Avant HAC – FC Nantes : la fièvre du samedi soir !

Vous êtes fébrile ? Secoué de frissons ? Vous haletez ? C’est normal, c’est l’époque ! Non, pas celle de la grippe, pas celle du Covid… Vous ressentez juste la fièvre du samedi soir ! Non, mais… attendez ! Laissez tranquille les boules à facettes, votre pantalon pattes d’éph et votre vieux 33 tours de Patrick Juvet ! Rien à voir avec Travolta et les Bee Gees… Car c’est le HAC qui va faire monter la température.

Oui, enfin, nous allons disputer un match un samedi soir à la maison ! Et avouons qu’il a de l’allure, notre Stade Océane, avec son bleu étincelant dans la nuit étoilée havraise, sous les torchères stroboscopiques de la zone industrielle. Une belle gueule d’atmosphère, unique comme l’est notre ville. Un décor atypique pour recevoir un adversaire qui, lui, n’aspire guère à faire la fête.

En effet, le FC Nantes n’est pas au mieux. Cette période de Toussaint lui a offert la crise en thème, avec notamment une défaite à domicile face à Metz le week-end dernier (0-2) faisant particulièrement désordre. Résultat ? Les Canaris occupent une quinzième place (9 points) peu conforme aux ailes de leur désir. Car les Nantais affichent toujours des ambitions. En tout cas, pas celles de jouer le maintien ! Leurs atouts ? Un effectif mêlant expérience (Youcef El Arabi, Mostafa Mohamed, 2 buts chacun, ou encore Francis Coquelin et Anthony Lopes, ces deux derniers incertains pour samedi) et jeunesse. Une jeunesse symbolisée par Bahereba Guirassy (19 ans, 2 buts, 1 assist), Louis Leroux (19 ans également, 1 but), ou encore Tylel Tati (17 ans). A noter aussi la présence de Junior Mwanga ! Le tout sous la houlette d’un entraîneur découvrant la L1, Luis Castro, l’un des maîtres d’œuvre de la réussite de l’USL Dunkerque la saison passée. Bref, Nantes, c’est une force de frappe à ne surtout pas sous-estimer.

Pourtant, à la lecture du classement, c’est bien le HAC qui est devant. Douzièmes (13 points), venant de signer trois clean-sheets consécutifs, ayant emmagasiné sept points sur neuf possibles en une semaine, les Ciel&Marine atteignent une sérénité qui n’a d’égal que leur volonté de ne surtout pas s’arrêter en si bon chemin. Pour cela, ils savent que des pièges les guettent, en premier lieu une confiance en excès, un bon gros tapis dans lequel ils pourraient se prendre les pieds s’ils oubliaient de maintenir à haut niveau le curseur de l’exigence. Mais prise pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une assurance, une aide mentale poussant à oser sans oublier ses préceptes, cette confiance représente un précieux atout pour Didier Digard et ses hommes. Tous ses hommes, puisqu’on assistera au retour d’Ally Samatta, absent depuis deux matches.

Un autre aspect de ce duel ? Celui des tribunes ! Les supporters havrais, fidèles, bruyants, se réjouissent aussi à l’idée de rivaliser de décibels face à un parcage visiteurs s’annonçant bien garni. Des fans Ciel&Marine conscients de leur rôle, conscients qu’ils ont les moyens de faire pencher la balance du bon côté, de transcender les Hacmen, eux qui donnent de la voix pour mieux ouvrir celle de leur équipe. Et qui mènent la danse, disco ou non dans un Stade Océane qu’ils poussent à les suivre. Des supporters qui ont toujours la fièvre de leur passion ! N’est-ce pas ça la maladie d’amour ?

O.D.

Ligue 1 McDonald’s, J12 : HAC – FC Nantes, samedi 8 novembre 2025, 19 h, Stade Océane