Avant Dijon HAC : Pas le temps de gamberger !

Ce n’est guère original, c’est même très classique. Mais, désolée, on n’a pas trouvé mieux que cet adage : dominer n’est pas gagner ! Voilà donc le résumé de ce HAC – Nîmes, qualifié de frustrant. Parce que si les Havrais ont peut-être livré samedi dernier leur meilleur match à domicile en termes de contenu, ce sont bien les visiteurs qui ont emporté les trois points et pourri notre week-end.

A présent, il y a deux solutions : soit pleurer sur cette occasion manquée de revenir à trois points des play-off en se disant – à tort - que la saison est terminée, soit relever la tête en comptant le nombre de matches restants. Appelez cela comme vous voulez, l’esprit de compétition, la fierté, l’orgueil, mais c’est cela le moteur d’un sportif de haut niveau, ce qui le fait avancer, se dépasser lui-même et dépasser les autres. Et comme on est persuadé que nos Hacmen ont du caractère, on sait qu’ils ne baisseront pas les bras, et ce dès demain.

Oui, demain, déjà, contre Dijon, et il est satisfaisant de pouvoir se replonger aussi rapidement dans la compétition. Même si la tâche ne sera pas simple puisqu’il s’agira de mettre au ban les Bourguignons sur leur pelouse. Treizièmes avec 34 points, les hommes de Patrice Garande sont loin de leurs objectifs de début de saison : la mayonnaise n’a pas pris malgré quelques huiles de qualité. A l’image d’Aurélien Scheidler et de ses neuf buts, du Roumain Alex Dobre (cinq buts), ou encore de Mickaël Le Bihan (quatre buts, deux passes décisives). Ajoutez Jessy Pi, Bruno Ecuele Manga, Lucas Deaux et quelques autres, voilà un effectif de haute gamme, qui sera toutefois privé du défenseur Senou Coulibaly, expulsé lors du déplacement dijonnais à Valenciennes samedi (0-0).

Côté havrais, si l’absence de Fernand Mayembo est malheureusement actée, Paul Le Guen espère pouvoir compter sur les retours d’Ismaël Boura, de Pape Ibnou Ba et d’Isaak Touré. Mais surtout sur cet état d’esprit irréprochable qui avait permis aux Ciel&Marine de rebondir cette saison, que ce soit en l’emportant à Grenoble après l’élimination en Coupe de France ou encore à Auxerre le match suivant la défaite devant Ajaccio. Il serait indécent de considérer que tout est terminé : la fin de soi difficile est encore loin.

O.D.