25 avril 2025
Loïc Nego : "Quand tu tombes, il faut savoir se relever"
Le défenseur Loïc Nego, 34 ans, international hongrois (40 sélections), est l’un des joueurs les plus expérimentés du vestiaire havrais et l’un de ses leaders…

Dans quel état d’esprit est l’équipe après ce match à Paris ?
Ce n’est jamais facile quand tu démarres une semaine en ayant perdu le week-end précédent. Mais tout le monde a pu se vider le cerveau et on est repartis sur une semaine de travail. Et dès le premier entraînement, on était satisfaits !
C’est une des forces de ce groupe ! On peut parler de résilience mais aussi d’un état d’esprit de guerriers !
C’est important ! Quand tu tombes, il faut savoir se relever. Et on n’a pas de temps à perdre. Il faut régler le problème des erreurs qu’on a commises et c’est comme ça qu’on avance.
Ce match à Paris vous a-t-il un peu rassurés, si besoin, après la défaite face à Rennes ?
On a vu de bonnes choses. Oui, c’était Paris en face, mais avec un peu plus de justesse technique et plus de concentration défensive, on aurait pu obtenir quelque chose de mieux. Oui, il y a un petit regret.
Et maintenant arrive Monaco…
C’est un gros match, une grosse affiche de Ligue 1 pour nous. C’est un match qu’on va aborder comme une finale. Pour nous, de toute façon, c’est le cas ! Monaco, on le sait tous, c’est un des cadors du championnat, voire même européens, ce sont des matches à jouer !
A l’aller, vous n’étiez pas si loin de réaliser quelque chose là-bas, il y avait eu le but refusé à Josué Casimir. Même si c’était en septembre, pouvez-vous vous appuyer sur ce que vous aviez fait de bien là-bas ?
Oui, comme on peut aussi s’appuyer sur ce qui a été très bien fait depuis quelques semaines déjà. Après, il y a le match de Rennes, où on a clairement vu, on se l’est dit aussi, qu’on a péché sur des phases avec et sans ballon. C’est ce qu’on a rectifié derrière. Monaco a aussi des failles et il faudra qu’on les exploite.
En plus à domicile, même si on sait que cette année, c’est un peu plus compliqué. Mais il y a l’appui des supporters, même s’il y a eu à un moment quelques petits heurts…
Ça fait partie de la vie d’un club ! Il faut accepter, il faut prendre ses responsabilités, assumer le fait que les supporters ne soient pas satisfaits de ce qu’ils voient. C’est à nous de relever la tête, de faire changer la chose. Mais on est conscients qu’ils sont là derrière nous !
Venons-en à toi ! Tu es, avec Rassoul Ndiaye, le seul joueur de champ à avoir figuré sur toutes les feuilles de match depuis le début de saison, Coupe de France comprise.
Je remercie mes coéquipiers, le staff, et bien évidemment le coach, parce que c’est une confiance générale ! Je me dois de rendre cette confiance au quotidien. Je sais que je ne suis pas facile (rires)… Dans le bon sens ! Mes coéquipiers le savent. Je suis chiant ! (rires) L’objectif est qu’on reste unis comme c’est le cas, comme une famille, et qu’on avance tous ensemble, même dans les moments les plus difficiles.
Tu sais certainement dire les choses dans le vestiaire, on suppose qu’avec ton vécu, tu es un leader…
Oui, je fais passer certains messages quand il le faut. Mais je ne suis pas là à « faire le papa » des plus jeunes. Comme je l’ai déjà dit, on a un vestiaire très jeune, mais cette jeunesse a pris beaucoup, beaucoup de maturité. Donc c’est un peu plus « facile » maintenant, et cela fait deux ans que je suis là.
Et tu as une carrière pro longue à ce jour de quinze ans, avec un premier match pro disputé avec le FC Nantes en mai 2010 ! C’est beaucoup ! Tes coéquipiers sont conscients de cela, ont-ils un regard particulier ?
