4 novembre 2015
Hassane Alla : "On aurait tort de sous-estimer le HAC"

Hassane, à quelques jours de la confrontation face au HAC, comment vas-tu ?
Eh bien ça va, on prépare ce match depuis lundi, on sort d’une semaine compliquée où l’on a eu trois matchs à jouer (NDLR : avec notamment la Coupe de la Ligue en semaine), mais là, on revient sur une semaine ordinaire, alors ça va.
En regardant tes statistiques, on s’aperçoit que tu as disputé les 16 matchs du Stade Lavallois depuis le début de la saison, tous en intégralité. À 34 ans, comment arrives-tu à un tel niveau de performance physique ?
Oui, en effet. J’ai une bonne hygiène de vie, cela me permet d’enchaîner les matchs, même dans des périodes chargées comme la semaine dernière où l’on a même joué des prolongations à Evian TG et, 3 jours après, on a rejoué à Valenciennes. Physiquement, j’ai tenu le coup et franchement ça va. J’ai assez galéré par le passé avec les blessures, alors aujourd’hui je profite du temps de jeu.
Tu parles de blessures par le passé (une rupture des ligaments croisés, Hassane avait dû être opéré une seconde fois), cela fait donc définitivement partie du passé ?
Non, ce n’est quand même pas totalement oublié. De telles blessures, cela sert toujours, on s‘appuie toujours là-dessus, cela nous rappelle que, parfois, il y a des choses plus compliquées que la compétition ou les résultats. Là, je n’y pense pas trop, mais je n’oublie pas que pas mal de joueurs qui ont vécu cela n’ont pas toujours réussi à revenir à leur meilleur niveau, parfois c’est compliqué. Moi, j’ai eu "la chance" que cela m’arrive lorsque j’étais au HAC, le club ne m’a pas lâché quand cela allait mal.
Eh bien ça va, on prépare ce match depuis lundi, on sort d’une semaine compliquée où l’on a eu trois matchs à jouer (NDLR : avec notamment la Coupe de la Ligue en semaine), mais là, on revient sur une semaine ordinaire, alors ça va.
En regardant tes statistiques, on s’aperçoit que tu as disputé les 16 matchs du Stade Lavallois depuis le début de la saison, tous en intégralité. À 34 ans, comment arrives-tu à un tel niveau de performance physique ?
Oui, en effet. J’ai une bonne hygiène de vie, cela me permet d’enchaîner les matchs, même dans des périodes chargées comme la semaine dernière où l’on a même joué des prolongations à Evian TG et, 3 jours après, on a rejoué à Valenciennes. Physiquement, j’ai tenu le coup et franchement ça va. J’ai assez galéré par le passé avec les blessures, alors aujourd’hui je profite du temps de jeu.
Tu parles de blessures par le passé (une rupture des ligaments croisés, Hassane avait dû être opéré une seconde fois), cela fait donc définitivement partie du passé ?
Non, ce n’est quand même pas totalement oublié. De telles blessures, cela sert toujours, on s‘appuie toujours là-dessus, cela nous rappelle que, parfois, il y a des choses plus compliquées que la compétition ou les résultats. Là, je n’y pense pas trop, mais je n’oublie pas que pas mal de joueurs qui ont vécu cela n’ont pas toujours réussi à revenir à leur meilleur niveau, parfois c’est compliqué. Moi, j’ai eu "la chance" que cela m’arrive lorsque j’étais au HAC, le club ne m’a pas lâché quand cela allait mal.

On revient brièvement sur cet épisode douloureux de ta carrière, mais à ce moment-là, n’as-tu pas craint pour la suite de ta carrière ?
Bien sûr, surtout quand j’ai rechuté et qu’il a fallu refaire l’opération. Heureusement que le club a été exemplaire à ce moment-là. Après la première blessure, je n’oublie pas que le HAC m’avait proposé un contrat de deux ans. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui auraient fait cela.
Parlons du classement, le HAC est 4ème, Laval 11ème et pourtant, seulement trois points séparent ces deux équipes. Cette année encore, le championnat est très serré et on s’aperçoit que l’on peut très vite basculer d’une moitié à l’autre du classement ?
