Avant HAC - Nantes : le grand huit

Puisqu’on est là pour vous informer, tout d’abord, n’oubliez pas : ce week-end, on change d’heure ! Oui, on vous prévient : on s’en voudrait de vous voir arriver en retard ce dimanche au Stade Océane… Alors, avancez vos montres d’une heure dans la nuit de samedi à dimanche pour être exacts à ce rendez-vous au sommet de l’enjeu (coup d’envoi à 17 h 15), ce HAC – Nantes à ne rater sous aucun prétexte.

Pour vous en convaincre, il suffit de lire le classement. Barragistes – en attendant la décision concernant le match Montpellier – Saint-Etienne -, les Hacmen comptent 21 points : un d’avance sur les Verts, 17es, et six sur Montpellier, 18e ; deux de retard sur Reims, 15e, six sur Angers et Nantes, 14e et 13e. Un succès permettrait donc aux hommes de Didier Digard de s’éloigner du précipice et de revenir sur leur adversaire du jour – et sur les autres - pleins phares allumés…

Bien entendu, tout cela ne se fera pas en un claquement de doigts ! D’abord parce qu’un match dure a minima 90 minutes et que vous risqueriez de vous faire mal aux phalanges, ensuite parce que l’adversaire n’est pas là pour nous faire plaisir. Eh oui, les Canaris ont un objectif tout à fait semblable au nôtre : que leurs ailes s’apparentent à celles de la victoire… Vainqueurs de Lille avant la trêve (1-0), les Nantais sont capables du meilleur comme du pire et s’en remettent souvent à un attaquant que l’on connaît quelque peu du côté du Stade Océane : Matthis Abline, prêté par Rennes de janvier à mai 2022 (6 buts en 16 matches), actuellement le meilleur réalisateur du FCN (7 buts). A ses côtés, on trouve d’autres hommes à surveiller : Moses Simon (6 buts mais également 8 passes décisives) et Mostafa Mohamed (4). Antoine Kombouaré ne pourra toutefois pas compter sur Coco et Centonze, blessés, ainsi que sur Castelletto, suspendu.

Côté havrais ? Pas mal d’incertitudes… Youté (pubis), Ballo-Touré (cheville), Zouaoui (mollet) se remettent plus ou moins vite et une décision sera prise ce samedi quant à leur participation. Toutefois, au rayon des bonnes nouvelles, évoquons le retour du capitaine Sangante, accompagné de ses soldats habituels : la hargne, la gnaque, l’envie, et même leur allié british, le fighting spirit. Des valeurs qui ne font guère défaut aux Hacmen mais dont la quantité n’est jamais superflue. Surtout dans la dernière ligne droite.

Car on y est, dans cette dernière ligne droite ! Un mois et demi de compétition. Huit matches. Le sprint final. Condamné par beaucoup (la plupart ?) avant même le début de la saison, expédié d’office au purgatoire, déconsidéré, discrédité, rabaissé, méprisé par une doxa aussi condescendante qu’outrecuidante, le HAC est toujours vivant. Toujours en course. Avec un cœur et un mental gros comme ça, soutenu par un public nombreux, pourtant peu gâté à domicile. Un Stade Océane qui reste toutefois notre jardin, et comme c’est le printemps, synonyme de renaissance, il serait bon d’y cueillir dès dimanche un joli succès à exposer dans un vase en cristal. Pour que ce passage à l’heure d’été soit surtout un changement d’heur…

O.D.