16 août 2025
AS Monaco - HAC (3-1) : une classe d'écart
Les Hacmen ont été battus par plus forts qu’eux lors de cette reprise du championnat. Pourtant, la partie laisse quelques regrets…

Ce n’était pas l’envie qui leur manquait. Mais malgré toute cette – bonne – volonté, les Hacmen se sont pris les pieds dans le tapis rouge que le stade Louis-II, pour une fois bien garni - saison touristique oblige -, avait déployé à la Ligue 1 McDonald’s. Difficile en effet de résister à la vista de Zakaria et des siens, à leur vitesse d’exécution, à leur réalisme effrayant. La marche menant au sommet du Rocher était trop haute.
Poussés par 280 supporters en parcage visiteurs (un énorme chiffre pour un déplacement si lointain, au-dessus des dernières prévisions), les Hacmen entamaient le match par le bon bout. Celui qui pouvait mener à quelque chose de positif. Cohérents, solides, dans un système incluant Youté en sentinelle, avec la première titularisation en Ligue 1 de Simon Ebonog (le jour de ses 21 ans), une charnière Lloris – Seko, et un Sangante à droite de la défense, les Ciel&Marine tentaient par Soumaré (5e), par Zouaoui (9e), tandis que Minamino (11e) et Biereth (18e) se montraient dangereux. Mais quelques coups du sort allaient faire basculer la partie : alors que le HAC était réduit à dix (blessure d’Ebonog), Golovin, excentré, armait une frappe malencontreusement déviée dans les filets de Diaw par Lloris (1-0, 32e). Logique, bien sûr, au regard du ballon monopolisé par les joueurs d’Adi Hütter, face à des Hacmen se créant des possibilités mais manquant de justesse pour les exploiter. Juste avant la pause, Akliouche touchait le poteau (45e + 3).
Didier Digard (en tribune car suspendu) ne tardait pas à effectuer quelques changements. Dès la 58e, Ebonog et Namli cédaient la place à Doucouré et Samatta. Toutefois, l’Anglais Dier, puissant et quelque peu oublié dans la surface, propulsait le ballon sur Diaw, qui n’y pouvait rien : Monaco faisait le break (2-0, 61e). Pas longtemps ! Car Rassoul Ndiaye inaugurait avec magnificence son numéro 14 tout neuf : alerté par Kechta, il s’offrait un joli petit numéro dans la surface et réduisait l’écart (2-1, 67e).
Le but de l’espoir ? Oui. Mais malheureusement pas assez longtemps : sept minutes plus tard, Akliouche redonnait deux longueurs d’avance aux Monégasques (3-1, 74e). Un score définitif malgré un dernier quart d’heure offensif de la part de Hacmen plus tranchants, au sein desquels les entrées de Kyeremeh et Mambimbi furent remarquées. Le Suisse poussait Hradecky à la parade (80e), tandis que Samatta laissait songeur : les occasions qu’il parvint à se créer (83e, 90e + 7) tout en étant à court physiquement promettent des soirées assurément plus clinquantes…
Dire que ce match face à l’un des ténors du championnat laisse des regrets est-il exagéré ? Non ! Parce que, dans la touffeur monégasque épuisante pour les organismes, le HAC a payé cash des erreurs qu’il savait impardonnables face à l’écurie de course de la Principauté. Parce qu’il signa 4 tirs cadrés contre 3 pour l’ASM. Parce que, avec plus de concentration et de lucidité, le résultat aurait pu être différent. Et ce même si Monaco afficha 74 % de possession…
Cette escale au pied du Rocher, entre les yachts de grand luxe, passée, le HAC, le week-end prochain, retrouvera son port d’attache ! Un Stade Océane que l’on espère vibrant, capricant, exalté à l’idée de cette troisième saison consécutive dans l’élite : il devra jouer son rôle pour en enchaîner une quatrième ! Rendez-vous dimanche 24 août (coup d’envoi à 17 h 15) face au RC Lens.
O.D.
Poussés par 280 supporters en parcage visiteurs (un énorme chiffre pour un déplacement si lointain, au-dessus des dernières prévisions), les Hacmen entamaient le match par le bon bout. Celui qui pouvait mener à quelque chose de positif. Cohérents, solides, dans un système incluant Youté en sentinelle, avec la première titularisation en Ligue 1 de Simon Ebonog (le jour de ses 21 ans), une charnière Lloris – Seko, et un Sangante à droite de la défense, les Ciel&Marine tentaient par Soumaré (5e), par Zouaoui (9e), tandis que Minamino (11e) et Biereth (18e) se montraient dangereux. Mais quelques coups du sort allaient faire basculer la partie : alors que le HAC était réduit à dix (blessure d’Ebonog), Golovin, excentré, armait une frappe malencontreusement déviée dans les filets de Diaw par Lloris (1-0, 32e). Logique, bien sûr, au regard du ballon monopolisé par les joueurs d’Adi Hütter, face à des Hacmen se créant des possibilités mais manquant de justesse pour les exploiter. Juste avant la pause, Akliouche touchait le poteau (45e + 3).