C’est vrai, c’est très serré, on l’a vu avec le HAC qui, avec ses trois victoires d’affilée, s’est remis dans le bon wagon. Depuis que Christophe Revault a repris l’équipe, le HAC est sur une bonne dynamique et produit du jeu. Je sais que le HAC attend l’arrivée d’un nouvel entraîneur, mais Christophe a prouvé qu’il faisait du bon boulot, il l’avait déjà prouvé il y a trois ans et là il récidive, je pense que c’est quelque chose de très intéressant !
Comment juges-tu la prestation de Laval depuis le début de la saison ? Tout avait bien commencé, puis il y a eu un mauvais mois de septembre avant de repartir de l’avant en octobre ?
Oui c’est vrai, on a eu un gros coup de « moins bien » en septembre, deux défaites consécutives, ce qui ne nous était jamais arrivé depuis 2 saisons, après on fait un nul avant de perdre encore. Mais là, on reprend confiance et, en ce moment, on est mieux qu’au mois de septembre.
Alors ce match, comment le vois-tu ? Trois points seulement entre les deux équipes, cela pourrait être équilibré ?
C’est possible, mais le HAC est une équipe performante à l’extérieur. J’avais vu leur match à Lens, quatre tirs et quatre buts, ils ont démontré qu’ils avaient un très gros potentiel offensif avec des Bonnet, Gimbert, et Duhamel. Il y a vraiment de la qualité et il y a de bonnes raisons de les craindre, on aurait tort de sous-estimer le HAC.
Bien sûr, surtout quand j’ai rechuté et qu’il a fallu refaire l’opération. Heureusement que le club a été exemplaire à ce moment-là. Après la première blessure, je n’oublie pas que le HAC m’avait proposé un contrat de deux ans. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui auraient fait cela.
Parlons du classement, le HAC est 4ème, Laval 11ème et pourtant, seulement trois points séparent ces deux équipes. Cette année encore, le championnat est très serré et on s’aperçoit que l’on peut très vite basculer d’une moitié à l’autre du classement ?
C’est vrai, c’est très serré, on l’a vu avec le HAC qui, avec ses trois victoires d’affilée, s’est remis dans le bon wagon. Depuis que Christophe Revault a repris l’équipe, le HAC est sur une bonne dynamique et produit du jeu. Je sais que le HAC attend l’arrivée d’un nouvel entraîneur, mais Christophe a prouvé qu’il faisait du bon boulot, il l’avait déjà prouvé il y a trois ans et là il récidive, je pense que c’est quelque chose de très intéressant !
Comment juges-tu la prestation de Laval depuis le début de la saison ? Tout avait bien commencé, puis il y a eu un mauvais mois de septembre avant de repartir de l’avant en octobre ?
Oui c’est vrai, on a eu un gros coup de « moins bien » en septembre, deux défaites consécutives, ce qui ne nous était jamais arrivé depuis 2 saisons, après on fait un nul avant de perdre encore. Mais là, on reprend confiance et, en ce moment, on est mieux qu’au mois de septembre.
Alors ce match, comment le vois-tu ? Trois points seulement entre les deux équipes, cela pourrait être équilibré ?
C’est possible, mais le HAC est une équipe performante à l’extérieur. J’avais vu leur match à Lens, quatre tirs et quatre buts, ils ont démontré qu’ils avaient un très gros potentiel offensif avec des Bonnet, Gimbert, et Duhamel. Il y a vraiment de la qualité et il y a de bonnes raisons de les craindre, on aurait tort de sous-estimer le HAC.

Tu évoques Alexandre Bonnet, il y a aussi Jean-Pascal Fontaine, ils ne sont plus nombreux les joueurs que tu as côtoyés au HAC à être encore présents. Est-ce toujours un plaisir de les revoir ?
Oui, il n’en reste plus que deux effectivement, et oui, ça me fait toujours très plaisir de le retrouver, on discute beaucoup ensemble avant et après match quand on se croise. Ils restent de bons amis malgré que je sois parti depuis plus de trois ans maintenant.
