7 février 2024
Avant Strasbourg - HAC: pour écrire l'histoire !
Les Hacmen, 64 ans après, ont l’occasion de rejoindre les quarts de finale de la Coupe de France ! Il faudra d’abord passer, chez lui, le sérieux obstacle strasbourgeois…

Si paisible en tribunes, qui plus est à l’heure du brunch dominical, le stade Louis-II fut le théâtre d’une opposition implacable sur le terrain ! Les Hacmen forcèrent leurs hôtes du jour au partage des points, malgré la quasi-obligation des Monégasques à l’emporter pour rester dans les clous d’ambitions bien plantées en début de saison. Au défi de Ben Yedder et des siens, les Ciel&Marine répondirent les yeux dans les yeux : d’Arthur Desmas, mains fermes dans des gants de velours (enfin, non, pas pratique pour un gardien !), à Oualid El Hajjam et Samuel Grandsir, derniers entrants côté havrais, tous remplirent leur contrat à grand renfort de détermination. Comme très souvent, serions-nous tentés de dire… Oui ! Une qualité qui permet de s’enlacer souvent en fin de match… sans s’en lasser.
Une caractéristique collant parfaitement aux équipes de coupe ! A celles qui réalisent des exploits, qui marquent les esprits par des parcours brillants… dont nous n’avons pas fait partie depuis un bon bout de temps (nous éviterons de remuer le couteau dans la plaie béante laissée parfois quelques soirs grisâtres de novembre…). Ce mercredi, à Strasbourg, c’est peut-être à ce jeu du caractère que se jouera une qualification éventuelle pour les quarts de finale…
Le caractère, l’attention, la vigilance de bout en bout : ce qui avait manqué aux Hacmen il y a près de deux mois, le 10 décembre, lors de leur visite à la Meinau en championnat. Une première mi-temps ratée, un but concédé au bout de quelques secondes supplémentaires assassines… Un temps qui avait suspendu son vol juste pour mieux prendre son élan, viser, et nous tomber sur le coin du crâne à la 97e minute. Oh, le HAC s’en est relevé ! Mais si les stigmates sont effacés, il reste un petit goût amer dans l’arrière-gorge… que seul le morceau de sucre d’une qualification en Coupe pourrait aider à couler.
Depuis ce succès en Ligue 1 à nos dépens, les Alsaciens vont mieux… Deux succès en décembre, deux nuls en janvier, les ont propulsés à la 10e place… juste devant nous. Battus par le PSG à domicile vendredi (ils bénéficieront donc de deux jours de repos de plus), ils ont suivi un parcours en Coupe les menant d’Avoine-Chinon (N3, victoire 4-0) à Clermont (3-1). Les hommes de Patrick Vieira voient probablement dans la réception du HAC une occasion en or de faire vibrer la Meinau et de s’offrir une épopée dans une saison moins marquée par les coups d’éclat sportifs que par les éclats des coups de gueule des supporters strasbourgeois face au rachat de leur club par BlueCo. Reste que le RCSA, sur son terrain, devant son fervent public, avec des joueurs talentueux comme Emegha (4 buts) et Bakwa (2 buts), ou encore sa nouvelle recrue, le gardien Matthieu Dreyer (si le coach fait tourner, Bellaarouch ayant été propulsé numéro un après le départ de Sels), sera bien entendu le favori de cette confrontation.
Favoris, les Ciel&Marine sont habitués à ne pas l’être… Mais ils tiennent leur rang en Ligue 1 et se présenteront au bord du Rhin sans calcul. Avec Mathieu Gorgelin dans les cages, avec le retour de Mohamed Bayo dans le groupe, mais les absences de Christopher Opéri (suspendu), Arouna Sangante, Gauthier Lloris, Oussama Targhalline (blessés), et la mise au repos d’Abdoulaye Touré. Toutefois, qu’importe. On sait nos Hacmen capables de tout, quels que soient les joueurs alignés. Le groupe, le collectif, ne sont pas de vains mots par ici. Et quand il s’agit d’écrire l’histoire, nombreux sont ceux qui peuvent prendre la plume et calligraphier avec application le récit d’une nouvelle prouesse. Car une qualification en serait une : le HAC n’a plus atteint les quarts de finale de la Coupe de France depuis 1960…
O.D.
Une caractéristique collant parfaitement aux équipes de coupe ! A celles qui réalisent des exploits, qui marquent les esprits par des parcours brillants… dont nous n’avons pas fait partie depuis un bon bout de temps (nous éviterons de remuer le couteau dans la plaie béante laissée parfois quelques soirs grisâtres de novembre…). Ce mercredi, à Strasbourg, c’est peut-être à ce jeu du caractère que se jouera une qualification éventuelle pour les quarts de finale…
Le caractère, l’attention, la vigilance de bout en bout : ce qui avait manqué aux Hacmen il y a près de deux mois, le 10 décembre, lors de leur visite à la Meinau en championnat. Une première mi-temps ratée, un but concédé au bout de quelques secondes supplémentaires assassines… Un temps qui avait suspendu son vol juste pour mieux prendre son élan, viser, et nous tomber sur le coin du crâne à la 97e minute. Oh, le HAC s’en est relevé ! Mais si les stigmates sont effacés, il reste un petit goût amer dans l’arrière-gorge… que seul le morceau de sucre d’une qualification en Coupe pourrait aider à couler.
Depuis ce succès en Ligue 1 à nos dépens, les Alsaciens vont mieux… Deux succès en décembre, deux nuls en janvier, les ont propulsés à la 10e place… juste devant nous. Battus par le PSG à domicile vendredi (ils bénéficieront donc de deux jours de repos de plus), ils ont suivi un parcours en Coupe les menant d’Avoine-Chinon (N3, victoire 4-0) à Clermont (3-1). Les hommes de Patrick Vieira voient probablement dans la réception du HAC une occasion en or de faire vibrer la Meinau et de s’offrir une épopée dans une saison moins marquée par les coups d’éclat sportifs que par les éclats des coups de gueule des supporters strasbourgeois face au rachat de leur club par BlueCo. Reste que le RCSA, sur son terrain, devant son fervent public, avec des joueurs talentueux comme Emegha (4 buts) et Bakwa (2 buts), ou encore sa nouvelle recrue, le gardien Matthieu Dreyer (si le coach fait tourner, Bellaarouch ayant été propulsé numéro un après le départ de Sels), sera bien entendu le favori de cette confrontation.
Favoris, les Ciel&Marine sont habitués à ne pas l’être… Mais ils tiennent leur rang en Ligue 1 et se présenteront au bord du Rhin sans calcul. Avec Mathieu Gorgelin dans les cages, avec le retour de Mohamed Bayo dans le groupe, mais les absences de Christopher Opéri (suspendu), Arouna Sangante, Gauthier Lloris, Oussama Targhalline (blessés), et la mise au repos d’Abdoulaye Touré. Toutefois, qu’importe. On sait nos Hacmen capables de tout, quels que soient les joueurs alignés. Le groupe, le collectif, ne sont pas de vains mots par ici. Et quand il s’agit d’écrire l’histoire, nombreux sont ceux qui peuvent prendre la plume et calligraphier avec application le récit d’une nouvelle prouesse. Car une qualification en serait une : le HAC n’a plus atteint les quarts de finale de la Coupe de France depuis 1960…
O.D.
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