Walid Mesloub : « me donner à fond tous les jours »
Troisième et dernière recrue du HAC pour ce mercato d’hiver, Walid Mesloub arrive au club avec une motivation énorme afin de relever un défi qui l’est tout autant…
Ça c’est vraiment très bien passé, j’ai été très bien accueilli, tant par les joueurs que par le staff. Pour l’entraînement en revanche, nous avons eu des séances qui ont été rendues difficiles par les conditions météo. On a même été obligés de s’entraîner en salle.

Tout cela s’est fait très vite. Je savais que le HAC et d’autres clubs me surveillaient plus ou moins depuis plusieurs mois. A la reprise de l’entraînement avec Istres le 28 décembre, je n’étais vraiment pas dans l’optique de partir et de toute manière, je n’imaginais pas que le club me laisser partir en raison du mauvais classement. Pourtant, mon Président m’a annoncé que le HAC souhaitait me recruter et qu’il était prêt à me laisser partir. J’ai eu ensuite Cédric Daury au téléphone, il m’a convaincu et je n’ai pas hésité. En plus on m’a proposé un contrat de deux ans et demi, je prend cela comme une grosse preuve de confiance que l’on m'accorde. Le HAC est un grand club qui a un vécu, aujourd’hui je suis très heureux d’être là.
Le HAC a comme objectif la montée en Ligue 1, c’est forcément motivant pour toi ?
Je dirais même que c’est très excitant comme défis ! Il y a encore quelques semaines, je jouais pour le maintien, me voici dans un objectif de montée en Ligue 1. J’aborde ça avec sérénité et sans pression. Le HAC peut compter sur moi, je vais me donner à fond tous les jours pour aider l’équipe à atteindre cet objectif. Et sincèrement, pour avoir joué contre le HAC il y a quelques mois avec Istres, je pense qu’on a vraiment les moyens de monter, il y a de bons gars, il n’y a pas de raisons de ne pas y arriver.

Tu as joué presque tous les matches avec Istres, physiquement tu dois être parfaitement affûté ?
Effectivement, physiquement je me sens très bien, mentalement ça va très bien également.
Est-ce difficile tout de même de laisser tes anciens partenaires d’Istres dans une situation délicate au classement ?
Bien sûr, que c’est difficile de les laisser dans cette situation, mais l’occasion était vraiment trop belle. Dans une carrière, il y a souvent des choix difficiles à faire. Mais je leur souhaite de se maintenir et nous de monter !
Il y a quelques saisons encore tu jouais en CFA, quel regard portes-tu sur ta progression ?
Je dirais que ma devise est "ne jamais oublier d’où l’on vient". C’est vrai, il y a 3 ans, je jouais encore en CFA avec le Racing-Levallois. Ma progression a été régulière, du CFA en National avec Istres, du National à la Ligue 2 toujours avec Istres. Passer de la Ligue 2 à la Ligue 1 avec le HAC semble donc un prolongement logique (rire).
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier