23 novembre 2024
Avant Nantes - HAC : contre vents et marées !
Pour cette 12e journée, les Ciel&Marine se déplacent à Nantes, une équipe qui ne les devance que d’un point au classement…
En regard de tout ce qui est tombé ces derniers temps, on espère bien un léger adoucissement, un sensible réchauffement, une douce atténuation… Non, pas d’évocation de la météo dans ces quelques mots, plutôt un rappel des épisodes précédents : les difficultés sportives et les soucis arbitraux.
Les difficultés sportives, chacun les constate : onze matches, trois victoires, huit défaites, huit buts marqués, vingt-trois encaissés, et l’avant-dernière place du classement. Nuançons toutefois (ça ne fait jamais de mal, un peu de nuance… même si ce monde semble en avoir fait son deuil) : le HAC a affronté les quatre clubs français disputant la Ligue des Champions (PSG, Monaco, Brest, Lille) et l’un de ceux évoluant en Ligue Europa (Lyon). Enfin, les trois succès remportés l’ont été face à trois concurrents directs au maintien (Saint-Etienne, Auxerre, Montpellier). De quoi remettre l’église ou plutôt le stade (le foot est aussi une religion !) au milieu du village…
Par ailleurs, si vous n’avez pas entendu parler de quelques déboires arbitraux, c’est que soit vous vivez dans une grotte, soit vous avez pris logement boulevard de Courcelles à Paris… Eh oui, dans son dernier rapport, analysant le HAC – Reims et le penalty dont les Ciel&Marine auraient dû bénéficier pour faute de main, la Direction de l’Arbitrage souligne qu’en effet « un penalty était attendu », mais que l’arbitre assistant vidéo « a perdu le fil du direct »… La démonstration par l’exemple que notre vie ne tient parfois qu’à ça : un fil. Avouez que, celle-ci, on ne nous l’avait encore jamais faite !
Bref, après une semaine de trêve internationale où les Hacmen furent encore très sollicités, tournons-nous vers Nantes, notre prochaine destination. D’aucuns diront une destination à risques, mais pour nous plutôt une opportunité : les Canaris, pas sereins, ne possèdent qu’un point d’avance sur les Havrais (14e, 10 points), et, après un début avec tambours et trompettes, n’ont plus connu la victoire depuis le 31 août. La colère gronde autour de la Beaujoire, on dit Antoine Kombouaré menacé… ce dont il a sans doute l’habitude, lui qui connaît si bien la maison jaune. Et s’il devra se passer de Pallois, suspendu, le coach nantais peut s’appuyer sur de la qualité. D’abord sur deux offensifs qui ne sont pas des inconnus pour nous : Tino Kadewéré (1 but cette saison, 2 passes décisives) et Matthis Abline (2 buts). Autour d’eux, le Nigérian Moses Simon tient son rôle (3 buts, 4 passes décisives), et si l’Egyptien Mostafa Mohamed n’a pour le moment trouvé la faille qu’une seule fois, il reste un poison… malgré ses apparentes envies de départ. On surveillera également le Gallois Sorba Thomas (1 but). Si les Nantais sont actuellement entre deux vains (leur inaptitude à l’emporter et un climat particulier), ils restent une solide équipe de Ligue 1, avec l’expérience de ce niveau.
Côté havrais, deux absences notables : celles de Yoann Salmier et d’Abdoulaye Touré, suspendus. Auxquelles il faut ajouter bien évidemment la blessure d’Arouna Sangante. Voilà qui est forcément handicapant. Mais le HAC est plein de ressources ! Pas financières, on le sait… Il est toutefois riche de quelque chose que beaucoup n’ont pas et n’auront jamais : la conscience des difficultés, et malgré cela, l’envie de réussir. Pour l’amour du maillot, « seuls mais beaucoup », comme le notait Didier Digard en conférence de presse ce vendredi. Car, à nouveau, plusieurs centaines de Havrais seront présents en parcage. Des c(h)oeurs ayant compris que l’union fait la noce. Des amoureux qui ne connaissent pas l’usure-passion. Simplement des supporters qui encourageront leur club contre toutes les marées et tous les vents… d’où que viennent ceux-ci.
O.D.
Les difficultés sportives, chacun les constate : onze matches, trois victoires, huit défaites, huit buts marqués, vingt-trois encaissés, et l’avant-dernière place du classement. Nuançons toutefois (ça ne fait jamais de mal, un peu de nuance… même si ce monde semble en avoir fait son deuil) : le HAC a affronté les quatre clubs français disputant la Ligue des Champions (PSG, Monaco, Brest, Lille) et l’un de ceux évoluant en Ligue Europa (Lyon). Enfin, les trois succès remportés l’ont été face à trois concurrents directs au maintien (Saint-Etienne, Auxerre, Montpellier). De quoi remettre l’église ou plutôt le stade (le foot est aussi une religion !) au milieu du village…
Par ailleurs, si vous n’avez pas entendu parler de quelques déboires arbitraux, c’est que soit vous vivez dans une grotte, soit vous avez pris logement boulevard de Courcelles à Paris… Eh oui, dans son dernier rapport, analysant le HAC – Reims et le penalty dont les Ciel&Marine auraient dû bénéficier pour faute de main, la Direction de l’Arbitrage souligne qu’en effet « un penalty était attendu », mais que l’arbitre assistant vidéo « a perdu le fil du direct »… La démonstration par l’exemple que notre vie ne tient parfois qu’à ça : un fil. Avouez que, celle-ci, on ne nous l’avait encore jamais faite !
Bref, après une semaine de trêve internationale où les Hacmen furent encore très sollicités, tournons-nous vers Nantes, notre prochaine destination. D’aucuns diront une destination à risques, mais pour nous plutôt une opportunité : les Canaris, pas sereins, ne possèdent qu’un point d’avance sur les Havrais (14e, 10 points), et, après un début avec tambours et trompettes, n’ont plus connu la victoire depuis le 31 août. La colère gronde autour de la Beaujoire, on dit Antoine Kombouaré menacé… ce dont il a sans doute l’habitude, lui qui connaît si bien la maison jaune. Et s’il devra se passer de Pallois, suspendu, le coach nantais peut s’appuyer sur de la qualité. D’abord sur deux offensifs qui ne sont pas des inconnus pour nous : Tino Kadewéré (1 but cette saison, 2 passes décisives) et Matthis Abline (2 buts). Autour d’eux, le Nigérian Moses Simon tient son rôle (3 buts, 4 passes décisives), et si l’Egyptien Mostafa Mohamed n’a pour le moment trouvé la faille qu’une seule fois, il reste un poison… malgré ses apparentes envies de départ. On surveillera également le Gallois Sorba Thomas (1 but). Si les Nantais sont actuellement entre deux vains (leur inaptitude à l’emporter et un climat particulier), ils restent une solide équipe de Ligue 1, avec l’expérience de ce niveau.
Côté havrais, deux absences notables : celles de Yoann Salmier et d’Abdoulaye Touré, suspendus. Auxquelles il faut ajouter bien évidemment la blessure d’Arouna Sangante. Voilà qui est forcément handicapant. Mais le HAC est plein de ressources ! Pas financières, on le sait… Il est toutefois riche de quelque chose que beaucoup n’ont pas et n’auront jamais : la conscience des difficultés, et malgré cela, l’envie de réussir. Pour l’amour du maillot, « seuls mais beaucoup », comme le notait Didier Digard en conférence de presse ce vendredi. Car, à nouveau, plusieurs centaines de Havrais seront présents en parcage. Des c(h)oeurs ayant compris que l’union fait la noce. Des amoureux qui ne connaissent pas l’usure-passion. Simplement des supporters qui encourageront leur club contre toutes les marées et tous les vents… d’où que viennent ceux-ci.
O.D.
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