20 octobre 2023
Gautier Lloris: "Quand on se sent heureux quelque part, autant y rester !"
Au HAC depuis un peu plus d’une saison, le défenseur Gautier Lloris, élément essentiel du onze des Ciel&Marine, vient de parapher une prolongation d’un an. Son contrat court désormais jusqu’en 2026.

Gautier, quand tu as signé au HAC, tu nous avais dit qu’il y avait ici un super projet et que c’était très motivant d’en faire partie... Quinze mois après, tu nous confirmes que tu ne t’es pas trompé ?
J’ai eu du flair ! (rires) Avec les personnes qui étaient là pour bâtir ce projet, j’avais moins de risques de me tromper ! Je n’imaginais pas que cela prenne aussi rapidement… Un an plus tard, nous nous retrouvons dans l’élite ! C’est super et je suis ravi de pouvoir continuer ici.
Oui, tu te sens tellement bien que tu prolonges !
Ça s’est fait rapidement. J’avais très envie de continuer, puisque c’est ici que je prends le plus de plaisir depuis le début de ma carrière. Quand on se sent heureux quelque part, autant y rester ! Les personnes au club font aussi partie de la raison de ma prolongation.
Et tu as commencé cette saison de Ligue 1 en t’affirmant comme un des leaders de l’équipe havraise ! Personnellement, tu effectues un super début de championnat.
C’est un peu dans la continuité de la saison passée. J’essaie de faire au mieux. Pour moi aussi, c’était un point d’interrogation, cette montée dans l’élite… Savoir si j’étais au niveau ou pas… Pour l’instant, l’équipe montre qu’elle a du répondant. Après, il faut continuer jusqu’à la fin et accrocher ce maintien qui nous tient tant à cœur. Nos deux derniers matches ont été plus difficiles, face à des adversaires de haut de tableau, mais même face à eux, on sent que le match aurait pu basculer de notre côté. Nous sommes encore en apprentissage.
Tu sens que les Hacmen découvrant la Ligue 1 sont en train de hausser le curseur ?
Ils ont eu le début de saison pour évaluer ce niveau Ligue 1, élevé, avec les matches contre Rennes, Lyon… Ils ont eu de quoi se tester ! Et la plupart ont prouvé qu’ils pouvaient évoluer dans cette division. Il faut continuer à travailler, d’autant qu’ils sont jeunes et ont une marge de progression énorme. S’ils vont dans ce chemin-là, ils pourront faire de belles choses. Pour nous, ce serait top ! (rires)
A commencer par vendredi face à Lens… Comment appréhendes-tu ce match ?
Je le prends plus comme une récompense pour tout ce que nous avons pu accomplir. Il va falloir profiter de ce moment en tant que joueurs ! Un stade plein, c’est formidable pour nous. J’espère que cela va nous booster et nous pousser à nous surpasser contre une équipe de Lens qui est européenne et est donc un gros morceau ! Mais tout est possible dans le football : avec un bon plan de bataille et des joueurs surmotivés, avec un stade pour nous et un public chaud, on peut faire de belles choses !
Es-tu conscient justement que ce public havrais est heureux, voire même que cette ville du Havre est heureuse ?
Oui, je l’ai senti, en comparant justement avec le premier match de la saison dernière face à Grenoble où le stade était vide. Etre parvenus à remplir ce stade en douze mois, c’est quelque chose dont les joueurs peuvent être fiers ! Bien sûr, cela se sent dans la ville, dans le stade… A chaque victoire, le tour de terrain est un moment qui restera dans nos mémoires. Il faut savoir en profiter ! Et pour que cela continue, il faut se battre et arracher ce maintien.
Parlons du Gautier Lloris hors terrain ! Que fais-tu en dehors du foot ?
Je suis quelqu’un de calme ! Ma copine a terminé ses études de kiné, elle m’a accompagné au Havre, c’est aussi une nouvelle vie pour moi ! Ça me fait du bien, ça se ressent dans ma vie de tous les jours, et sur le terrain aussi. Je n’ai pas vraiment de passion… Un peu de lecture, de musique… J’ai arrêté les jeux vidéo depuis qu’elle est avec moi ! Mais on s’entraîne tellement que je me repose souvent !
Quel est ton meilleur souvenir de sportif ?
Dans ma carrière professionnelle, c’est la montée en Ligue 1 de la saison dernière. Je l’avais déjà vécue avec Auxerre mais j’avais moins fait partie de l’aventure. Ce sont des émotions… Les cinq dernières minutes de ce dernier match face à Dijon, c’était incroyable ! Oui, c’est vraiment mon meilleur souvenir. J’espère que je pourrai m’en fabriquer encore d’autres !
As-tu un rituel d’avant-match ?
Plus les années passent, moins je suis superstitieux ! Quand on est jeune, on est un peu nerveux, mais on se rend compte, avec la préparation mentale, que quand on met toutes les chances de son côté, mettre une chaussette blanche et une chaussette noire ne change rien ! (rires) Non, je n’ai pas de TOC.
Si tu étais un autre sportif pendant une journée, qui voudrais-tu être ?
