13 avril 2024
Etienne Youté : « Le maintien, nous allons l’obtenir ! »
Le jeune défenseur (22 ans) impressionne pour sa première saison en Ligue 1. Et pas seulement à cause de son gabarit (1,96 m)…

Etienne, cela fait un peu plus d’un an que tu es au HAC. Apparemment, tu as eu raison de signer chez nous… Tu confirmes ?
Oui ! Ici, tout se passe bien. On peut dire que j’ai fait le bon choix !
Pensais-tu que cela irait aussi vite ? Car te voilà titulaire en Ligue 1 !
Que ça aille aussi vite, je ne sais pas, mais j’étais confiant, sûr de mes capacités. C’est le fruit de mon travail.
Tu as eu une trajectoire particulière : de Troyes, tu es parti à l’Inter de Milan à un peu plus de 17 ans, en 2019, puis à l’Olympiakos deux ans plus tard, avant d’arriver au HAC. Considères-tu que cela t’a aidé ?
J’ai appris la rigueur italienne ! J’ai progressé aussi en tant qu’homme. Car j’ai fait certains mauvais choix mais aujourd’hui je me suis reconcentré sur le foot, sur moi-même, et je suis très content comme ça. Ça m’a forgé un caractère.
Notamment à l’Inter, tu t’es entraîné avec des joueurs très connus. Ça t’a apporté ?
Ça fait progresser dans tous les domaines, même si je n’ai pas joué de match. Lors des entraînements, ils étaient toujours à 100 %, et cela t’oblige à être à 100 % toi aussi ! La rigueur commence là, et cela permet de s’améliorer. On essaie de prendre aussi quelques conseils…
Quels joueurs t’ont le plus impressionné ?
Brozovic, Sensi… Lautaro aussi.
Tu es né à Lyon, mais formé à Troyes…
Ma mère a déménagé à côté de Troyes, à Nogent-sur-Seine, où j’ai commencé le foot vers 8 ou 9 ans. J’ai ensuite fait des détections à l’ESTAC, j’ai été pris à 13 ans et j’ai intégré la préformation.
Donc, quand tu étais petit… Mais as-tu déjà été petit ?
J’ai commencé à grandir quand j’ai commencé le foot ! Avant, j’étais normal ! J’ai souvent été surclassé : quand j’étais en U15, je montais souvent avec les U17, quand j’étais en U17, je montais souvent avec les U19… ça fait progresser aussi…
As-tu toujours voulu être footballeur ?
Au départ, je ne voulais pas faire de foot ! Je ne savais pas forcément quoi faire… Je voulais vivre, c’est tout ! Mais comme mes frères en faisaient, je me suis inscrit… J’ai commencé à m’intéresser vraiment au foot quand j’ai signé à l’ESTAC. Avant, je ne connaissais pas, mais on m’en a parlé, c’était un club pro, et là je me suis intéressé.
Mais ton père a joué au foot aussi !
Il a joué au Slavia Prague, dans d’autres clubs à l’étranger, au PSG quand il était jeune…
Au cours de ta formation, as-tu joué à plusieurs postes différents ?
Quand j’ai commencé, j’étais attaquant de pointe ! Au fur et à mesure que je grandissais, je redescendais… Je suis passé d’attaquant à défenseur central ! Je suis resté derrière dès les U14-U15. S’il y a un poste où j’aimerais jouer, c’est numéro 10, mais… c’est compliqué ! (rires)
Enfant, tu étais comment ?
J’étais calme. Mystérieux ! Je ne parlais pas trop aux gens que je ne connaissais pas. Oui, j’étais renfermé. J’étais plus proche de ma famille.
Le calme, c’est aussi ce qui te caractérise sur le terrain !
Depuis petit, je suis serein sur le terrain. On peut croire que c’est de la nonchalance mais c’est plus de la sérénité.
T’intéresses-tu aux autres sports ?
Aux sports de combat, à l’UFC. Ce qui m’attire, c’est le contact. Je ne suis pas très agressif moi-même, mais j’aime beaucoup l’agressivité ! Quand on regarde les combats, ça donne envie de se battre !
Si tu pouvais être dans la peau d’un autre sportif pendant une journée, tu serais qui ?
Dans le football, Neymar ! Hors foot, McGregor.
Que fais-tu en dehors du foot ?
Je joue à la Play, je fais les magasins, à Paris ou à Deauville. Sinon, je suis avec mon frère, qui vient souvent ici.
En parlant de frères, tu es le seul de la fratrie à être footballeur pro ?
Non, j’ai un grand frère qui a fait des tests en Belgique, cela devrait bien se passer.
La ville du Havre te plaît ?
Oui, c’est calme. Là où j’habite, il n’y a pas de bruit, pas de problème… Ce n’est pas comme là où j’étais avant, à Milan, en centre-ville !
Comment vis-tu la situation actuelle de l’équipe, un peu plus dure qu’il y a deux mois ?
Je ne la vis pas mal ! Nous sommes un club promu. Nous aurions pu être mieux placés si nous avions fait de meilleurs résultats sur certains matches qui étaient à notre portée. Je ne suis pas inquiet ! Nous sommes devant la zone de relégation et nous avons largement la capacité pour être au-dessus.
Dans ta carrière, quel est ton meilleur souvenir ?
La montée la saison dernière !
Comment ressens-tu le soutien des supporters ? As-tu un message à leur faire passer ?
Nous devons toujours nous donner à fond comme eux se donnent à fond lors de chacun de nos matches ici. La seule chose que j’ai à leur dire c’est de continuer à nous soutenir. Nous allons tout donner et, le maintien, nous allons l’obtenir ! D’un, on le mérite, deux, on a les capacités pour le faire.