Un petit mot à propos de Christophe Revault, tu saluais un peu plus tôt ses performances à la tête du HAC. En tant qu‘ancien partenaire, qu’aurais tu à nous dire sur lui ?
Franchement, je l’ai connu en tant que gardien de but, certes en fin de carrière, mais c’était un vrai professionnel, c’est quelqu’un qui est très exigeant avec lui-même, mais aussi avec les autres. C’est quelqu’un de vraiment agréable à côtoyer. Je me souviens que lorsque je m’étais blessé, il m’avait beaucoup parlé parce que lui aussi avait connu la même blessure. J’ai un grand respect pour ce monsieur, c’est rare de côtoyer de tels joueurs. Je pense qu’il transmet cette exigence à ses joueurs, il a un très long vécu et il sait gérer les situations difficiles, même s’il est encore très jeune au poste d’entraîneur. En tout cas, il semble avoir les qualités pour.
Tu évoques la longévité de Christophe Revault, évoquons également celle de Hassane Alla. À 34 ans, tu as prolongé cet été ton contrat avec Laval pour deux saisons supplémentaires. Où vas-tu t’arrêter ?
Eh bien, tant que j’arriverai à courir et à fournir les efforts, ça ira. Je sais qu’à mon âge certains joueurs ont du mal, mais pour ma part je suis performant et régulier et je remercie Dieu pour cela.
Et tu vises quoi d’ici à deux ans, le titre du joueur le plus âgé en activité ?
(Rire) Oui peut-être, mais il y a encore de la marge, quand tu vois un Jean-Michel Lesage qui est encore en activité à 38 ans et, à chaque fois que l’on joue l’un contre l’autre, il me dit toujours que c’est sa dernière saison, alors… En fait, je veux juste prendre un maximum de plaisir, mais devenir le doyen des joueurs en activité ne me déplairait pas !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Oui, il n’en reste plus que deux effectivement, et oui, ça me fait toujours très plaisir de le retrouver, on discute beaucoup ensemble avant et après match quand on se croise. Ils restent de bons amis malgré que je sois parti depuis plus de trois ans maintenant.
Un petit mot à propos de Christophe Revault, tu saluais un peu plus tôt ses performances à la tête du HAC. En tant qu‘ancien partenaire, qu’aurais tu à nous dire sur lui ?
Franchement, je l’ai connu en tant que gardien de but, certes en fin de carrière, mais c’était un vrai professionnel, c’est quelqu’un qui est très exigeant avec lui-même, mais aussi avec les autres. C’est quelqu’un de vraiment agréable à côtoyer. Je me souviens que lorsque je m’étais blessé, il m’avait beaucoup parlé parce que lui aussi avait connu la même blessure. J’ai un grand respect pour ce monsieur, c’est rare de côtoyer de tels joueurs. Je pense qu’il transmet cette exigence à ses joueurs, il a un très long vécu et il sait gérer les situations difficiles, même s’il est encore très jeune au poste d’entraîneur. En tout cas, il semble avoir les qualités pour.
Tu évoques la longévité de Christophe Revault, évoquons également celle de Hassane Alla. À 34 ans, tu as prolongé cet été ton contrat avec Laval pour deux saisons supplémentaires. Où vas-tu t’arrêter ?
Eh bien, tant que j’arriverai à courir et à fournir les efforts, ça ira. Je sais qu’à mon âge certains joueurs ont du mal, mais pour ma part je suis performant et régulier et je remercie Dieu pour cela.
Et tu vises quoi d’ici à deux ans, le titre du joueur le plus âgé en activité ?
(Rire) Oui peut-être, mais il y a encore de la marge, quand tu vois un Jean-Michel Lesage qui est encore en activité à 38 ans et, à chaque fois que l’on joue l’un contre l’autre, il me dit toujours que c’est sa dernière saison, alors… En fait, je veux juste prendre un maximum de plaisir, mais devenir le doyen des joueurs en activité ne me déplairait pas !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier