7 août 2008
Vikash Dhorassoo et Christophe Revault se souviennent…
L’un vient de mettre un terme à sa brillante carrière (Vikash), l’autre est revenu dans son club formateur la saison dernière (Christophe), les deux se sont rencontrés mercredi à Saint Laurent pour parler du « bon vieux temps ». Interview croisée.
De quoi parlez-vous quand vous vous rencontrez ?
Vikash : « De l’ancien temps mais lui (Christophe) joue encore… Il a de la chance. » (Sourire !)
De bons souvenirs, je suppose ?
Christophe : « Que des bons souvenirs puisque c’est le moment où l’on a appris notre métier et où l’on est devenu professionnel. »

Vous souvenez-vous du début de carrière de l’autre ?
Vikash : « Je me souviens de Christophe faisant un match incroyable au PSG, son premier match. Il avait eu neuf dans l’Equipe et le HAC avait perdu (1-0) sur un « vieux » corner…
Christophe : « Je me souviens des débuts, bien sûr, quand on était une bande de jeunes avec Vikash, Ibou (Ibrahim Ba)… J’ai plus de mauvais souvenirs par la suite lorsque j’ai rencontré Vikash lorsqu’il était à Lyon, il profitait de jouer contre moi pour augmenter son quota de buts. » (Rire !)
Vikash : « C’est vrai ! Je me souviens t’avoir mis un but de fou à Gerland. J’ai mis un but dans ma carrière (Rire !) et je l’ai mis contre lui. »
Christophe : « Au match retour au Stadium, tu m’en avais planté un aussi, une frappe, poteau rentrant. »
Vikash : « Ah oui, c’est vrai ! »
Et aujourd’hui, des années plus tard, vous en discutez, ici, au HAC, en quelque sorte chez vous ?
Vikash : « Oui. Christophe, lui, est revenu dans son club formateur. Moi, on me l’a proposé à un certain moment, je ne l’ai pas fait. C’est comme ça, mais ça doit être super de rejouer à Deschaseaux. »
Christophe : « Ca fait toujours extrêmement plaisir de rencontrer d’ « anciens » collègues avec lesquels j’ai débuté ma carrière ici à Saint Laurent même si avant on s’entraînait à la Cavée. A titre perso, cela me fait bizarre de rencontrer des collègues plus jeunes que moi qui ont déjà arrêté. » (Éclat de rire de Vikash !)
Vikash : « Les gardiens durent plus longtemps. »
C’est vrai que les gardiens durent plus longtemps.
Christophe : « En principe oui mais il y en a qui arrête de bonne heure. C’est vrai qu’on a un poste qui nous permet d’aller plus loin mais je pense que si Vikash n’avait pas eu ce problème de cheville, il serait encore dans le circuit. »
Es-tu surpris de voir Christophe encore au top aujourd’hui ?
Vikash : « L’avantage pour les gardiens est de pouvoir être au top pendant plus longtemps que les joueurs de champ. Nous, les milieux de terrains, dès que l’on perd un peu de vitesse, ça se complique. Les gardiens, ils s’en sortent toujours. Christophe, il est grand, il est balaise, il fait des supers arrêts, et il fait peur dans le but (Rire !), c’est normal qu’il en soit là aujourd’hui. »
Vikash, franchement, le terrain ne te manque pas ?
Vikash : « En ce moment, je suis triste car c’est la première année que je ne suis pas dans le début de saison mais ça va passer. »
Quel est votre meilleur souvenir à tous les deux au HAC ?
Christophe : « Il y en a eu beaucoup mais je souviens notamment mais je me souviens d’une semaine exceptionnelle pour le HAC où l’on avait eu de déplacement à trois jours d’intervalle, Bordeaux puis Monaco et le Président Hureau s’était enflammé sur les primes de matches ne croyant pas qu’on allait faire le coup des deux match et on l’ait fait. Donc, cela doit être les plus grosses primes que Jean-Pierre Hureau nous ait versées de toute sa présidence.
Vikash : (Rire !) C’est certainement la plus mauvaise semaine de Jean-Pierre Hureau. Non, sérieusement, il était heureux car c’était exceptionnel pour le HAC de s’offrir dans la même semaine Bordeaux et Monaco à l’extérieur. Je me souviens des saisons où l’on se sauvait à la dernière journée. L’ambiance était géniale.
Vikash : « Je me souviens de Christophe faisant un match incroyable au PSG, son premier match. Il avait eu neuf dans l’Equipe et le HAC avait perdu (1-0) sur un « vieux » corner…
Christophe : « Je me souviens des débuts, bien sûr, quand on était une bande de jeunes avec Vikash, Ibou (Ibrahim Ba)… J’ai plus de mauvais souvenirs par la suite lorsque j’ai rencontré Vikash lorsqu’il était à Lyon, il profitait de jouer contre moi pour augmenter son quota de buts. » (Rire !)
Vikash : « C’est vrai ! Je me souviens t’avoir mis un but de fou à Gerland. J’ai mis un but dans ma carrière (Rire !) et je l’ai mis contre lui. »
Christophe : « Au match retour au Stadium, tu m’en avais planté un aussi, une frappe, poteau rentrant. »
Vikash : « Ah oui, c’est vrai ! »
Et aujourd’hui, des années plus tard, vous en discutez, ici, au HAC, en quelque sorte chez vous ?
Vikash : « Oui. Christophe, lui, est revenu dans son club formateur. Moi, on me l’a proposé à un certain moment, je ne l’ai pas fait. C’est comme ça, mais ça doit être super de rejouer à Deschaseaux. »
Christophe : « Ca fait toujours extrêmement plaisir de rencontrer d’ « anciens » collègues avec lesquels j’ai débuté ma carrière ici à Saint Laurent même si avant on s’entraînait à la Cavée. A titre perso, cela me fait bizarre de rencontrer des collègues plus jeunes que moi qui ont déjà arrêté. » (Éclat de rire de Vikash !)
Vikash : « Les gardiens durent plus longtemps. »
C’est vrai que les gardiens durent plus longtemps.
Christophe : « En principe oui mais il y en a qui arrête de bonne heure. C’est vrai qu’on a un poste qui nous permet d’aller plus loin mais je pense que si Vikash n’avait pas eu ce problème de cheville, il serait encore dans le circuit. »
Es-tu surpris de voir Christophe encore au top aujourd’hui ?
Vikash : « L’avantage pour les gardiens est de pouvoir être au top pendant plus longtemps que les joueurs de champ. Nous, les milieux de terrains, dès que l’on perd un peu de vitesse, ça se complique. Les gardiens, ils s’en sortent toujours. Christophe, il est grand, il est balaise, il fait des supers arrêts, et il fait peur dans le but (Rire !), c’est normal qu’il en soit là aujourd’hui. »
Vikash, franchement, le terrain ne te manque pas ?
Vikash : « En ce moment, je suis triste car c’est la première année que je ne suis pas dans le début de saison mais ça va passer. »
Quel est votre meilleur souvenir à tous les deux au HAC ?
Christophe : « Il y en a eu beaucoup mais je souviens notamment mais je me souviens d’une semaine exceptionnelle pour le HAC où l’on avait eu de déplacement à trois jours d’intervalle, Bordeaux puis Monaco et le Président Hureau s’était enflammé sur les primes de matches ne croyant pas qu’on allait faire le coup des deux match et on l’ait fait. Donc, cela doit être les plus grosses primes que Jean-Pierre Hureau nous ait versées de toute sa présidence.
Vikash : (Rire !) C’est certainement la plus mauvaise semaine de Jean-Pierre Hureau. Non, sérieusement, il était heureux car c’était exceptionnel pour le HAC de s’offrir dans la même semaine Bordeaux et Monaco à l’extérieur. Je me souviens des saisons où l’on se sauvait à la dernière journée. L’ambiance était géniale.
Propos recueillis par Pascal Leclerc