et Nicolas Douchez -, et Toulouse, l’international de la RDC raconte ses combats…
Lionel Mpasi : "C’est l’histoire de ma vie, me battre tout le temps !"
Petit clin d’œil aux années passées : es-tu conscient que tu aurais pu être notre cauchemar un soir de mai 2023 au Stade Océane ? C’était un HAC – Rodez où tu avais réalisé un match mémorable…
(rires) Vous aviez fini par gagner le match 1-0 sur un but contre notre camp ! Je crois que c’était la seule manière dont vous pouviez marquer ce soir-là ! (rires) Oui, j’ai des bons souvenirs dans ce beau stade… J’avais arrêté un penalty de Victor Lekhal, je crois que c’est le match où j’ai fait le plus d’arrêts, où j’ai le plus été aidé par mes poteaux… En général, quand tu commences un match comme ça, tu as un certain sentiment, et ce soir-là, je l’avais : je pensais qu’il ne pouvait rien m’arriver !

Cela se traduit comment ?
On est dans un état de grâce, on a l’impression que rien ne peut nous arrêter, on est juste bien ! Ce soir-là, vous étiez près de monter, c’était un lundi, le stade était plein… Tu es dans une certaine ambiance où tu profites de tout, c’est trop bien ! Je pense que, sur le terrain, il n’y a que nous qui pouvons ressentir ce type d’émotion.

Pourquoi as-tu choisi d’être gardien ?
Je n’ai pas vraiment choisi ! J’ai commencé le foot à 6 ans, à l’US Torcy, et lors de mes deux années de débutant, j’étais défenseur. J’ai toujours aimé avoir le ballon dans les pieds ! Arrivé en poussins, lors du premier match, le gardien ne s’est pas présenté, et le coach a dit que s’il n’y avait pas de gardien, on ne jouerait pas ! Et moi, j’aimais trop le foot quand j’étais petit ! Alors, je me suis proposé, j’étais déjà allé une ou deux fois dans les buts. J’ai fait un super match et, depuis, je suis resté !

Ce n’est pas parce que tu n’aimais pas courir ? (rires)
J’étais un peu fainéant sur les bords ! (rires) Mais j’aimais trop jouer au foot. Même quand je rentre dans ma ville, que je joue avec des potes, je ne vais jamais dans les buts ! C’est juste mon métier maintenant, je le fais tous les jours depuis que j’ai 8 ans, mais j’aime trop jouer au pied !

Pour toi, le foot, c’était une évidence ?
Je regardais beaucoup de matches à la télé avec mon père. On regardait des classicos, on n’avait pas Canal +, c’était crypté, du coup on regardait le match crypté et il y avait la radio ! Oui, je pense que c’est mon père qui m’a inculqué le foot et j’ai toujours aimé ça depuis tout petit, j’ai toujours joué, j’ai souvenir d’avoir des photos de moi tout petit avec un ballon à la main ! Oui, c’est ce que j’aimais le plus. Mais je ne me disais pas que j’allais être footballeur professionnel. C’était une passion, j’étais très content d’aller au foot, d’aller tous les jours à l’entraînement, mais je n’en ai jamais fait une obsession.

Avais-tu des idoles ?
Quand j’étais plus jeune, oui. Evidemment, les joueurs du PSG, Ronaldinho et tout… Après, en termes de gardiens de but, oui ! Mandanda, j’aimais trop ce qu’il faisait, Casillas aussi j’aimais beaucoup.

Quand as-tu compris que ça pouvait être sérieux et déboucher sur un métier ?
A Torcy, en 13 ans, le PSG m’a approché. J’étais en première année, je me battais entre les équipes 2 et 3 du club. Le PSG était venu me voir, ça ne s’était pas fait en fin de saison, puis nous sommes montés en U14 Fédéraux, nous avons fait une super saison, et là, le PSG est revenu et a vraiment été intéressé. C’est là que j’ai vraiment vu que j’avais des qualités. Déjà, pouvoir entrer en centre de formation, c’était quelque chose ! J’étais tellement fier ce jour-là… Et oui, c’est là que je me suis rendu compte que je pourrais, pourquoi pas, faire une carrière pro.

