22 juillet 2021
Nabil Alioui : " Rendre la pareille au HAC"
Arrivé de son Sud natal l’année passée, l’attaquant Nabil Alioui (22 ans) se montre aussi discret dans la vie qu’il s’affirme sur le terrain. Rencontre.

Nabil, voici près d’un an que tu es arrivé au HAC. Comme juges-tu ta première saison ?
Plutôt bonne. Au début, j’ai pris connaissance du niveau, j’ai vu comment cela se passait, je ne savais pas comment tel ou tel de mes coéquipiers jouait… Je suis arrivé un peu tard, en août, j’ai essayé de m’intégrer le plus vite possible pour être performant dès le début. C’est allé crescendo, j’ai pris mes marques petit à petit, j’ai pu disputer pas mal de matches (NDLR : 24 apparitions en L2, dont 12 titularisations), c’était plutôt bien malgré la tournure de la saison. Mais je pense qu’on a un bel effectif et, dans ce qu’on a fait, tout n’est pas à jeter.
T’es-tu fixé des objectifs pour la saison à venir ?
Je vais essayer d’être plus décisif, parce qu’un attaquant est jugé sur ça, progresser dans le jeu, dans tous les domaines, dans l’intensité défensive ou offensive, pour essayer de passer le niveau au-dessus. Je me sens bien dans le projet du HAC et j’essaie vraiment de me donner à fond pour avoir des résultats. Le fait de prendre un jeune comme moi, qui n’a donc pas beaucoup d’expérience, c’est un geste qui m’a vraiment donné envie de tout donner sur le terrain, de rendre la pareille au HAC. Même si j’ai été formé à Monaco, je n’ai pas été déçu d’en partir. Evidemment, j’ai pu y disputer de belles compétitions comme la Youth League, rencontrer des joueurs tels que Kylian MBappé, mais j’avais envie de construire ma carrière, de m’intégrer sur la durée à un groupe professionnel.
Qu’on mette fin à un quiproquo qui revient souvent : le footballeur Rachid Alioui est-il de ta famille ?
(Rires) Je le connais parce que c’est un très bon joueur, mais non, il n’est pas de ma famille ! C’est vrai que je suis d’origine marocaine, comme lui, c’est là-bas que sont les racines de mes parents, et j’y ai encore beaucoup de famille.
Toi, le Sudiste, te voilà au nord… Que penses-tu de la ville du Havre ?
Je ne connaissais pas du tout et j’ai été agréablement surpris en arrivant ici. J’aime beaucoup la ville, comment elle est constituée, le bord de mer… Il y a beaucoup d’endroits sympas ! J’aime bien faire des balades à la plage. Je n’ai pas de problème avec la position géographique, que ce soit au nord ou au sud ! Là où je serai, je vivrai toujours très tranquillement !
Tu n’as même pas l’accent du sud !
Je crois que je ne l’ai jamais eu ! (rires) Je suis parti tôt pour Monaco, et là-bas il y avait beaucoup de joueurs de Paris, de la région parisienne, donc forcément, pas d’accent !
Si tu n’avais pas été footballeur, qu’aurais-tu fait ?
C’est vraiment la question à laquelle je n’arriverai pas à répondre ! J’ai eu mon bac, et j’ai signé mon premier contrat professionnel tout de suite après, je n’ai donc pas pu lier foot et études parce que j’ai mis beaucoup d’investissement et d’espoir dans le fait d’être footballeur professionnel confirmé, de vivre de ça. Depuis tout petit, vers l’âge de 3 ou 4 ans, j’ai cette idée de devenir footballeur. Je jouais souvent avec mon frère, mon père m’a inscrit dans un club, à l’ASPTT Toulon. Plus tard, j’ai rejoint Monaco, cela prenait un peu plus d’ampleur, et c’était le début d’une nouvelle aventure, parce que tout le monde ne réussit pas ! On est tous en compétition, il faut gagner sa place parmi des gens qu’on ne connaît pas au début… On avance petit à petit, on voit ce que ça donne. On est vraiment focalisé sur le foot, comme je le suis désormais sur la saison qui arrive.
