PSG - HAC : 3 - 0. Pas de miracle

Et si le HAC était rentré avec un (0-0) à la pause ? D’abord cela n’aurait été un scandale, loin de là même, mais est ce que cela aurait pu changer quelque chose à l’issue du match ? Avec des si... C’est vrai que le HAC n’a pas démérité pendant les 45 premières minutes mais c’est vrai aussi que plus le temps passait plus on sentait la pression parisienne monter.

Jamel Aït Ben Idir qui avait certainement des fourmis dans les jambes étaient titularisé d’entrée. C’est lui qui par deux fois met Landreau à contribution sur deux frappes qui manquaient malheureusement de puissance (1ere et 25e ). Revault pour ce qui sera certainement son dernier match au Parc avait du temps pour ressasser ses souvenirs. Pendant 20 minutes, le PSG piétinait et le laissait plutôt tranquille.

Giuly bougeait beaucoup, mais ne trouvait pas le cadre. Hoarau se mettait tranquillement dans le rythme, surveillé comme son ombre par un Kana Biyik qui pour son premier match au Parc des Princes faisait une prestation de tout premier ordre. Son seul raté du match coutera cher puisque c’est une mauvaise relance de sa part intercepté par Rothen qui permettra au PSG de rentrer au vestiaire avec un but d’avance, un but marqué par Giuly qui trompe Revault à bout portant.

Un but à remonter, pourquoi pas ! Mais, c’est au Parc face à un PSG qui sait qu’il joue gros dans ce match. A la 51’, bénéficie d’un excellent centre de Norbert mais notre meilleur buteur veut la jouer collectif, trop certainement. Au lieu de prendre sa chance, il glisse à Dieuze qui envoie le ballon dans les nuages. Le HAC a laissé passer sa chance.
Quatre minutes plus tard, Rothen double la mise pour le PSG. Servi par la tête de Hoarau, l’ailier parisien bat Christophe d’une superbe frappe dans un angle fermé. Il restait plus d’une demi-heure à tenir. L’important pour le HAC était de ne pas repartir de Boulogne avec une valise. Les Parisiens, de leur côté, pouvait dérouler, leur aisance technique faisait la différence.

Les Ciel et Marine passaient leur temps à courir après le ballon. Lesage, rentré à la 62’, tentait bien des choses, mais rien à faire ce PSG là était bien trop fort pour être inquiété par la Lanterne Rouge de la Ligue 1 qui faute de pouvoir sauver l’honneur, mouillait le maillot. Le but de Hoarau en toute fin de match ne changeait rien sinon de donner encore plus de regret d’avoir vu partir ce joueur de talent.

Pascal Leclerc