Avant, tu avais envisagé un autre métier ? Tu avais des envies ?
Pas forcément ! J’aimais bien l’école parce que j’étais avec mes potes, je n’aimais pas forcément apprendre mes leçons et étudier. J’étais plus sur le foot, sur l’entraînement. J’aimais trop le foot ! Mais je ne me suis jamais dit : « Je vais être footballeur professionnel. » C’était ma passion, je prenais du plaisir à y aller, à m’entraîner, à jouer les matches, à être décisif pour mon équipe, à être performant.

Déjà avec Mory Diaw et Nicolas Douchez !

Donc, le PSG vient te chercher. Tu intègres le centre de formation et quittes ta maison.
Oui, à 15 ans. Ce n’est pas forcément dur parce que, quand je signe au PSG, je ne suis pas tout seul, un copain de mon club a signé, et il y a aussi l’excitation. J’arrive au centre de formation, c’est une bande de potes, en plus on avait les cours au centre, on s’entraînait le soir… Pour quelqu’un de la région parisienne, entrer au centre de formation du PSG, c’est une fierté de fou ! Je me rappelle être allé au collège avec mon contrat pour dire que j’avais signé au PSG ! (rires) Le moment où j’y suis allé, ce n’était pas si dur que ça. Pendant la formation, il y a des moments un peu plus durs, où c’est la bagarre, la jungle…

Tu étais déjà avec Mory Diaw !
Oui, on est arrivés la même saison. On était déjà en concurrence ! (rires) Le destin, c’est fou… On avait une sacrée génération. En termes de gardiens de but, nous étions tous les deux. Mory a un an de plus que moi, et lui, dans sa génération, il y avait Alphonse Areola. Et, avec un an de moins que moi, il y avait Mike Maignan ! C’était quelque chose ! Une sacrée bagarre…

Tu fais les championnats nationaux avec de très bons résultats.
En U17, la première année, on fait la finale, on perd contre Sochaux. L’année suivante, on gagne contre Marseille, mais c’était Mike qui avait joué. La même année, je pars à la Coupe du Monde U17 avec l’équipe de France. Mais oui, les années PSG, ce sont des générations de fous ! On venait souvent jouer à la Cavée, au HAC il y avait Benjamin Mendy, Brice Samba…

A Paris, tu côtoies Nico Douchez ?
Oui. Le centre de formation était collé au centre des pros, et dès qu’il manquait un gardien, un joueur, on venait nous chercher. Nous étions en cours, et parfois on partait s’entraîner avec les pros ! C’était trop bien ! J’ai dû faire une ou deux séances. J’ai récemment retrouvé une photo où je m’entraînais avec les pros et il y avait Nico sur la photo ! Quand on était jeunes, on observait beaucoup les pros, on était fans de Nico. Il y avait un dégagement qu’on appelait « la Douchez », le dégagement sur le côté, de volée, c’est lui qui a amené ça dans le circuit ! C’est ouf de se retrouver aujourd’hui à travailler avec lui.

Ta signature au HAC se fait par le biais de contacts ?
Oui, j’ai joué à Rodez avec quelqu’un très proche du club, Joseph Mendes. Il savait ma situation à Rodez et que le HAC cherchait un gardien. Il m’a parlé du projet. Le HAC a toujours été une grande formation de gardiens de but, un grand club, ça s’est souvent bien passé pour moi au Stade Océane. Je n’ai pas une histoire avec Le Havre, mais il y a un certain feeling, et moi, je marche beaucoup au feeling, je crois beaucoup à l’instinct. Dès qu’il m’a appelé, je lui ai dit que j’étais totalement partant. Après, j’ai eu Nico au téléphone, comment il voyait les choses. On s’est mis d’accord très vite, et j’étais là avant la reprise. C’est drôle, dans un coin de ma tête, je me disais : « Si je joue au HAC un jour… » Ça donne envie d’être dans un club comme ça, un club historique… Tu sens qu’il y a une ferveur autour du club.
Poursuivons ta carrière… Paris ne te garde pas.
Oui, je suis au PSG de 15 à 18 ans, et le club ne me propose pas de contrat stagiaire, me fait comprendre qu’il ne compte pas sur moi. Je vais à Toulouse, j’y fais trois ans, deux ans stagiaire et un an pro, mais je n’ai pas la possibilité de jouer avec les pros, et, même moi, je n’étais pas forcément prêt. Et après ces trois ans à Toulouse, je me retrouve au chômage.

As-tu pensé à arrêter ?
Au bout d’un moment, la question se pose. Quand tu fais un an sans trouver de club, que tu appelles ton agent tous les jours… J’étais parti faire des essais à Moulins, en N2, je m’étais blessé… J’avais l’impression que tout était contre moi. J’ai eu la chance d’avoir ma famille, mes potes qui m’aidaient, je faisais des footings à 2 h du matin avec eux pour essayer de maintenir la forme. Mais au bout d’un moment, tu te dis qu’il va falloir trouver autre chose. Mais j’ai toujours gardé cette détermination et cette foi, Dieu m’a beaucoup aidé aussi, je crois beaucoup en Dieu, on est très croyants chez moi, ça m’a aidé à tenir, je n’ai pas lâché. En mars, cette année-là, j’ai eu un coup de pouce du destin. J’avais à Toulouse un coach des gardiens, Teddy Richert, à qui je dois beaucoup parce qu’il m’a fait beaucoup progresser en tant que gardien et en tant que personne, mentalement, il m’a fait tenir. Et il m’appelle en mars et me dit qu’il a vu avec tout le monde à Toulouse et qu’ils sont d’accord pour que je vienne m’entraîner pour garder la forme. C’était une aide incroyable ! Je m’y entraîne de mars à juin, et, en juin, je vais faire des essais à Colomiers, où je me blesse aussi, je prends un coup sur le tibia. Mais bon, ce n’est pas grave et, une semaine après, Teddy me rappelle et me dit que Rodez cherche un gardien n° 2. Je fonce ! Je signe à Rodez, et à l’époque, en N2, il n’y avait pas de visite médicale. Je dis juste que j’ai pris un coup à Colomiers. J’étais allé faire des examens, des radios, et on m’avait dit qu’il n’y avait rien, que ce n’était qu’une contusion. En fait, on n’avait pas vu que c’était une fracture… Le premier jour de la reprise à Rodez, je n’arrive même pas à trottiner. Lors de la première séance, je serre les dents, ça me fait trop mal et je vais le dire au coach. Je fais des examens derrière et on décèle la fracture. Du coup, j’arrive à Rodez et je commence par six mois sans jouer !

Drôles de débuts !
Oui, c’étaient des années très compliquées. Dieu merci, j’ai tenu mentalement, et Rodez a été bon, m’a gardé malgré ma blessure. De juin à décembre, je n’ai pas joué mais je faisais partie totalement de la vie de groupe. Je suivais à l’extérieur, etc. Rodez, c’est un club familial, qui fait un travail incroyable depuis des années.

Tu y restes neuf ans. Et tu y vis plein de choses. Tu marques, même !
Franchement, mon histoire, c’est dingue… Surtout l’année dernière ! J’ai passé une année… J’ai marqué avec Rodez, à la dernière minute contre Lorient, l’une des meilleures équipes du championnat, l’année d’avant, à la CAN, je marque un penalty. J’ai tout connu, à Rodez !

Ça t’a fait bizarre de quitter Rodez au bout de ces neuf ans ?
Oui, mais je pensais aussi que c’était le bon moment. J’avais fait le tour, j’avais tout vécu, il me fallait un nouveau challenge, une nouvelle expérience. Mais c’est sûr que le jour où je suis parti, ça m’a fait bizarre. Pourtant, j’ai connu Paris, après, Toulouse, après, Rodez… Mais ça faisait très longtemps que je n’avais pas bougé, que je n’avais pas rencontré de nouvelles personnes. Oui, c’est bizarre, mais on s’adapte vite.

Objectif Coupe du Monde

Et le challenge est alléchant !
Oui, arriver en Ligue 1, arriver au Havre… Tu changes de dimension de ville, tu changes de dimension de stade… Tout ça, c’est super excitant !

C’était clair dès le début que tu sois numéro 2 derrière Mory ?
Oui ! J’ai déjà vécu cette situation, je sais ce qu’il faut faire quand on est numéro 2. Je suis un compétiteur, j’aime ça, les challenges ! Cette position me plaît, c’est l’histoire de ma vie, me battre tout le temps !

Quelles qualités faut-il pour être une bonne doublure ?
Depuis le centre, on est formaté, on sait très bien qu’il n’y a qu’une seule place, un seul gardien qui joue. Quand tu es dans la position de celui qui ne joue pas, il faut des qualités d’abnégation, de travail. Il faut être fort mentalement. Il faut essayer de garder la même éthique de travail au quotidien, toute l’année.

C’était important pour toi que tu connaisses le gardien qui est devant toi ? Ça facilite les choses ?
Oui, je pense que ça facilite les choses, le fait qu’on se connaisse depuis le plus jeune âge, qu’on s’apprécie. Après, j’ai souvent côtoyé des gardiens avec qui je m’entendais bien, je pense être une personne avec laquelle il est facile de cohabiter. J’ai connu Arthur Desmas à Rodez, de qui j’étais la doublure et ça s’est super bien passé, j’ai connu aussi Théo Guivarch qui est à Nancy maintenant et avec qui aussi ça s’est super bien passé. Dans ce cas, on bosse dans de meilleures conditions. Ici, c’est parfait, je ne pouvais pas mieux tomber. Tu bosses dans de bonnes conditions, tu te tires la bourre, mais c’est sain.

Ironie du sort, vous vous êtes aussi tiré la bourre pour les qualifications de la Coupe du Monde 2026 !
C’est fou ! (rires) Pour l’instant, c’est le Sénégal qui est passé tout seul, devant nous, mais on n’était pas loin ! Après, c’est bien parce qu’il y a une progression. Il y a quelques années, le football congolais, ce n’était pas ça ! Depuis que le nouveau sélectionneur est arrivé, on progresse petit à petit. Sur la campagne de qualifications, on n’est pas loin du tout du Sénégal, qui est la deuxième nation africaine. Et on n’est toujours pas morts parce qu’il nous reste des matches de barrages ! On peut toujours y aller. Mais oui, c’est drôle qu’on soit tombés dans le même groupe et qu’on ait joué un match décisif il n’y a pas très longtemps.

C’est un rêve, la Coupe du Monde ?
Ah oui ! Franchement, dans ma carrière, si on arrive à avoir cette qualification, je pourrai dire que dans le foot, j’aurai vécu tout ce que j’aurai à vivre. Le rêve ultime de disputer une Coupe du Monde avec le Congo… Emmener les Congolais à la Coupe du Monde aux Etats-Unis, ce serait incroyable !

Tes deux parents sont congolais ?
Oui, ils sont nés tous les deux là-bas. C’est pour cela que c’est une fierté à chaque fois que je vais représenter le Congo. Mes parents sont tellement fiers de moi… Et toute ma famille ! Partir en sélection m’a permis de voir mon grand-père pour la première fois en tant qu’adulte. Il était venu en France quand j’étais bébé, je ne me rappelais pas ! J’ai vu l’émotion dans ses yeux…

Les performances du HAC depuis le début de saison, qu’en penses-tu ?
Depuis que je suis au Havre, mes potes suivent beaucoup le HAC ! Et on débriefe souvent, et je dis à chaque fois ce que je ressens depuis que je suis là : on a un super groupe, on bosse bien, on a une grosse marge de progression. Depuis le début de saison, sur tous les matches, on est là, on est présents ! On écoute ce que le coach nous dit, ce qu’il nous propose, ça marche ! On a peut-être le regret de ne pas avoir pris plus de points contre des concurrents directs, comme Lorient à la maison ou Metz chez eux. Et même quand on regarde le match à Strasbourg, le contenu… On prend un but à la fin mais ça peut tourner dans les deux sens, pareil contre Lens. Je viens tous les matins, j’ai trop envie de m’entraîner ! Même quand le coach nous laisse un peu de temps de repos, comme là au retour des sélections, en fait je préfère venir m’entraîner ! C’est ce qui excitant : on a un super groupe ! C’est plaisant de venir à l’entraînement, de bosser avec ce groupe-là, ce staff-là.

Comme l’année dernière…
C’est ce que me disent les mecs ! Que l’année dernière, c’était super compliqué, qu’ils perdaient, mais au centre d’entraînement, les gens étaient souriants, et je pense que c’est ce qui vous a aidés l’année dernière. En allant dans des magasins, les gens me disent que, cette année, le niveau de jeu n’a rien à voir. Les gens aiment ce qu’ils voient devant leur télé ou au stade. Nous, on se régale ! Après, on sait qu’on ne va pas pouvoir faire des performances de top niveau sur tous les matches de la saison, mais on travaille bien au quotidien et j’espère qu’on sera récompensés.

