Oualid El Hajjam : « Le HAC ? Un top club ! »

Oualid, peux-tu nous raconter ton parcours de footballeur ?
J’ai commencé dans un petit club là où j’habitais, à Châteauroux, puis je suis parti à Déols, une ville voisine. J’ai intégré le Pôle Espoirs de Châteauroux et, à la fin de cette formation, j’ai rejoint le centre de formation du Mans où je suis resté cinq ans, trois en tant qu’aspirant et deux en stagiaire pro. Ensuite, j’ai signé à Amiens, j’y ai connu le National, la Ligue 2, la Ligue 1 avec la fameuse montée historique, puis deux maintiens en Ligue 1. Puis je suis parti à Troyes en Ligue 2, avec une montée et un titre de champion de France de Ligue 2 suivi d’un maintien en Ligue 1. Et me voilà au Havre !

Tu as connu plusieurs montées ! Tu portes bonheur ?
(rires) Oui, j’en ai connu quelques unes, c’est plutôt cool !

Comment se sont noués les contacts avec le HAC ?
Je connaissais Mathieu Bodmer, il connaissait ma mentalité, mon jeu, je le remercie pour la confiance qu’il m’a accordée, tout comme le club, le président, Mohamed El Kharraze, ainsi que le coach, le staff. Le projet présenté est très intéressant en termes de jeu, d’intensité… Tout ce qui est proposé m’a vraiment donné envie de venir, d’essayer d’apporter mon expérience, tout ce que je peux en tout cas pour aider le club à faire du mieux possible.

De l’extérieur, quelle image avais-tu du HAC ?
C’est un top club de Ligue 2, il y a des infrastructures que certains clubs de Ligue 1 ne possèdent pas, c’est un club réputé en France, voire même dans le monde entier avec tous les joueurs qui y sont passés ! Des Pogba, des Lassana Diarra, de très grands joueurs ! Je n’en ai entendu que du bien, et à chaque fois que j’ai joué contre le HAC, c’était plaisant de venir dans ce stade, dans cet environnement. Quand je suis arrivé, j’ai été agréablement surpris par les structures, c’est un plaisir d’aller chaque jour à l’entraînement.

Quels sont tes défauts et tes qualités ?
Alors, je vais vous laisser les découvrir ! (rires)

Il se dit que tu aurais pu t’orienter vers la médecine plutôt que vers le football…
En effet, je travaillais plutôt bien à l’école, c’était une bonne chose qui m’a permis d’avoir moins de pression dans le foot : je savais que si ça ne marchait pas, j’avais une option à côté. Mais j’ai pu percer dans le foot et m’épanouir dans ce domaine, donc je ne regrette pas !

Propos recueillis par Olivia Detivelle