Laurent Pain (ET2I) : "Une très belle fierté !"

Pouvez-vous présenter votre entreprise ?
ET2I est un bureau d’études d’installations industrielles. Nous avons deux activités : le bureau d’études et l’assistance technique pour nos clients. Personnellement, j’ai repris la direction de l’entreprise depuis juillet 2019.

Quelle est votre histoire avec le HAC ?
Nous sommes partenaires depuis deux saisons, partenaire majeur depuis cette saison. Les enjeux ? L’idée est de nous apporter de la visibilité sur la région havraise, sachant qu’historiquement ET2I était très ancré Port-Jérôme et Exxon par le biais d’un contrat. Il y a quand même un enjeu de développement, cela nous permet d’utiliser les supports que le HAC met en place, comme le tournoi de poker, comme les rencontres… Il y a pas mal d’actions très intéressantes au cours de l’année. Les accès aux salons nous permettent de pouvoir rencontrer potentiellement d’autres personnes, de pouvoir échanger… C’est une idée de développement... hormis la passion du football ! J’ai quand même joué 28 ans au football, essentiellement sur Caudebec-en-Caux, je reste un passionné du sport et du HAC. Nous joignons l’utile à l’agréable : la partie business et pouvoir se faire plaisir.

Pour vous, existe-t-il des similarités entre ET2I et le HAC ?
Nous avons de petits budgets ! Nous, ET2I, sommes petits par rapport à nos confrères de la région mais avec un très bon état d’esprit, un esprit d’équipe, et nous arrivons quand même à faire de belles choses. C’est comme André Ayew et le HAC : s’il a de nouveau signé, c’est que ça a été sa motivation ! Tous les ans, pour ces problématiques de budget, il faut toujours essayer d’être sur le devant de la scène et de se maintenir. Pour une PME aujourd’hui, c’est difficile, notamment avec les dernières annonces d’Exxon… Il s’agit de notre seul contrat-cadre. Ce qui arrive là à Exxon impacte le territoire, ça nous rappelle que rien n’est jamais gagné. A chaque prévisionnel, il faut revoir, redéfinir, et la base reste l’équipe et les salariés qui, tous les jours, se donnent à fond pour qu’on y arrive. Dans le sport ou ailleurs, c’est toujours une entreprise à faire tourner.

Et face à Lyon, ET2I parrainait le match et vous avez donné vous-même le coup d’envoi…
Une très belle fierté ! J’ai d’ailleurs une pensée pour mon père, qui m’a accompagné sur toute cette jeunesse footballistique, mon papa a été dirigeant, trésorier du club, il m’a suivi durant toutes mes années. Sur ce match, j’ai invité ma famille proche, une quarantaine de salariés, des clients, au total une soixantaine de personnes. Par le biais de ce match, il s’agissait de remercier un peu tous ceux qui me suivent au quotidien, notamment les salariés, parce que tout cela c’est grâce à eux : si on ne produit pas, on ne peut pas s’offrir ce type de prestation. D’ailleurs, c’est le HAC qui m’a offert tout cela ! Quand nous avons souscrit le contrat à l’époque, nous n’avions pas toutes les petites surprises. Cela nous apporte une belle visibilité au sein de la société et, pour moi, un énorme bonheur de pouvoir réaliser ce type de chose.

Il s’agissait par ailleurs du match dédié à Octobre Rose…
C’est une véritable histoire aussi puisque l’année dernière j’avais pu remporter un maillot aux enchères. Ma maman avait eu cette maladie et fort heureusement avait été soignée. La femme d’un de mes salariés avait aussi contracté cette maladie et, malheureusement, ça s’est mal terminé récemment. C’est donc une cause aujourd’hui qui nous est chère. Cette saison aussi j’ai remporté un maillot aux enchères, celui de Rassoul Ndiaye, ainsi que le ballon personnalisé par Corner PLR.

Propos recueillis par Olivia Detivelle