Montpellier – HAC : 2 - 1

Montpellier ne pouvait pas en rester là. Les Héraultais se mirent dans l’idée d’appuyer sur l’accélérateur et durcir les duels. Sur l’un d’entre eux Maxime Baca se fera très peur ainsi que son adversaire qui restera de longues minutes au sol. Heureusement, les deux joueurs pourront reprendre leur place.
On sentait les Montpelliérains de plus en plus pressants devant le but de Mandanda. Montano tente plusieurs fois sa chance sur des tirs non cadrés ou bien capté par le portier Ciel et Marine. Mais à force de reculer, le HAC s’exposait de plus en plus et à la 30’ sur une belle combinaison côté gauche, Delaye est servi et ajuste un petit centre parfait pour la tête de Sakho qui ne rate pas l’occasion de ramener les deux équipes à égalité.

Explosion de joie dans le stade. La Mosson se met à y croire de nouveau. La fin de la première période n’apportera rien si ce n’est la confirmation que Montpellier voulait rester en Ligue et qu’une victoire contre le HAC était nécessaire. Score de parité à la pause (1_1). Le match reprend avec des locaux encore plus motivés. Roland Courbis a sans doute trouvé les mots pour survolter ses joueurs.
A la 47’, Kharbouchi commet une faute à l’abord de la surface. Montpellier bénéficie d’un excellent coup franc plein axe à 19 mètres. Delaye s’en charge mais le ballon est dévié en corner par Alla. Chaud, chaud !!!! A l’inverse des normands qui n’y parviendront que très rarement, les protégés de Loulou Nicollin trouveront la faille par les côtés. Multipliant les centres notamment par le virevoltant Sakho, Montpellier va pousser le HAC à la faute et c’est ce qui arriva à la 51’ lorsque le même Sakho adressera un centre qui sera repris par Bédimo. Le défenseur hacman voulant mettre en corner poussera pourtant le ballon au fond de ses propres buts.
Montpellier peut vraiment commencer à penser à la victoire. A aucun moment, ils ne relâcheront la pression. Les Ciel et Marine, peut-être encore sous le coup de la déception de la non montée, ne trouveront pas les ressources nécessaires pour inverser la vapeur. Sans un énorme arrêt de Mandanda à la 74’ sur une tête cadrée de Lafourcade à bout portant, c’est avec un (3-1) que les Ciel et Marine auraient pu rentrer tard dans la nuit en Normandie.
Pascal Leclerc