Arles Avignon - HAC (1-0) : la revue de presse

« Quatre jours après avoir torpillé Nantes, le HAC, méconnaissable, s'est écroulé face à Arles-Avignon », introduit Benoît Donckele (Le Havre Presse) avant de poursuivre lucidement: « croqués tout cru par les promus, les relégués ont peut-être signé à Avignon leur plus triste prestation loin de Deschaseaux. Une douche froide aussi inattendue que logique tant la copie du HAC, pourtant invaincu à l'extérieur depuis le 18 août, fut brouillonne, dénuée d'inspiration, de solidité et d'efficacité ». Après une première période insignifiante, les « Ciel et Marine » montraient tout de même un visage plus conquérant après la pause: « au pressing, dans les duels, ils montraient quelques crocs, et aux abords de la zone de vérité, Diallo, contré dans le dernier geste (71e), avait au moins le mérite d'essayer. Mais la suite ne fut qu'une domination qualifiée, au mieux de stérile, au pire de totalement désordonnée »...

« La fin de rencontre était compliquée », écrit même le site officiel arlésien (acarlesavignon.fr), « puisque les visiteurs jetaient leurs dernières forces pour égaliser. Mais l'ACA tenait bien un succès qui leur permet de revenir à la hauteur des Havrais sur la troisième marche du podium ».

Raoul Devaux (L'Equipe) approuve: en deuxième période, « Le Havre reprit du poil de la bête. Mais son manque de réalisme lui fut fatal ». Un mal bien connu du HAC, mais pour manquer de réalisme, encore aurait-il fallu se procurer des occasions dignes de ce nom, ce que les « Ciel et Marine » ont peiné à faire ce vendredi. « Arles-Avignon tenait sa victoire à deux mains, et ne la lâcha plus »...

Arnaud Boubet