Valenciennes - HAC (3-2): la revue de presse
« Le Havre n’avait rien à perdre » (Joël Domenighetti, L’Equipe)

Les hommes de Kombouaré n’avaient en effet pas besoin d’une pléiade d’occasions pour passer devant : « Saez, en se jetant sur un centre au cordeau de Mater (41ème), puis Lacourt d’un superbe coup franc du gauche (75ème), ont permis aux Nordistes de reprendre un avantage qu’on pensait décisif (...) mais Diallo et Anin, dans un superbe numéro de duettistes conclu par le second (81ème), redonnaient l’espoir au HAC ». (Matthieu Grégoire, Aujourd’hui Sport)
Face à « des Havrais décomplexés », Valenciennes piétinait, « essoufflé, fébrile, à l’image de Schmitz, qui aurait mérité un carton pour une faute sur Alassane (63ème) ». Si Joël Domenighetti (L’Equipe) n’oublie pas ce fait de jeu, il ne précise toutefois pas que le Brésilien aurait surtout du être expulsé !
Encore une fois, le génial 10 Sport n’a pas vu le même match : « par deux fois, les protégés de Frédéric Hantz sont revenus au score »... Deux buts jugés « heureux, avec l’aide des poteaux ». Saez n’en a t-il pas fait autant ?
« Des arrêts de jeu qui compteront » (Aujourd’hui en France)

Il est vrai qu’un point n’aurait pas changé la situation au classement, mais cela aurait au moins donné du baume au coeur aux Havrais pour les dix derniers matches. « Mais un point en Ligue 1, cela se mérite. Et hier soir, si la prestation présentée n’eut pas les contours d’une déchéance collective, la naïveté défensive des Havrais fut criante. Une absence de Marange sur le premier but de Valenciennes, une hésitation de Sambou sur le troisième, et c’est une soirée qui se terminait sur la colère du président Louvel ». (Benoît Donckele, Havre Dimanche)
Le Journal du Dimanche conclut : « dernier quart d’heure, tout s’emballe. Et pour changer, c’est le HAC qui trinque. Les trop polis Revault et Sambou n’avaient qu’à pas jouer au « Vas-y, je t’en prie... Non non je n’en ferai rien » dans la surface et le temps additionnel » !
Arnaud Boubet