Non ! On n’en parle pas. On rigole beaucoup, sur beaucoup de sujets… mais peut-être qu’il faudrait que je leur dise ! (rires) On a une très bonne ambiance. On a pratiquement tous la même vibe, on a un très beau vestiaire. J’ai connu d’autres vestiaires avec d’autres ambiances, mais celui-ci est spécial.
Donc il mérite de rester en Ligue 1 ?
Oui, il mérite cette étoile !
Revenons à ta longévité ! A-t-elle un secret ?
C’est une hygiène de vie saine. Et j’ai de la chance d’avoir une belle famille, j’ai ma femme au quotidien qui m’allège sur plein de tâches. C’est aussi important d’être bien entouré.
Lors de ta riche carrière, tu as connu beaucoup de choses, tu as beaucoup bougé, de Nantes à l’AS Roma, la Belgique, l’Angleterre, la Hongrie… Quel est ton meilleur souvenir ?
Depuis petit, j’ai toujours eu le rêve d’évoluer au plus haut niveau, en commençant par le championnat de France. Ça a été atteint ! Mon premier match en Ligue 1 (NDLR : c’était avec le HAC le 13 août 2023 à Montpellier), c’était un honneur ! J’étais vraiment content, je remercie d’ailleurs tout le club de m’avoir permis, pas d’atteindre mon objectif parce que j’en ai encore, mais de m’avoir fait franchir ce cap. Ça reste l’un de mes plus beaux souvenirs. J’étais clairement revenu en France pour cela.
Y a-t-il des entraîneurs ou des joueurs qui t’aient marqué tout au long de ta carrière ? Parce que tu as côtoyé beaucoup de monde !
Parmi mes entraîneurs, j’en ai connu un en Angleterre, à Charlton. J’y suis resté environ un an et demi, et je ne l’ai vu que trois ou quatre fois sur le terrain à l’entraînement ! Il ne sortait jamais, il déléguait tout à son staff ! Et parmi les joueurs, j’avais en Hongrie un coéquipier serbe, Danko Lazovic, qui devait avoir 36 ou 37 ans quand je l’ai connu, il avait fait des gros clubs, mais avait toujours une envie de petit garçon ! Incroyable ! Il était impressionnant. Jamais blessé, toujours à fond, très méchant sur le terrain, avec tout le monde, il ne faisait pas de distinction, les jeunes, les plus vieux… mais un ange en dehors !
Partir en sélection hongroise, cela te plaît toujours autant ?
Oui ! C’est un honneur de pouvoir en faire partie. J’espère que ça durera encore longtemps, il y a des objectifs là-bas aussi, on va tout faire pour les atteindre. La Hongrie, c’est comme chez moi !
Changerais-tu quelque chose dans ta carrière ? Ferais-tu les choses différemment à un moment ?
Honnêtement, non. Parce que ça voudrait dire que je regrette, et il ne faut pas regretter : dès qu’on fait des choix, il faut les assumer. C’est ce qui fait la personne qu’on est, prendre ses responsabilités. Non, je ne changerais pas. Et, pour être franc, je n’ai pas eu une carrière comme les plus grosses stars mais je suis content de ce que j’ai pu faire dans le passé et où je suis aujourd’hui.
En parlant de choix, le HAC, c’était le bon choix il y a deux ans ?
Oui ! Clairement. Cela m’a permis de revenir en France, de me rapprocher de ma famille, de mes amis, dans une très belle ville, d’ailleurs, avec un beau stade, de joyeux supporters. Après, la cerise sur le gâteau, c’est un groupe qui m’a accueilli à merveille.
En dehors du foot, que fais-tu ?
Je suis très casanier ! J’ai des enfants qui sont grands, je suis obligé de faire attention à ce qu’ils font au quotidien. Je suis très famille. Je m’occupe d’eux, j’essaie de prendre du temps avec ma femme aussi. Maintenant qu’on est en France, on a nos repères. J’ai toujours de la famille en région parisienne.
Des loisirs, films, livres ?
Je suis plus films, alors que ma femme lit beaucoup. Je regarde des films d’action. J’aime aussi regarder d’autres sports, j’aime beaucoup le basket. Malheureusement, c’est tard, donc je regarde plus les replays. Et aussi le tennis.