Didier Digard (en tribune car suspendu) ne tardait pas à effectuer quelques changements. Dès la 58e, Ebonog et Namli cédaient la place à Doucouré et Samatta. Toutefois, l’Anglais Dier, puissant et quelque peu oublié dans la surface, propulsait le ballon sur Diaw, qui n’y pouvait rien : Monaco faisait le break (2-0, 61e). Pas longtemps ! Car Rassoul Ndiaye inaugurait avec magnificence son numéro 14 tout neuf : alerté par Kechta, il s’offrait un joli petit numéro dans la surface et réduisait l’écart (2-1, 67e).
Le but de l’espoir ? Oui. Mais malheureusement pas assez longtemps : sept minutes plus tard, Akliouche redonnait deux longueurs d’avance aux Monégasques (3-1, 74e). Un score définitif malgré un dernier quart d’heure offensif de la part de Hacmen plus tranchants, au sein desquels les entrées de Kyeremeh et Mambimbi furent remarquées. Le Suisse poussait Hradecky à la parade (80e), tandis que Samatta laissait songeur : les occasions qu’il parvint à se créer (83e, 90e + 7) tout en étant à court physiquement promettent des soirées assurément plus clinquantes…
Dire que ce match face à l’un des ténors du championnat laisse des regrets est-il exagéré ? Non ! Parce que, dans la touffeur monégasque épuisante pour les organismes, le HAC a payé cash des erreurs qu’il savait impardonnables face à l’écurie de course de la Principauté. Parce qu’il signa 4 tirs cadrés contre 3 pour l’ASM. Parce que, avec plus de concentration et de lucidité, le résultat aurait pu être différent. Et ce même si Monaco afficha 74 % de possession…
Cette escale au pied du Rocher, entre les yachts de grand luxe, passée, le HAC, le week-end prochain, retrouvera son port d’attache ! Un Stade Océane que l’on espère vibrant, capricant, exalté à l’idée de cette troisième saison consécutive dans l’élite : il devra jouer son rôle pour en enchaîner une quatrième ! Rendez-vous dimanche 24 août (coup d’envoi à 17 h 15) face au RC Lens.
O.D.
Fiche technique de la rencontre
AS Monaco – HAC : 3-1 (1-0)
1ère journée de Ligue 1 McDonald’s
Samedi 16 août 2025
Stade Louis-II
Arbitre : M. Buquet
Buts : pour Monaco : Lloris (32e, csc), Dier (61e), Akliouche (74e) ; pour le HAC : Ndiaye (67e)
Avertissement au HAC : Lloris (89e)
MONACO : Hradecky – Teze (Vanderson, 63e), Dier, Mawissa, Caio Henrique - L. Camara (Ben Seghir, 63e), Zakaria (cap.) - Akliouche, Minamino (Ilenikhea, 81e), Golovin (Bamba, 89e) – Biereth (Brunner, 81e)
Non entrés : Kehrer, Köhn, Singo, Ouattara
Ent. : Adi Hütter
HAC : Diaw – Sangante (cap) (Kyeremeh, 78e), Seko, Lloris, Zouaoui – Youté (Mosengo, 78e) – Namli (Doucouré, 58e), Ebonog (Samatta, 58e), Ndiaye (Mambimbi, 78e), Kechta - Soumaré.
Non entrés : Mpasi, Zohouri, G. Gomis, Bouneb
Ent. : Didier Digard
1ère journée de Ligue 1 McDonald’s
Samedi 16 août 2025
Stade Louis-II
Arbitre : M. Buquet
Buts : pour Monaco : Lloris (32e, csc), Dier (61e), Akliouche (74e) ; pour le HAC : Ndiaye (67e)
Avertissement au HAC : Lloris (89e)
MONACO : Hradecky – Teze (Vanderson, 63e), Dier, Mawissa, Caio Henrique - L. Camara (Ben Seghir, 63e), Zakaria (cap.) - Akliouche, Minamino (Ilenikhea, 81e), Golovin (Bamba, 89e) – Biereth (Brunner, 81e)
Non entrés : Kehrer, Köhn, Singo, Ouattara
Ent. : Adi Hütter
HAC : Diaw – Sangante (cap) (Kyeremeh, 78e), Seko, Lloris, Zouaoui – Youté (Mosengo, 78e) – Namli (Doucouré, 58e), Ebonog (Samatta, 58e), Ndiaye (Mambimbi, 78e), Kechta - Soumaré.
Non entrés : Mpasi, Zohouri, G. Gomis, Bouneb
Ent. : Didier Digard
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