Tes ambitions de footballeur, quelles sont-elles ?
J’aimerais gagner deux ou trois ligues des champions ! Et être au moins trois ou quatre fois dans l’équipe-type de l’année !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
Oui ! Ici, tout se passe bien. On peut dire que j’ai fait le bon choix !
Pensais-tu que cela irait aussi vite ? Car te voilà titulaire en Ligue 1 !
Que ça aille aussi vite, je ne sais pas, mais j’étais confiant, sûr de mes capacités. C’est le fruit de mon travail.
Tu as eu une trajectoire particulière : de Troyes, tu es parti à l’Inter de Milan à un peu plus de 17 ans, en 2019, puis à l’Olympiakos deux ans plus tard, avant d’arriver au HAC. Considères-tu que cela t’a aidé ?
J’ai appris la rigueur italienne ! J’ai progressé aussi en tant qu’homme. Car j’ai fait certains mauvais choix mais aujourd’hui je me suis reconcentré sur le foot, sur moi-même, et je suis très content comme ça. Ça m’a forgé un caractère.
Notamment à l’Inter, tu t’es entraîné avec des joueurs très connus. Ça t’a apporté ?
Ça fait progresser dans tous les domaines, même si je n’ai pas joué de match. Lors des entraînements, ils étaient toujours à 100 %, et cela t’oblige à être à 100 % toi aussi ! La rigueur commence là, et cela permet de s’améliorer. On essaie de prendre aussi quelques conseils…
Quels joueurs t’ont le plus impressionné ?
Brozovic, Sensi… Lautaro aussi.
Tu es né à Lyon, mais formé à Troyes…
Ma mère a déménagé à côté de Troyes, à Nogent-sur-Seine, où j’ai commencé le foot vers 8 ou 9 ans. J’ai ensuite fait des détections à l’ESTAC, j’ai été pris à 13 ans et j’ai intégré la préformation.
Donc, quand tu étais petit… Mais as-tu déjà été petit ?
J’ai commencé à grandir quand j’ai commencé le foot ! Avant, j’étais normal ! J’ai souvent été surclassé : quand j’étais en U15, je montais souvent avec les U17, quand j’étais en U17, je montais souvent avec les U19… ça fait progresser aussi…
As-tu toujours voulu être footballeur ?
Au départ, je ne voulais pas faire de foot ! Je ne savais pas forcément quoi faire… Je voulais vivre, c’est tout ! Mais comme mes frères en faisaient, je me suis inscrit… J’ai commencé à m’intéresser vraiment au foot quand j’ai signé à l’ESTAC. Avant, je ne connaissais pas, mais on m’en a parlé, c’était un club pro, et là je me suis intéressé.
Mais ton père a joué au foot aussi !
Il a joué au Slavia Prague, dans d’autres clubs à l’étranger, au PSG quand il était jeune…
Au cours de ta formation, as-tu joué à plusieurs postes différents ?
Quand j’ai commencé, j’étais attaquant de pointe ! Au fur et à mesure que je grandissais, je redescendais… Je suis passé d’attaquant à défenseur central ! Je suis resté derrière dès les U14-U15. S’il y a un poste où j’aimerais jouer, c’est numéro 10, mais… c’est compliqué ! (rires)
Enfant, tu étais comment ?
J’étais calme. Mystérieux ! Je ne parlais pas trop aux gens que je ne connaissais pas. Oui, j’étais renfermé. J’étais plus proche de ma famille.
Le calme, c’est aussi ce qui te caractérise sur le terrain !
Depuis petit, je suis serein sur le terrain. On peut croire que c’est de la nonchalance mais c’est plus de la sérénité.
T’intéresses-tu aux autres sports ?
Aux sports de combat, à l’UFC. Ce qui m’attire, c’est le contact. Je ne suis pas très agressif moi-même, mais j’aime beaucoup l’agressivité ! Quand on regarde les combats, ça donne envie de se battre !
Si tu pouvais être dans la peau d’un autre sportif pendant une journée, tu serais qui ?
Dans le football, Neymar ! Hors foot, McGregor.
Que fais-tu en dehors du foot ?
Je joue à la Play, je fais les magasins, à Paris ou à Deauville. Sinon, je suis avec mon frère, qui vient souvent ici.
En parlant de frères, tu es le seul de la fratrie à être footballeur pro ?
Non, j’ai un grand frère qui a fait des tests en Belgique, cela devrait bien se passer.
La ville du Havre te plaît ?
Oui, c’est calme. Là où j’habite, il n’y a pas de bruit, pas de problème… Ce n’est pas comme là où j’étais avant, à Milan, en centre-ville !
Comment vis-tu la situation actuelle de l’équipe, un peu plus dure qu’il y a deux mois ?
Je ne la vis pas mal ! Nous sommes un club promu. Nous aurions pu être mieux placés si nous avions fait de meilleurs résultats sur certains matches qui étaient à notre portée. Je ne suis pas inquiet ! Nous sommes devant la zone de relégation et nous avons largement la capacité pour être au-dessus.
Dans ta carrière, quel est ton meilleur souvenir ?
La montée la saison dernière !
Comment ressens-tu le soutien des supporters ? As-tu un message à leur faire passer ?
Nous devons toujours nous donner à fond comme eux se donnent à fond lors de chacun de nos matches ici. La seule chose que j’ai à leur dire c’est de continuer à nous soutenir. Nous allons tout donner et, le maintien, nous allons l’obtenir ! D’un, on le mérite, deux, on a les capacités pour le faire.
Tes ambitions de footballeur, quelles sont-elles ?
J’aimerais gagner deux ou trois ligues des champions ! Et être au moins trois ou quatre fois dans l’équipe-type de l’année !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
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