Rennes - HAC : la revue de presse.

« Les Bretons n'ont vraiment joué qu'une grosse demi-heure, mais cela aurait dû leur suffire pour plier l'affaire », explique Raphaël Raymond dans les colonnes de L'Equipe. Trois grosses occasions: « cette reprise un peu molle de Pagis qu'Hénin écarte sur sa ligne à la suite d'une sortie ratée de Revault », l'action du but, conclue par Briand « après s'être appuyé sur Pagis » et avoir enchaîné « dribble extérieur » et « frappe du gauche », et, enfin, ce centre « nettement moins précis au moment de servir Pagis », idéalement placé devant le but à moitié vide, de ce même Briand.

« Secoués mais pas sonnés, les Ciel et Marine s'en remettaient à leur sens du jeu pour redistribuer les cartes. Reprise en main par un Gillet souverain, la défense devenait un mur », note Benoît Donckele dans Havre Dimanche. « Encore une fois, Lesage impressionnait », « auteur de son deuxième but de la saison, d'un coup de tête au deuxième poteau, à la réception d'un corner d'ABI ».

Le Journal du Dimanche ironise le tout: « Jimmy Briand savourait encore son premier but de la saison quand il s'oublia sur un corner et laissa Lesage filer au second poteau. C'était peut-être la flemme après tout. Mais surtout du gâteau pour Jean-Mich, qui a la tête dure ».

Nicolas Carnec, dans la presse bretonne (Ouest France) déplore « la pauvreté du jeu rennais en seconde période ». Guy Lacombe s'exprime dans ces colonnes, et explique ce triste résultat (pour Rennes!) par une solide opposition normande: « on est tombé sur une bonne équipe du Havre, très bien organisée ».

L'équipe rennaise « s'est souvent approchée du but normand mais elle n'a jamais causé de frayeurs considérables au gardien havrais ». La faute à un bloc défensif on ne peut plus efficace: « la coquille havraise s'était refermée ». Et pour cause, les hommes de Jean Marc Nobilo ne voulaient surtout pas repartir bredouilles: « le HAC s'accrochait à son point, le premier à l'extérieur en L1 cette saison ». Raphaël Raymond (L'Equipe) explique même que les Bretons « auraient pu subir leur premier revers à domicile si Gillet, seul au six mètres, avait cadré sa frappe »... Pour conclure, « Le Havre a laissé une bien meilleure impression que Rennes hier ».

« Empêtrés dans un jeu stéréotypé », les Rennais piétinnaient, « ne se créant aucune occasion nette en seconde période ». (Aujourd'hui en France)

Le mot de la fin revient à Benoît Donckele dans Havre Dimanche: « Alors évidemment, au coup de sifflet final, ils eurent le point modeste. Après avoir souvent serré les fesses, ils n'avaient plus la force de lever les bras »!

Arnaud Boubet