Nantes - HAC (4-1): la revue de presse
Les réactions dans la presse locale et nationale après la défaite du HAC (4-1) vendredi soir face à Nantes à La Beaujoire lors de la 31ème journée du championnat de France de Ligue 2…
« Le HAC fait pschitt » (Benoît Donckele, Le Havre Presse)
Après que Diallo ait répondu à Sambou lors du premier quart d'heure, les Canaris bénéficiaient rapidement d'un penalty on ne peut plus litigieux. « Une sentence qui avait des allures de compensation », écrit L'Equipe. « Monsieur Lannoy avait en effet accordé un penalty aux Havrais pour une obstruction de Pierre sur Bonnet, donc le talent n’est pas partagé ».

Une faute jugée même « imaginaire » par Benoît Donckele (Le Havre Presse)... Même s'ils étaient menés à l'heure de rejoindre les vestiaires, les « Ciel et Marine » présentaient un visage presque séduisant. « A la pause, il y avait incontestablement matière à y croire, poursuit le journaliste de la presse havraise. Trois minutes après les citrons, il y avait matière à… pleurer »! Les Nantais trouvaient en effet l'ouverture à deux nouvelles reprises: « on avait pourtant hâte d’y être. De voir. Et de savoir surtout si, enfin, les « Ciel et Marine » en auraient suffisamment dans le ventre pour confirmer, loin du Havre, leur double succès acquis face à deux des trois cancres de la classe. Dans l’ambiance glauque de la Beaujoire et devant des Nantais imprévisibles, le défi semblait taillé sur mesure ». Finalement, la déception est de taille.
C'est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres... Pour le site internet du quotidien Ouest-France (www.ouest-france.fr), les joueurs de Baptiste Gentili « ont fait mieux que confirmer (leur succès à Laval) en écrasant Le Havre (4-1). Une victoire qui met les Canaris dans une situation bien paradoxale. Encore à la lutte pour le maintien il y a deux semaines, les Nantais se retrouvent maintenant à seulement six unités de Metz, 3e. Et si tout était encore possible? » L'actuel douzième garde espoir. Avec trois points de plus, le septième doit également le faire.
Arnaud Boubet