O.D.
Plutôt bonne. Au début, j’ai pris connaissance du niveau, j’ai vu comment cela se passait, je ne savais pas comment tel ou tel de mes coéquipiers jouait… Je suis arrivé un peu tard, en août, j’ai essayé de m’intégrer le plus vite possible pour être performant dès le début. C’est allé crescendo, j’ai pris mes marques petit à petit, j’ai pu disputer pas mal de matches (NDLR : 24 apparitions en L2, dont 12 titularisations), c’était plutôt bien malgré la tournure de la saison. Mais je pense qu’on a un bel effectif et, dans ce qu’on a fait, tout n’est pas à jeter.
T’es-tu fixé des objectifs pour la saison à venir ?
Je vais essayer d’être plus décisif, parce qu’un attaquant est jugé sur ça, progresser dans le jeu, dans tous les domaines, dans l’intensité défensive ou offensive, pour essayer de passer le niveau au-dessus. Je me sens bien dans le projet du HAC et j’essaie vraiment de me donner à fond pour avoir des résultats. Le fait de prendre un jeune comme moi, qui n’a donc pas beaucoup d’expérience, c’est un geste qui m’a vraiment donné envie de tout donner sur le terrain, de rendre la pareille au HAC. Même si j’ai été formé à Monaco, je n’ai pas été déçu d’en partir. Evidemment, j’ai pu y disputer de belles compétitions comme la Youth League, rencontrer des joueurs tels que Kylian MBappé, mais j’avais envie de construire ma carrière, de m’intégrer sur la durée à un groupe professionnel.
Qu’on mette fin à un quiproquo qui revient souvent : le footballeur Rachid Alioui est-il de ta famille ?
(Rires) Je le connais parce que c’est un très bon joueur, mais non, il n’est pas de ma famille ! C’est vrai que je suis d’origine marocaine, comme lui, c’est là-bas que sont les racines de mes parents, et j’y ai encore beaucoup de famille.
Toi, le Sudiste, te voilà au nord… Que penses-tu de la ville du Havre ?
Je ne connaissais pas du tout et j’ai été agréablement surpris en arrivant ici. J’aime beaucoup la ville, comment elle est constituée, le bord de mer… Il y a beaucoup d’endroits sympas ! J’aime bien faire des balades à la plage. Je n’ai pas de problème avec la position géographique, que ce soit au nord ou au sud ! Là où je serai, je vivrai toujours très tranquillement !
Tu n’as même pas l’accent du sud !
Je crois que je ne l’ai jamais eu ! (rires) Je suis parti tôt pour Monaco, et là-bas il y avait beaucoup de joueurs de Paris, de la région parisienne, donc forcément, pas d’accent !
Si tu n’avais pas été footballeur, qu’aurais-tu fait ?
C’est vraiment la question à laquelle je n’arriverai pas à répondre ! J’ai eu mon bac, et j’ai signé mon premier contrat professionnel tout de suite après, je n’ai donc pas pu lier foot et études parce que j’ai mis beaucoup d’investissement et d’espoir dans le fait d’être footballeur professionnel confirmé, de vivre de ça. Depuis tout petit, vers l’âge de 3 ou 4 ans, j’ai cette idée de devenir footballeur. Je jouais souvent avec mon frère, mon père m’a inscrit dans un club, à l’ASPTT Toulon. Plus tard, j’ai rejoint Monaco, cela prenait un peu plus d’ampleur, et c’était le début d’une nouvelle aventure, parce que tout le monde ne réussit pas ! On est tous en compétition, il faut gagner sa place parmi des gens qu’on ne connaît pas au début… On avance petit à petit, on voit ce que ça donne. On est vraiment focalisé sur le foot, comme je le suis désormais sur la saison qui arrive.
O.D.
34ème journée
17/05/2025 Strasbourg - HAC