10 mars 2022
Pape Ibnou Ba: "Pas question d'en rester à deux buts !"
Arrivé le 31 août en manque de préparation, Pape Ibnou Ba n'a pas encore eu avec le HAC le rendement qu'il attendait. Pour autant l'attaquant havrais ne compte pas rester avec un compteur bloqué à deux buts alors qu'il en avait inscrit 14 la saison dernière avec Niort. Interview…

Pape, le HAC semble avoir retrouvé des couleurs après ses deux derniers succès face à Nancy et QRM.
Oui, le début d’année fut difficile, mais la victoire face à Nancy nous a permis de briser cette spirale. Nous n’avons jamais baissé les bras car nous savons que nous pouvons faire quelque chose dans ce championnat. J’espère que ces victoires vont nous permettre d’enclencher une nouvelle dynamique.
La défense était moins le point fort du HAC ces dernières semaines. Les deux clean sheets face à Nancy et QRM semblent indiquer une solidité retrouvée.
Dernièrement, nous avons en effet pris beaucoup de buts, et dans le même temps nous avions du mal à en marquer. Cela n’est pas seulement la faute des défenseurs, c’est la faute de tous, à commencer par nous, les attaquants, qui sommes aussi les premiers défenseurs. Après Toulouse, nous nous sommes parlé car cela ne pouvait pas continuer ! Les deux clean sheets face à Nancy et QRM montrent que nous avons bien travaillé sur ce secteur. Si ces points nous permettent de nous relancer, ne pas prendre de but fait aussi beaucoup de bien moralement car notre mauvaise série devenait éprouvante.
Le HAC est sixième et toujours à la poursuite du Top 5, à six points devant. Pour autant, tout reste ouvert pour cette fin de saison !
Oui, rien n’est encore joué, il reste 12 matchs pour tout donner, nous venons de nous remettre dans la bonne direction, nous restons à l’affût ! Le pire serait de n’avoir plus rien à espérer, il est donc très important de rester dans la course. Même si nous avons 6 points de retard, il peut encore se passer beaucoup de choses et personne devant n’est à l’abri d’une mauvaise série comme celle que nous avons connue en ce début d’année 2022.
Tu as participé en janvier à la CAN avec la Mauritanie, est-ce important de disputer au moins une fois cette compétition pour un joueur africain ?
C’est important de jouer aussi avec l’équipe nationale, je n’ai pas eu la chance de jouer pour le Sénégal, mais j’ai eu cette possibilité avec la Mauritanie et j’en suis content. Disputer une compétition comme la CAN permet de gagner en expérience, de voir autre chose. Depuis que je joue au foot, j’ai toujours rêvé de jouer une CAN !
Pourquoi avoir choisi la Mauritanie pour participer à cette compétition ?
J’y ai de la famille et cela fait trois ans que la sélection mauritanienne me propose de jouer. J’en ai parlé avec mes parents, ils m’ont encouragé à prendre ma chance car j’avais été un peu déçu par la sélection sénégalaise. Lorsque je jouais là-bas et que j’avais terminé meilleur buteur du championnat avec Saint-Louis, je n’avais pas été appelé en sélection, alors qu’habituellement, le meilleur buteur en fait partie.
Ton retour au Havre et la transition t’ont semblé difficiles ?
Lorsque je suis revenu de la CAN, j’étais bien, j’avais joué tous les matchs, physiquement j’étais prêt, mais avec le changement de climat, j’ai eu du mal à me réadapter. Je suis maintenant revenu à mon meilleur niveau, prêt à aider l’équipe à atteindre ses objectifs.
Quatorze buts la saison passée avec Niort, seulement deux sur une demi-saison avec le HAC, comment expliquer cette différence ?
Je voulais quitter Niort dès l’intersaison pour débuter cette saison avec mon nouveau club, mais cela n’a pas pu se faire. J’ai donc repris la préparation et joué les premières journées avec Niort. Mais pour être honnête, ma tête n’était plus là-bas et j’ai malgré moi négligé ma préparation. Lorsque je suis arrivé au HAC, j’avais pas mal de retard sur le plan physique. Je suis persuadé que si j’avais pu faire ma préparation cet été avec le HAC, apprendre dans le même temps à connaître mes partenaires, ma saison n’aurait pas du tout été la même car ces étapes sont fondamentales avant d’aborder un championnat. Aujourd’hui, je paie cash cette situation. Mais je veux rassurer tout le monde, je travaille dur à l’entraînement pour aider l’équipe et retrouver ma confiance. N’être qu’à 2 buts à ce stade de la saison ne me convient pas du tout, cela m’impacte même dans ma vie de tous les jours. Oui, j’ai inscrit 14 buts la saison passée alors pas question de rester à 2 cette année. Il reste 12 matchs pour changer cela !