Si tu n’avais pas été footballeur, tu te serais vu en quoi ?
Très bonne question ! (rires) Parce que j’ai toujours voulu jouer au foot, j’ai toujours pensé foot… Je n’ai donc pas réellement de réponse ! A l’école, j’étais très moyen. J’ai même dû me forcer à faire les choses parce que Nantes m’avait mis un petit ultimatum par rapport à ça. Ce n’était que le foot… J’étais avec mes stylos mais il y avait toujours un ballon caché dans le sac !
Et si un de tes fils, ou les deux, te disait qu’il voulait être footballeur, tu ferais quoi ?
Maintenant que je l’ai connu, et qu’on a avancé aussi là-dedans, que les choses ont changé depuis les années où moi j’étais comme eux, je recevrais leur requête, mais je ne ferais pas abstraction de ce qui se passe à l’école.
Quand tu étais petit, avais-tu des idoles dans le foot ?
Ronaldinho, qui était vraiment à part, Cafu, aussi. Mais Ronaldinho, c’était vraiment… Je n’ai pas essayé de faire comme lui, mais le regarder était déjà un plaisir !
Y a-t-il des champions que tu aimerais rencontrer, avec qui échanger ?
J’ai déjà vu Djokovic, mais je n’ai pas discuté avec lui. Mais oui, savoir sa longévité, le fait d’être tout le temps le meilleur…
La reconversion, tu y penses ?
Il faudrait ! (rires) C’est quelque chose dont ma femme commence à me parler… Mais je n’ai pas la tête à ça encore. Je n’ai pas d’envie particulière. Rester dans le foot, oui, pourquoi pas. Mais je me vois plus dans un staff que coach. J’ai des choses à transmettre, mais coach, c’est un métier très, très compliqué. Après, on ne sait jamais ! Mais tout de suite, là, je ne pense pas. Coach, quand ça ne va pas, on sait que c’est compliqué… et aussi quand ça va ! Il faut faire en sorte que ça continue de fonctionner ! Pour ce métier-là, il faut vraiment être patient et avoir un gros mental.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
Ce n’est jamais facile quand tu démarres une semaine en ayant perdu le week-end précédent. Mais tout le monde a pu se vider le cerveau et on est repartis sur une semaine de travail. Et dès le premier entraînement, on était satisfaits !
C’est une des forces de ce groupe ! On peut parler de résilience mais aussi d’un état d’esprit de guerriers !
C’est important ! Quand tu tombes, il faut savoir se relever. Et on n’a pas de temps à perdre. Il faut régler le problème des erreurs qu’on a commises et c’est comme ça qu’on avance.
Ce match à Paris vous a-t-il un peu rassurés, si besoin, après la défaite face à Rennes ?
On a vu de bonnes choses. Oui, c’était Paris en face, mais avec un peu plus de justesse technique et plus de concentration défensive, on aurait pu obtenir quelque chose de mieux. Oui, il y a un petit regret.
Et maintenant arrive Monaco…
C’est un gros match, une grosse affiche de Ligue 1 pour nous. C’est un match qu’on va aborder comme une finale. Pour nous, de toute façon, c’est le cas ! Monaco, on le sait tous, c’est un des cadors du championnat, voire même européens, ce sont des matches à jouer !
A l’aller, vous n’étiez pas si loin de réaliser quelque chose là-bas, il y avait eu le but refusé à Josué Casimir. Même si c’était en septembre, pouvez-vous vous appuyer sur ce que vous aviez fait de bien là-bas ?
Oui, comme on peut aussi s’appuyer sur ce qui a été très bien fait depuis quelques semaines déjà. Après, il y a le match de Rennes, où on a clairement vu, on se l’est dit aussi, qu’on a péché sur des phases avec et sans ballon. C’est ce qu’on a rectifié derrière. Monaco a aussi des failles et il faudra qu’on les exploite.
En plus à domicile, même si on sait que cette année, c’est un peu plus compliqué. Mais il y a l’appui des supporters, même s’il y a eu à un moment quelques petits heurts…
Ça fait partie de la vie d’un club ! Il faut accepter, il faut prendre ses responsabilités, assumer le fait que les supporters ne soient pas satisfaits de ce qu’ils voient. C’est à nous de relever la tête, de faire changer la chose. Mais on est conscients qu’ils sont là derrière nous !
Venons-en à toi ! Tu es, avec Rassoul Ndiaye, le seul joueur de champ à avoir figuré sur toutes les feuilles de match depuis le début de saison, Coupe de France comprise.
Je remercie mes coéquipiers, le staff, et bien évidemment le coach, parce que c’est une confiance générale ! Je me dois de rendre cette confiance au quotidien. Je sais que je ne suis pas facile (rires)… Dans le bon sens ! Mes coéquipiers le savent. Je suis chiant ! (rires) L’objectif est qu’on reste unis comme c’est le cas, comme une famille, et qu’on avance tous ensemble, même dans les moments les plus difficiles.
Tu sais certainement dire les choses dans le vestiaire, on suppose qu’avec ton vécu, tu es un leader…
Oui, je fais passer certains messages quand il le faut. Mais je ne suis pas là à « faire le papa » des plus jeunes. Comme je l’ai déjà dit, on a un vestiaire très jeune, mais cette jeunesse a pris beaucoup, beaucoup de maturité. Donc c’est un peu plus « facile » maintenant, et cela fait deux ans que je suis là.
Et tu as une carrière pro longue à ce jour de quinze ans, avec un premier match pro disputé avec le FC Nantes en mai 2010 ! C’est beaucoup ! Tes coéquipiers sont conscients de cela, ont-ils un regard particulier ?
Non ! On n’en parle pas. On rigole beaucoup, sur beaucoup de sujets… mais peut-être qu’il faudrait que je leur dise ! (rires) On a une très bonne ambiance. On a pratiquement tous la même vibe, on a un très beau vestiaire. J’ai connu d’autres vestiaires avec d’autres ambiances, mais celui-ci est spécial.
Donc il mérite de rester en Ligue 1 ?
Oui, il mérite cette étoile !
Revenons à ta longévité ! A-t-elle un secret ?
C’est une hygiène de vie saine. Et j’ai de la chance d’avoir une belle famille, j’ai ma femme au quotidien qui m’allège sur plein de tâches. C’est aussi important d’être bien entouré.
Lors de ta riche carrière, tu as connu beaucoup de choses, tu as beaucoup bougé, de Nantes à l’AS Roma, la Belgique, l’Angleterre, la Hongrie… Quel est ton meilleur souvenir ?
Depuis petit, j’ai toujours eu le rêve d’évoluer au plus haut niveau, en commençant par le championnat de France. Ça a été atteint ! Mon premier match en Ligue 1 (NDLR : c’était avec le HAC le 13 août 2023 à Montpellier), c’était un honneur ! J’étais vraiment content, je remercie d’ailleurs tout le club de m’avoir permis, pas d’atteindre mon objectif parce que j’en ai encore, mais de m’avoir fait franchir ce cap. Ça reste l’un de mes plus beaux souvenirs. J’étais clairement revenu en France pour cela.
Y a-t-il des entraîneurs ou des joueurs qui t’aient marqué tout au long de ta carrière ? Parce que tu as côtoyé beaucoup de monde !
Parmi mes entraîneurs, j’en ai connu un en Angleterre, à Charlton. J’y suis resté environ un an et demi, et je ne l’ai vu que trois ou quatre fois sur le terrain à l’entraînement ! Il ne sortait jamais, il déléguait tout à son staff ! Et parmi les joueurs, j’avais en Hongrie un coéquipier serbe, Danko Lazovic, qui devait avoir 36 ou 37 ans quand je l’ai connu, il avait fait des gros clubs, mais avait toujours une envie de petit garçon ! Incroyable ! Il était impressionnant. Jamais blessé, toujours à fond, très méchant sur le terrain, avec tout le monde, il ne faisait pas de distinction, les jeunes, les plus vieux… mais un ange en dehors !
Partir en sélection hongroise, cela te plaît toujours autant ?
Oui ! C’est un honneur de pouvoir en faire partie. J’espère que ça durera encore longtemps, il y a des objectifs là-bas aussi, on va tout faire pour les atteindre. La Hongrie, c’est comme chez moi !
Changerais-tu quelque chose dans ta carrière ? Ferais-tu les choses différemment à un moment ?
Honnêtement, non. Parce que ça voudrait dire que je regrette, et il ne faut pas regretter : dès qu’on fait des choix, il faut les assumer. C’est ce qui fait la personne qu’on est, prendre ses responsabilités. Non, je ne changerais pas. Et, pour être franc, je n’ai pas eu une carrière comme les plus grosses stars mais je suis content de ce que j’ai pu faire dans le passé et où je suis aujourd’hui.
En parlant de choix, le HAC, c’était le bon choix il y a deux ans ?
Oui ! Clairement. Cela m’a permis de revenir en France, de me rapprocher de ma famille, de mes amis, dans une très belle ville, d’ailleurs, avec un beau stade, de joyeux supporters. Après, la cerise sur le gâteau, c’est un groupe qui m’a accueilli à merveille.
En dehors du foot, que fais-tu ?
Je suis très casanier ! J’ai des enfants qui sont grands, je suis obligé de faire attention à ce qu’ils font au quotidien. Je suis très famille. Je m’occupe d’eux, j’essaie de prendre du temps avec ma femme aussi. Maintenant qu’on est en France, on a nos repères. J’ai toujours de la famille en région parisienne.
Des loisirs, films, livres ?
Je suis plus films, alors que ma femme lit beaucoup. Je regarde des films d’action. J’aime aussi regarder d’autres sports, j’aime beaucoup le basket. Malheureusement, c’est tard, donc je regarde plus les replays. Et aussi le tennis.
Si tu n’avais pas été footballeur, tu te serais vu en quoi ?
Très bonne question ! (rires) Parce que j’ai toujours voulu jouer au foot, j’ai toujours pensé foot… Je n’ai donc pas réellement de réponse ! A l’école, j’étais très moyen. J’ai même dû me forcer à faire les choses parce que Nantes m’avait mis un petit ultimatum par rapport à ça. Ce n’était que le foot… J’étais avec mes stylos mais il y avait toujours un ballon caché dans le sac !
Et si un de tes fils, ou les deux, te disait qu’il voulait être footballeur, tu ferais quoi ?
Maintenant que je l’ai connu, et qu’on a avancé aussi là-dedans, que les choses ont changé depuis les années où moi j’étais comme eux, je recevrais leur requête, mais je ne ferais pas abstraction de ce qui se passe à l’école.
Quand tu étais petit, avais-tu des idoles dans le foot ?
Ronaldinho, qui était vraiment à part, Cafu, aussi. Mais Ronaldinho, c’était vraiment… Je n’ai pas essayé de faire comme lui, mais le regarder était déjà un plaisir !
Y a-t-il des champions que tu aimerais rencontrer, avec qui échanger ?
J’ai déjà vu Djokovic, mais je n’ai pas discuté avec lui. Mais oui, savoir sa longévité, le fait d’être tout le temps le meilleur…
La reconversion, tu y penses ?
Il faudrait ! (rires) C’est quelque chose dont ma femme commence à me parler… Mais je n’ai pas la tête à ça encore. Je n’ai pas d’envie particulière. Rester dans le foot, oui, pourquoi pas. Mais je me vois plus dans un staff que coach. J’ai des choses à transmettre, mais coach, c’est un métier très, très compliqué. Après, on ne sait jamais ! Mais tout de suite, là, je ne pense pas. Coach, quand ça ne va pas, on sait que c’est compliqué… et aussi quand ça va ! Il faut faire en sorte que ça continue de fonctionner ! Pour ce métier-là, il faut vraiment être patient et avoir un gros mental.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC