10 mars 2014
Arnaud a passé l'avant-match avec les Barbarians Havrais 1993
A l'occasion du derby contre le Stade Malherbe de Caen, les BH 93 ont soufflé leurs 20 bougies dans une grande ambiance. Récit.

Il est 18h30, sur le boulodrome qui touche presque la tribune KOP du Stade Jules-Deschaseaux. Le point de rassemblement n'a pas évolué, et il est emblématique. Là, une masse « Ciel et Marine » sourit, chante et trinque. Les drapeaux flottent déjà sur la chaussée, et les voitures ont de plus en plus de mal à se frayer un passage. On aurait pu retrouver cette atmosphère festive dans le cadre d'un derby classique, ou à l'occasion d'un anniversaire célébré contre un club lambda. Sauf qu'aujourd'hui, les BH93 soufflent leurs 20 bougies à l'occasion de la réception du voisin caennais : autant dire qu'il ne manque pas beaucoup de monde dans la troupe, et que la motivation atteint les sommets. L'ambiance aussi, alors que la rencontre débute dans plus d'une heure...
Le cortège prend alors la direction du Stade Océane, à quelques centaines de mètres de là. Les pétards font sursauter, les fumigènes et pots de fumée aux couleurs de rigueur se succèdent pour densifier encore plus l'atmosphère. « L'esprit darasse, comme on appelle ça », expliquera plus tard Mimo. Photos souvenirs devant Deschaseaux, puis sur les marches du parvis du Stade Océane. Yann est là, encore et toujours. Lui qui a connu les toutes premières heures de l'association peut légitimement prendre du recul : « Les festivités ont été préparées par toutes les générations du groupe, et surtout par les plus jeunes, explique-t-il. Pour la plupart, ils ne sont pas plus vieux que le groupe lui-même. C'est une fierté de réunir toutes ces générations. » Puis flash-back... « Les BH, c'est une aventure humaine, une bande de potes au départ. On commence à 10 en tribune, puis 20. Et à l'occasion d'un derby contre Rouen, le Capo prend la parole et c'est 3000 paires de mains qui se lèvent, avec 3000 écharpes. Là, ça a basculé. » Pour décrire l'aventure, le Capo actuel Chris' laisse parler son coeur : « Il s'agit de sincérité et d'amitié, entre des personnes qui viennent de tous les horizons. Ça fait notre force, et ça forme, ça permet de grandir. Personnellement, les Barbarians m'ont tout donné. Si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à eux. » Mimo poursuit : « Que dire ? Que de temps parcouru depuis 1993... Beaucoup de galères, beaucoup de joies, beaucoup de peines aussi... » Des références joyeuses comme la montée en 2008, ou dramatiques comme le décès tragique de l'un des leurs, Dawal, l'année suivante. Ce qui les rassemble ? « On est Havrais, tout simplement. C'est l'amour du maillot, l'amour du club que l'on porte intensément dans notre coeur. »
La masse « Ciel et Marine » rejoint ensuite la tribune pour finir la préparation des nombreuses animations. Le match approche. Les matches, devrait-on dire. « Les gars sont bien en forme, sourit Chris' en évoquant ses amis supporters. Sur le terrain, je ne sais pas ce qui va se passer, mais en tribune, on a déjà gagné... Je connais mes copains, je ne me fais pas de souci de ce côté là. » La suite lui donnera raison.
Arnaud Boubet
Le cortège prend alors la direction du Stade Océane, à quelques centaines de mètres de là. Les pétards font sursauter, les fumigènes et pots de fumée aux couleurs de rigueur se succèdent pour densifier encore plus l'atmosphère. « L'esprit darasse, comme on appelle ça », expliquera plus tard Mimo. Photos souvenirs devant Deschaseaux, puis sur les marches du parvis du Stade Océane. Yann est là, encore et toujours. Lui qui a connu les toutes premières heures de l'association peut légitimement prendre du recul : « Les festivités ont été préparées par toutes les générations du groupe, et surtout par les plus jeunes, explique-t-il. Pour la plupart, ils ne sont pas plus vieux que le groupe lui-même. C'est une fierté de réunir toutes ces générations. » Puis flash-back... « Les BH, c'est une aventure humaine, une bande de potes au départ. On commence à 10 en tribune, puis 20. Et à l'occasion d'un derby contre Rouen, le Capo prend la parole et c'est 3000 paires de mains qui se lèvent, avec 3000 écharpes. Là, ça a basculé. » Pour décrire l'aventure, le Capo actuel Chris' laisse parler son coeur : « Il s'agit de sincérité et d'amitié, entre des personnes qui viennent de tous les horizons. Ça fait notre force, et ça forme, ça permet de grandir. Personnellement, les Barbarians m'ont tout donné. Si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à eux. » Mimo poursuit : « Que dire ? Que de temps parcouru depuis 1993... Beaucoup de galères, beaucoup de joies, beaucoup de peines aussi... » Des références joyeuses comme la montée en 2008, ou dramatiques comme le décès tragique de l'un des leurs, Dawal, l'année suivante. Ce qui les rassemble ? « On est Havrais, tout simplement. C'est l'amour du maillot, l'amour du club que l'on porte intensément dans notre coeur. »
La masse « Ciel et Marine » rejoint ensuite la tribune pour finir la préparation des nombreuses animations. Le match approche. Les matches, devrait-on dire. « Les gars sont bien en forme, sourit Chris' en évoquant ses amis supporters. Sur le terrain, je ne sais pas ce qui va se passer, mais en tribune, on a déjà gagné... Je connais mes copains, je ne me fais pas de souci de ce côté là. » La suite lui donnera raison.
Arnaud Boubet
34ème journée
17/05/2025 Strasbourg - HAC