Sur un plan personnel et six mois après ton arrivée au Havre, comment te sens-tu ici ?
De ce côté-là, tout va bien, je me sens bien dans cette ville que je connais maintenant parfaitement, et, pour un sportif, être bien dans son environnement quotidien est fondamental pour être performant sur le terrain.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Oui, le début d’année fut difficile, mais la victoire face à Nancy nous a permis de briser cette spirale. Nous n’avons jamais baissé les bras car nous savons que nous pouvons faire quelque chose dans ce championnat. J’espère que ces victoires vont nous permettre d’enclencher une nouvelle dynamique.
La défense était moins le point fort du HAC ces dernières semaines. Les deux clean sheets face à Nancy et QRM semblent indiquer une solidité retrouvée.
Dernièrement, nous avons en effet pris beaucoup de buts, et dans le même temps nous avions du mal à en marquer. Cela n’est pas seulement la faute des défenseurs, c’est la faute de tous, à commencer par nous, les attaquants, qui sommes aussi les premiers défenseurs. Après Toulouse, nous nous sommes parlé car cela ne pouvait pas continuer ! Les deux clean sheets face à Nancy et QRM montrent que nous avons bien travaillé sur ce secteur. Si ces points nous permettent de nous relancer, ne pas prendre de but fait aussi beaucoup de bien moralement car notre mauvaise série devenait éprouvante.
Le HAC est sixième et toujours à la poursuite du Top 5, à six points devant. Pour autant, tout reste ouvert pour cette fin de saison !
Oui, rien n’est encore joué, il reste 12 matchs pour tout donner, nous venons de nous remettre dans la bonne direction, nous restons à l’affût ! Le pire serait de n’avoir plus rien à espérer, il est donc très important de rester dans la course. Même si nous avons 6 points de retard, il peut encore se passer beaucoup de choses et personne devant n’est à l’abri d’une mauvaise série comme celle que nous avons connue en ce début d’année 2022.
Tu as participé en janvier à la CAN avec la Mauritanie, est-ce important de disputer au moins une fois cette compétition pour un joueur africain ?
C’est important de jouer aussi avec l’équipe nationale, je n’ai pas eu la chance de jouer pour le Sénégal, mais j’ai eu cette possibilité avec la Mauritanie et j’en suis content. Disputer une compétition comme la CAN permet de gagner en expérience, de voir autre chose. Depuis que je joue au foot, j’ai toujours rêvé de jouer une CAN !
Pourquoi avoir choisi la Mauritanie pour participer à cette compétition ?
J’y ai de la famille et cela fait trois ans que la sélection mauritanienne me propose de jouer. J’en ai parlé avec mes parents, ils m’ont encouragé à prendre ma chance car j’avais été un peu déçu par la sélection sénégalaise. Lorsque je jouais là-bas et que j’avais terminé meilleur buteur du championnat avec Saint-Louis, je n’avais pas été appelé en sélection, alors qu’habituellement, le meilleur buteur en fait partie.
Ton retour au Havre et la transition t’ont semblé difficiles ?
Lorsque je suis revenu de la CAN, j’étais bien, j’avais joué tous les matchs, physiquement j’étais prêt, mais avec le changement de climat, j’ai eu du mal à me réadapter. Je suis maintenant revenu à mon meilleur niveau, prêt à aider l’équipe à atteindre ses objectifs.
Quatorze buts la saison passée avec Niort, seulement deux sur une demi-saison avec le HAC, comment expliquer cette différence ?
Je voulais quitter Niort dès l’intersaison pour débuter cette saison avec mon nouveau club, mais cela n’a pas pu se faire. J’ai donc repris la préparation et joué les premières journées avec Niort. Mais pour être honnête, ma tête n’était plus là-bas et j’ai malgré moi négligé ma préparation. Lorsque je suis arrivé au HAC, j’avais pas mal de retard sur le plan physique. Je suis persuadé que si j’avais pu faire ma préparation cet été avec le HAC, apprendre dans le même temps à connaître mes partenaires, ma saison n’aurait pas du tout été la même car ces étapes sont fondamentales avant d’aborder un championnat. Aujourd’hui, je paie cash cette situation. Mais je veux rassurer tout le monde, je travaille dur à l’entraînement pour aider l’équipe et retrouver ma confiance. N’être qu’à 2 buts à ce stade de la saison ne me convient pas du tout, cela m’impacte même dans ma vie de tous les jours. Oui, j’ai inscrit 14 buts la saison passée alors pas question de rester à 2 cette année. Il reste 12 matchs pour changer cela !
Sur un plan personnel et six mois après ton arrivée au Havre, comment te sens-tu ici ?
De ce côté-là, tout va bien, je me sens bien dans cette ville que je connais maintenant parfaitement, et, pour un sportif, être bien dans son environnement quotidien est fondamental pour être performant sur le terrain.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC