Clément Gonin: "Un challenge très intéressant"

Clément, peux-tu nous expliquer ton parcours ?
Je suis originaire du nord de l’Isère, j’ai joué dans un petit club de district, durant une quinzaine d’années, jusqu’à mes 19 ans. J’y étais aussi éducateur de jeunes, j’avais commencé à passer mes diplômes. En parallèle, je faisais mes études à Chambéry, un parcours Maths sup – Maths spé et une licence Info stats. Je suis parti en Angleterre pour un Master d’analyse de performances sportives, en alternance, cinq jours en club, à Southamtpon, et un jour à la fac. Je suis ensuite arrivé au PSG en tant qu’analyste de données de par mon parcours, mais au fur et à mesure, ça a été 100 % vidéo et 100 % data ! J’ai plus appris la vidéo en club qu’avec l’école. J’ai vraiment apprécié ces quatre saisons au PSG, j’ai énormément progressé. Puis Julien Momont m’a contacté il y a maintenant quelques mois.

Pourquoi avoir décidé de quitter le PSG ?
Cela se passait très bien pour moi avec le staff précédent, je n’avais pas prévu de partir, je n’étais pas contre non plus si quelque chose se présentait ! Et le HAC est un club historique, le challenge est très intéressant, beaucoup plus que ce qu’il pourrait y avoir dans certains clubs de Ligue 1.

Quelles sont tes tâches ?
Mes tâches au quotidien sont de capter ce que je peux en termes d’images, selon les moyens que l’on a et les sites. Ensuite, je travaille dessus, je regarde aussi les matches de l’adversaire, je récupère les infos, je prépare le tout pour faire une présentation complète avec les autres membres du staff. Le jour de match est assez chargé, comme la nuit d’après-match ! Je dois être capable de faire des retours sur la performance. C’est très participatif, très intéressant, nous échangeons sur tout ce qui peut être mis en place pour performer. Mon domaine est la partie vraiment technique football, je ne suis pas du tout dans l’analyse athlétique.

Que penses-tu de la Ligue 2 ?
C’est un championnat que je découvre, je n’avais pas l’habitude de le regarder, c’est compliqué d’accéder à ces matches-là, c’est un peu dommage. Mais l’image que j’en ai est que c’est du combat tous les week-ends, les oppositions seront toujours difficiles, avec des formations assez équilibrées. Tout le monde peut battre tout le monde et beaucoup d’équipes peuvent prétendre à des objectifs différents. En tout cas, de très bons joueurs sont sortis de Ligue 2, notamment ici, et c’est aussi une partie intéressante du championnat. Personnellement, c’est important pour moi de voir de nouvelles choses.

Quelle image avais-tu du HAC ?
C’est un club que j’ai toujours apprécié, énormément de top joueurs sont passés par le HAC, cette académie exceptionnelle montre la culture du club. Il y a une manière de faire intéressante, propre et identitaire, avec des moyens inférieurs à d’autres clubs formateurs. C’est un vrai club de foot dans le paysage français, et quand on regarde le classement des centres de formation, il n’y a aucun doute là-dessus.

Propos recueillis par Olivia Detivelle