La ville du Havre, as-tu eu le temps de la découvrir ?
Un petit peu ! J’ai fait deux, trois endroits, j’ai été me balader, et, franchement, j’aime beaucoup. Pas beaucoup, parce que je n’ai pas beaucoup de temps, souvent, je rentre à la maison et je suis ultra fatigué ! Mais c’est une beaucoup plus grande ville que Rodez, il y a la plage. Tout le monde m’avait dit qu’il ne faisait que pleuvoir alors que depuis que je suis arrivé, le temps, ça va ! C’est une bonne qualité de vie et tu trouves tout ce qu’il te faut !

En termes de loisirs, que fais-tu ?
Je m’occupe de mon chat ! Il me prend beaucoup de temps. Sinon, je regarde des séries et je joue à la Play. Je joue à NBA2K, mais là, le nouveau Call of Duty va sortir, donc ça va être la période ! Tu ne vois même pas le temps passer ! En séries, j’attends la sortie de Power, une série faite par 50 Cent, il va sortir un nouveau volume. Je me suis refait Snowfall, et je sais que l’univers Game of Thrones va sortir une nouvelle série. Je regarde aussi beaucoup de foot à la télé ! Et je dors aussi beaucoup !

Regardes-tu d’autres sports ?
Le basket, avec la NBA qui reprend, là. L’année dernière, j’ai eu la chance de voir les Spurs contre les Pacers à Paris. Voir des professionnels dans leur métier, pour les comparer un peu à nous, c’est trop bien ! Leurs routines… J’aimerais rencontrer de tels sportifs pour voir un peu ce qui se passe dans leur sport… Je m’intéresse beaucoup à ce qu’ils font dans les autres sports. J’aimerais rencontrer Lebron James ou Victor Wembanyama. Vu que je suis fan des Spurs… Ils doivent être des machines de travail qui peuvent inspirer, donner des conseils qui peuvent t’aider dans ton quotidien de footballeur. Même si ce n’est pas le même sport, pas les mêmes efforts… J’ai vu que Victor Wembanyama avaient fait une prépa chez les moines Shaolin, les mecs ne laissent rien au hasard. C’est fascinant, tu comprends pourquoi ce sont les meilleurs dans leur sport.

Lis-tu aussi ?
J’ai du mal, j’ai lu L’Alchimiste, l’histoire est super, ça te fait voir autre chose aussi. C’est un enseignement de la vie. Là, je lis Le Pouvoir du moment présent. C’est un livre d’éveil spirituel, de développement personnel, il faudrait que j’arrive à le finir, il est très intéressant ! Ça aide beaucoup par rapport à la maîtrise de soi, à vivre les choses comme elles sont, à ne pas penser à ce qu’on fait après, à ne pas mettre son ego dans tout, utiliser son mental à bon escient. J’aimerais plus lire ! Je me déconcentre facilement, je vais avoir du mal à rester sur un livre. J’aimerais bien lire une série pour me faire ma propre idée.

L’après-football, tu y penses ?
Je commence à y penser doucement, mais sans me prendre la tête. J’ai 31 ans, franchement, je suis encore jeune. Quand j’avais signé ici, j’avais dit que c’était une deuxième partie de carrière. Donc, j’y pense sans j’y penser ! Il commence à y avoir des trucs qui pourraient potentiellement m’intéresser. Je n’ai jamais eu un truc clairement en tête si j’arrêtais le foot, je prends les choses comme elles viennent. Avec le foot, il peut y avoir aussi pas mal d’opportunités. Pour le moment, je suis vraiment concentré sur le HAC, sur mon quotidien.

En dehors de sportifs, aurais-tu envie de rencontrer des gens qui pourraient t’inspirer ?
Des acteurs, comme Denzel Washington. J’’aimerais trop parler avec lui ! Pas mal de choses m’intéressent hors du sport et du foot. Il faut sortir de ça. Si tu ne t’ouvres pas, tu peux péter un plomb !

Propos recueillis par Olivia Detivelle
ToulouseVSHAC
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