Portrait de Havraises : Aminata Sall, collaboratrice du HAC

Depuis combien de temps travailles-tu au HAC ?
J’ai commencé en avril 2012 par un stage de deux ans, pour la validation de mon Master 1 Management et Marketing du Sport pro. J’ai enchaîné avec le Master 2 pour la saison 2012-2013. J’ai commencé avec tout ce qui était vente avec le spectacle inaugural du Stade Océane, puis France – Uruguay et les 140 ans. J’ai donc peu connu Deschaseaux, j’ai dû faire deux matches

La première fois que tu es venue à Deschaseaux, c’était quand ?
C’était pour un rapport dans le cadre de mes études, une enquête sur le comportement des spectateurs lors d’un match, et j’avais choisi le stade Deschaseaux. C’était en 2010. Avant, je n’y étais jamais venue, je ne suis pas originaire de la région havraise. Mais je ne me souviens pas bien du match, puisque j’étais sur cette enquête pour mes études ! Je me souviens surtout des deux derniers de la saison 2011-2012, les deux derniers à Deschaseaux, contre Amiens et contre Angers.

As-tu toujours baigné dans le foot ?
Oui, depuis toute petite. Mon père est fada de Marseille ! En tant que sénégalais, il a suivi un peu Pape Diouf, d’où le fait que beaucoup de Sénégalais soient pour Marseille. Dans la famille, il y a de tout en termes de supporters ! Et je jouais au foot avec mes frangins, même si je n’ai jamais signé dans un club. Il n’y a qu’à la fac où j’étais en sport universitaire et je faisais du futsal. Il m’arrive de jouer avec mes collègues, parfois, à l’Arena Five !

Ce n’était donc pas un hasard que tu travailles dans un club !
J’avais la passion du sport. Arrivée au lycée, je savais que je voulais faire prof de sport. Même si on me disait qu’il n’y avait pas de débouché ! Je suis restée en STAPS jusqu’à la licence, puis j’ai bifurqué vers le management du sport. Ce qui m’a amenée ici ! Et je ne le regrette pas ! (rires)

Qu’aimes-tu au stade ?
L’organisation ! Comme je travaille au service billetterie, j’aime voir le rendu du stade une fois les spectateurs présents ! Il y a cette adrénaline du fait d’avoir réussi à remplir les tribunes. On a galéré des années, et là, le public vient vers nous ! C’est beaucoup moins dur en Ligue 1.

Qu’as-tu ressenti la saison dernière ?
Cette adrénaline est montée au fur et à mesure. Quand on a fait les guichets fermés par exemple contre Bordeaux, on s’est dit : « Ah oui, on peut faire ça avec le HAC ! » Personnellement, je n’avais jamais été habituée à ça !

Cette montée est donc aussi un bonheur pour les salariés !
Oui, c’est une récompense ! Je pense que les gens ne se rendent pas compte… ça fait du bien !

As-tu un petit message à faire passer au public ?
De ne rien lâcher ! D’être toujours là ! Parfois, c’est compliqué pour les joueurs, pour tout le monde, mais on a besoin de lui.

Propos recueillis par O.D

Photo Emmanuel Lelaidier