1 mars 2021
Prêts à soulever des montagnes ?

Fin de série : les Havrais se sont donc inclinés samedi à Pau (2-0), mettant un terme à sept matches consécutifs sans défaite. Et encaissant leurs premiers buts à l’extérieur en 2021. Mais, éternel recommencement, quand une série se termine, elle laisse place à une nouvelle… Et le premier épisode de celle-ci met en scène de sacrés personnages : les Grenoblois, des Alpins chasseurs du trio de tête composé dans l’ordre de Troyes, Clermont et Toulouse.
Quatrièmes avec 49 points, à trois unités des deuxième et troisième places, les hommes de Philippe Hinschberger jouent donc les premiers rôles depuis le début de saison. Guère étonnant au regard de la qualité de cette troupe qui récite avec brio un football agréable et au sein de laquelle se détachent quelques premiers prix d’interprétation, comme Djitté, meilleur buteur du club (sept buts), Benet (cinq buts, cinq passes décisives) ou encore Ravet (quatre buts, quatre passes décisives). L’absence de ce dernier pour une lésion au mollet, a peut-être pesé lourd dans la contre-performance des Isérois samedi à domicile devant Niort (1-1, avec une égalisation de Djitté dans les dernières minutes). Ceux-ci semblent d’ailleurs présenter un double visage, tels Janus, le dieu des commencements et des fins (on y revient !) : une première mi-temps quelconque, une seconde beaucoup plus aboutie. La blessure de Loïc Nestor, formé à la Cavée, est peut-être aussi pour quelque chose dans ce récent manque de régularité qui reste toutefois très relatif. A noter que le gardien titulaire, Maubleu, est lui aussi blessé, remplacé par Salles depuis un mois, ce qui n’empêche nullement les Grenoblois de posséder la deuxième meilleure défense du championnat, avec seulement 22 buts encaissés.
Ceci dit, les Havrais ont certainement encore en tête le scénario de l’aller où, diminués par beaucoup d’absences et trop timorés en première période, ils s’étaient inclinés 2 à 1 au stade des Alpes. Après la défaite de samedi au pied des Pyrénées, voilà de quoi alimenter un orgueil certain et donner envie de soulever des montagnes…
O.D.
Quatrièmes avec 49 points, à trois unités des deuxième et troisième places, les hommes de Philippe Hinschberger jouent donc les premiers rôles depuis le début de saison. Guère étonnant au regard de la qualité de cette troupe qui récite avec brio un football agréable et au sein de laquelle se détachent quelques premiers prix d’interprétation, comme Djitté, meilleur buteur du club (sept buts), Benet (cinq buts, cinq passes décisives) ou encore Ravet (quatre buts, quatre passes décisives). L’absence de ce dernier pour une lésion au mollet, a peut-être pesé lourd dans la contre-performance des Isérois samedi à domicile devant Niort (1-1, avec une égalisation de Djitté dans les dernières minutes). Ceux-ci semblent d’ailleurs présenter un double visage, tels Janus, le dieu des commencements et des fins (on y revient !) : une première mi-temps quelconque, une seconde beaucoup plus aboutie. La blessure de Loïc Nestor, formé à la Cavée, est peut-être aussi pour quelque chose dans ce récent manque de régularité qui reste toutefois très relatif. A noter que le gardien titulaire, Maubleu, est lui aussi blessé, remplacé par Salles depuis un mois, ce qui n’empêche nullement les Grenoblois de posséder la deuxième meilleure défense du championnat, avec seulement 22 buts encaissés.
Ceci dit, les Havrais ont certainement encore en tête le scénario de l’aller où, diminués par beaucoup d’absences et trop timorés en première période, ils s’étaient inclinés 2 à 1 au stade des Alpes. Après la défaite de samedi au pied des Pyrénées, voilà de quoi alimenter un orgueil certain et donner envie de soulever des montagnes…
O.D.
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