Saint-Etienne - HAC (2-0): la revue de presse

Même si les Verts n'ont pas beaucoup frissoné durant cette rencontre, un score de parité se dessinait de minutes en minutes en cours de deuxième période: « on a longtemps cru que les deux équipes se sépareraient sur un score nul et vierge ». (Le 10 Sport)

Un brin contradictoire, Aujourd'hui en France réplique: « Saint-Etienne ouvre enfin le score après un nombre d'occasions incalculables ».

« A scénario déroutant, dénouement étonnant. C'est au moment où les Stéphanois commençaient à se gratter la tête pour savoir s'ils prendraient enfin la clef des champs qu'ils ont enfin ouvert la marque ». (Eric Champel, L'Equipe)

Pire encore: non seulement les joueurs d'Alain Perrin trouvaient l'ouverture au moment où on leur reprochait une panne d'inspiration, mais en plus « au cours d'une seconde période où les Havrais semblaient enfin prendre le jeu à leur compte » (Patrice Schuber, Aujourd'hui Sport)

« Sans être vert de rage ni rouge de honte, le club doyen, dans le dernier quart d'heure, est donc tombé ». Néanmoins, un motif de satisfaction est à dégager de ce déplacement infructueux: « au moins le courage y était. Par les temps qui courent, c'était déjà beaucoup ». (Benoît Donckele, Havre Dimanche)

Le Journal du Dimanche s'enlise parfois dans son ton décalé: « Qu'à fait Police? Pas la moindre interpellation ». Pour définir les lignes arrières normandes, l'hebdomadaire ne prend pas de pincettes: « Incroyable, les Verts décrochent une deuxième victoire de suite! Pas si étonnant que ça en fait puisque c'est Le Havre, Prix Nobel de l'ouverture, qui se présentait ».

Dans les colonnes de L'Equipe, « Alain Perrin a relativisé la deuxième victoire d'affilée des Verts en L1, acquise contre une équipe aux abois ». Citation choisie: « une équipe européenne se doit de produire du jeu. Mais cela n'était que Le Havre »... Les joueurs de Nobilo apprécieront!

Les Stéphanois « respirent mieux que leurs adversaires, de plus en plus relégables ». (Patrice Schuber, Aujourd'hui Sport)