Troyes - HAC : 4 - 1

Sonnés, les Ciel et Marine l’étaient à la fin du match contre Troyes. On le serait à moins. Dans une première période totalement maîtrisée, les Havrais ont ouvert le score à la 23’ grâce à l’inévitable Hoarau auteur d’un 21e but magnifique autant dans sa finition que dans sa conception où Anin s’est transformé en passeur décisif.

Les Troyens accusèrent le coup et ne sont jamais parvenus à troubler la vigilance de Christophe Revault qui passa une première mi-temps relativement tranquille pour lui et sa défense. Au retour des vestiaires, les hommes de Denis Troch montrèrent un autre visage, moins timide. De son côté le HAC perdit Abasse Ba pour un problème à la cuisse 53’.

L’expérience du défenseur havrais allait cruellement faire défaut mais cela personne ne le savait encore car si l’Estac poussait davantage, il y avait une bonne organisation défensive côté havrais pour stopper les attaques adverses. On s’approche du dernier quart d‘heure et chacun dan son coin sans vraiment le dire pense que le AC file vers sa dixième victoire à l’extérieur.
    
Arrive alors cette 73’, celle là même où tout va changer. Une percée de Obbadi qui fait feinte de corps et s'efface pour un tir de Moro va permettre au public du stade de l’Aube d’y croire à nouveau. Les Havrais accusent le coup à leur tour mais on se dit qu’un match-nul contre le troisième n’est pas une si mauvaise opération que cela.

Mais lorsque l’arbitre indique logiquement le point de penalty à la suite d’une main de Hénin, cette fois, c’est la consternation qui se lit sur les visages des Hacmen. Noro marque et sera imité trois minutes plus tard par Danic qui profite d’un placement avancé de notre gardien pour le tromper d’une frappe aérienne.

Le stade de l’Aube chavire de bonheur. Leurs protégés vont battre le leader, s’en rapprocher au classement et surtout distancer Bastia, le quatrième. Et pour conclure en beauté cette soirée, les hommes de Denis Troch vont marquer un ultime but, un chef d’œuvre de frappe d’Obbadi qui laisse Revault sur place. Il était temps que cela s’arrête car il y a des soirs…