Portrait de Havraises : Elisa Duval, supportrice du HAC

Depuis combien de temps viens-tu au HAC ?
Ça remonte à un petit temps ! Mon premier abonnement date de 2011, j’avais 12, 13 ans. J’étais déjà allée voir des matches avec mon père, mes frères… Et j’ai toujours été abonnée dans le kop.

Te souviens-tu de ton premier match ?
Je me rappelle que j’avais eu des places avec l’école, j’avais 8 ans. C’était à Deschaseaux, et si je ne me souviens ni de l’adversaire ni du score, j’en garde un très bon souvenir.

Qu’est-ce qui t’a amenée vers le foot ?
C’est familial. C’est grâce à mes frères, qui jouaient au foot dans le jardin, qui étaient abonnés au HAC. C’est comme ça que je me suis intéressée, j’ai aimé le foot et le HAC. J’ai même joué une saison avec Gonfreville-l’Orcher, j’avais 16 ans, et à l’époque il n’y avait pas encore la section féminine au HAC. J’avais envie de jouer, même si mes parents au départ ne voulaient pas trop !

Suis-tu l’actualité du foot ?
Oui, je regarde beaucoup l’équipe de France, mais aussi, quand j’en ai la possibilité, la Ligue des Champions, l’Europa League, la Coupe de France…

Ça te viendrait à l’idée de supporter un autre club que le HAC ?
Ah non, je ne pense pas ! C’est le club local, et celui qui m’intéresse !

Quel est ton meilleur souvenir avec le HAC ?
La saison dernière ! C’est ma meilleure saison en tant qu’abonnée, c’est la série de 32 matches sans défaite… et la montée !

Qu’aimes-tu au stade ?
L’ambiance ! Evidemment, ces dernières années au Stade Océane, ce n’était pas comme maintenant… Mais l’ambiance fait toute la différence. J’étais là quand on était 3000 dans le stade, alors aujourd’hui que nous sommes 22000 à tous les matches…

As-tu un message pour le public havrais ?
De continuer à venir au stade, d’encourager, de soutenir le club, les joueurs. C’est important, il faut faire durer ces moments.

Encouragerais-tu les femmes à venir au stade ?
Bien sûr ! Si elles aiment le foot, qu’elles viennent chanter, applaudir. Rien ne peut les empêcher de venir ! Il y a d’ailleurs de plus en plus de femmes, je le vois au fil des années. La section féminine, la Coupe du monde 2019, cela a joué aussi. Beaucoup de copines me demandent encore comment je peux aimer autant le foot ! Des gens associent encore beaucoup le foot aux garçons, au sport d’hommes. Il y a encore du boulot ! Même s’il y a des progrès qui se ressentent.

Propos recueillis par O.D.

Photo Emmanuel Lelaidier