Marseille - HAC : 2 - 0

Très tôt, les Marseillais ont montré qu’il leur était interdit de laisser filer des points ce soir. Malgré l’alerte donnée par Lesage sur un coup-franc excentré barré collectivement par une position de hors-jeu d’Alassane et par les gants de Mandanda (14ème), les joueurs de Gerets n’ont pas tardé à se mettre dans le droit chemin. Zenden avait tout le temps pour frapper de vingt-cinq mètres (17ème), mais Revault, comme à son habitude, retardait l’échéance. Samassa pensait bien le contrarier quelques minutes plus tard, mais le tacle « kamikaze » de Franquart le privait du centre de Taiwo (21ème). A peine le temps de se dire que le HAC avait eu chaud, que Dieuze jugeait péniblement la passe mollassonne de Ba, et Cheyrou offrait tranquillement l’ouverture du score à Valbuena (1-0, 25ème).

L’arrière-garde havraise allait montrer des signes de faiblesse tout aussi alarmants dix petites minutes plus tard. Lancé dans le dos d’une défense mal alignée, Zenden avait deux balles de break au bout du pied sur la même action. La première était manquée suite à un crochet trop long devant Revault. La seconde était sauvée par le gardien normand revenu sur sa ligne, parfait sur le missile de ce même Néerlandais du coin des six mètres, sous les regards passifs de Franquart et Baca (33ème). Sans Ben Arfa, Koné et Brandao, remplaçants, ni Niang, blessé, l’OM ne manquait de punch pour déborder un HAC trop juste pour réellement exister.

Et même si ce HAC si bougé ne méritait pas forcément d’égaliser, la finition manquait encore! Quand Noro bottait parfaitement un coup-franc classé « mini-corner », Dieuze manquait le cadre au deuxième poteau à un mètre de la ligne du but, gêné par Taiwo (50ème).

L’OM en tirait ses conclusions: il leur fallait tuer le match maintenant. Koné aurait du pouvoir le faire, seul devant Revault, mais il glissait lors de son crochet (52ème). Zubar, lui, y parvenait de la tête, sur un service de Ziani sur coup-franc (2-0, 60ème). Ba, trop loin du buteur trois minutes plus tôt, évitait le troisième d’un tacle rageur sur la frappe de Valbuena (63ème).

Malgré les déferlantes olympiennes, les « Ciel et Marine » parvenaient à se montrer  ponctuellement menaçants, mais n’allaient que trop rarement au bout de leurs intentions. Mandanda devait néanmoins s’employer sur une tête plongeante de Boli, bien servi par un centre d’Anin du côté droit (64ème).

La réponse était immédiate. Sur le contre, Samassa touchait la barre d’un coup de canon du droit (64ème). Koné avait encore une cartouche pour enfoncer un peu plus les Normands, mais Franquart était à l’affût du sombrero de l’Ivoirien sur Revault (68ème). Et puis plus rien, les Marseillais levaient le pied…

Si, notons les débuts de Brandao et de Diallo sous leurs nouvelles couleurs. Des premiers pas applaudis et tranquilles pour le Marseillais. Des premières foulées sur la pointe des pieds pour le néo « Ciel et Marine »…

L’écart avec Saint-Etienne croît d’un petit point, et arrive à huit points. Pour espérer encore, il faut gagner contre Nancy, dans quinze jours. Le temps presse…