Petit, je jouais au tennis. Ma famille est plus tennis que football à la base ! Pendant les vacances, on se fait des batailles entre frères… et je pense être le meilleur ! (rires) Rafael Nadal m’a beaucoup marqué, c’était mon idole quand j’étais petit, alors pourquoi pas Nadal à Roland-Garros ? Se sentir invincible, ce n’est pas mal !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
J’ai eu du flair ! (rires) Avec les personnes qui étaient là pour bâtir ce projet, j’avais moins de risques de me tromper ! Je n’imaginais pas que cela prenne aussi rapidement… Un an plus tard, nous nous retrouvons dans l’élite ! C’est super et je suis ravi de pouvoir continuer ici.
Oui, tu te sens tellement bien que tu prolonges !
Ça s’est fait rapidement. J’avais très envie de continuer, puisque c’est ici que je prends le plus de plaisir depuis le début de ma carrière. Quand on se sent heureux quelque part, autant y rester ! Les personnes au club font aussi partie de la raison de ma prolongation.
Et tu as commencé cette saison de Ligue 1 en t’affirmant comme un des leaders de l’équipe havraise ! Personnellement, tu effectues un super début de championnat.
C’est un peu dans la continuité de la saison passée. J’essaie de faire au mieux. Pour moi aussi, c’était un point d’interrogation, cette montée dans l’élite… Savoir si j’étais au niveau ou pas… Pour l’instant, l’équipe montre qu’elle a du répondant. Après, il faut continuer jusqu’à la fin et accrocher ce maintien qui nous tient tant à cœur. Nos deux derniers matches ont été plus difficiles, face à des adversaires de haut de tableau, mais même face à eux, on sent que le match aurait pu basculer de notre côté. Nous sommes encore en apprentissage.
Tu sens que les Hacmen découvrant la Ligue 1 sont en train de hausser le curseur ?
Ils ont eu le début de saison pour évaluer ce niveau Ligue 1, élevé, avec les matches contre Rennes, Lyon… Ils ont eu de quoi se tester ! Et la plupart ont prouvé qu’ils pouvaient évoluer dans cette division. Il faut continuer à travailler, d’autant qu’ils sont jeunes et ont une marge de progression énorme. S’ils vont dans ce chemin-là, ils pourront faire de belles choses. Pour nous, ce serait top ! (rires)
A commencer par vendredi face à Lens… Comment appréhendes-tu ce match ?
Je le prends plus comme une récompense pour tout ce que nous avons pu accomplir. Il va falloir profiter de ce moment en tant que joueurs ! Un stade plein, c’est formidable pour nous. J’espère que cela va nous booster et nous pousser à nous surpasser contre une équipe de Lens qui est européenne et est donc un gros morceau ! Mais tout est possible dans le football : avec un bon plan de bataille et des joueurs surmotivés, avec un stade pour nous et un public chaud, on peut faire de belles choses !
Es-tu conscient justement que ce public havrais est heureux, voire même que cette ville du Havre est heureuse ?
Oui, je l’ai senti, en comparant justement avec le premier match de la saison dernière face à Grenoble où le stade était vide. Etre parvenus à remplir ce stade en douze mois, c’est quelque chose dont les joueurs peuvent être fiers ! Bien sûr, cela se sent dans la ville, dans le stade… A chaque victoire, le tour de terrain est un moment qui restera dans nos mémoires. Il faut savoir en profiter ! Et pour que cela continue, il faut se battre et arracher ce maintien.
Parlons du Gautier Lloris hors terrain ! Que fais-tu en dehors du foot ?
Je suis quelqu’un de calme ! Ma copine a terminé ses études de kiné, elle m’a accompagné au Havre, c’est aussi une nouvelle vie pour moi ! Ça me fait du bien, ça se ressent dans ma vie de tous les jours, et sur le terrain aussi. Je n’ai pas vraiment de passion… Un peu de lecture, de musique… J’ai arrêté les jeux vidéo depuis qu’elle est avec moi ! Mais on s’entraîne tellement que je me repose souvent !
Quel est ton meilleur souvenir de sportif ?
Dans ma carrière professionnelle, c’est la montée en Ligue 1 de la saison dernière. Je l’avais déjà vécue avec Auxerre mais j’avais moins fait partie de l’aventure. Ce sont des émotions… Les cinq dernières minutes de ce dernier match face à Dijon, c’était incroyable ! Oui, c’est vraiment mon meilleur souvenir. J’espère que je pourrai m’en fabriquer encore d’autres !
As-tu un rituel d’avant-match ?
Plus les années passent, moins je suis superstitieux ! Quand on est jeune, on est un peu nerveux, mais on se rend compte, avec la préparation mentale, que quand on met toutes les chances de son côté, mettre une chaussette blanche et une chaussette noire ne change rien ! (rires) Non, je n’ai pas de TOC.
Si tu étais un autre sportif pendant une journée, qui voudrais-tu être ?
Petit, je jouais au tennis. Ma famille est plus tennis que football à la base ! Pendant les vacances, on se fait des batailles entre frères… et je pense être le meilleur ! (rires) Rafael Nadal m’a beaucoup marqué, c’était mon idole quand j’étais petit, alors pourquoi pas Nadal à Roland-Garros ? Se sentir invincible, ce n’est pas mal !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC