HAC - Vannes : 0 - 1. Une balle dans le pied

Lors de cette vingt-troisième levée, le calendrier proposait trois chocs entre des équipes de tête. L’occasion rêvée pour les « Ciel et Marine », hôtes de Vannetais mal en point, de regagner un podium quitté lors de la dernière journée.

Seulement voilà, il y a des soirs où rien ne tourne rond. Des soirs où les passes n’arrivent pas, où les décalages ne sont pas trouvés, et où la rencontre peine à gagner en rythme. Durant toute la première période, les « Ciel et Marine » se sont cherchés, mais ne se sont presque jamais trouvés. Il y avait bien cette combinaison entre Gigliotti et Diallo, qui offrait un duel au Malien dès les premières minutes mais celui-ci été manqué d’une frappe trop croisée (10ème). Il y avait aussi ce raid de Davidas côté gauche, débouchant sur une passe en retrait vers ce même Diallo, qui ne pouvait reprendre à bout portant, balancé par Benvegnu (25ème). On pourra enfin évoquer ce centre vicieux de Bonnet (39ème) ou cette tentative mal cadrée de Gillet sur coup-franc (41ème), où Benvegnu n’avait finalement pas à trembler.

Côté breton, pas grand-chose à signaler. La seule différence, c’est que les joueurs de Stéphane Le Mignan ont su exploiter la seule erreur havraise. Sur un décalage de Macquet, Gimbert pouvait tenter sa chance au cœur de la surface. D’une frappe enroulée, il mettait Placide dans l’embarras, auteur d’une faute de main profitable à Dja Djedje (0-1, 37ème).

Après une mi-temps aussi brouillonne, il était donc légitime d’attendre une révolte dès la reprise. Un sursaut qui tardait à venir, malgré les tentatives mal cadrée de Diallo (56ème et 61ème), puis de Lesage sur coup-franc (79ème). Ce n’est qu’à l’entame des arrêts de jeu que le siège du but breton débutait. En moins de deux minutes, Benvegnu réalisait plus d’interventions que dans le reste de la rencontre. Il claquait d’abord un missile de Mendes (90ème), puis un coup de tête de Diallo sur le corner suivant (91ème), avant de suivre du regard la tentative lointaine de Fofana mourir au ras de son poteau (91ème). Mais pour les Havrais, il était trop tard pour se réveiller…

Arnaud Boubet