10 novembre 2024
Rassoul Ndiaye : "J’ai tout changé !"
Vous allez connaître Rassoul ! Arrivé il y a un an de Sochaux, Rassoul Ndiaye, milieu de terrain de 22 ans, joue beaucoup plus cette saison. Il nous en explique les raisons…

Rassoul, cette victoire contre Montpellier a été acquise dans la douleur… Ces victoires sont-elles encore plus belles que les autres ?
Oui, je pense. Nous étions sur une pente difficile, et gagner, surtout à domicile, devant nos supporters, ça va nous faire du bien, pour la confiance, mentalement.
Cette saison, vous avez remporté trois matches, à chaque fois contre des adversaires directs…
C’est un autre championnat ! Nous devons gagner tous nos matches contre nos adversaires directs, notamment à domicile, il ne faut pas perdre de points contre eux. Et essayer de récupérer des points contre les adversaires plus haut au classement.
Justement, comment abordes-tu le match face à Reims, une équipe qui est devant… mais pas tant que ça !
Oui, pas tant que ça… C’est une belle équipe, mais, à domicile, on peut faire quelque chose, on n’a rien à lui envier. Avec l’appui des supporters !
As-tu justement un petit message à leur faire passer ?
De toujours venir nombreux, c’est ce dont on a besoin. Il faut qu’ils soient sûrs qu’on va tout donner jusqu’à la fin de saison. Qu’ils ne nous lâchent pas et ce sera notre plus grande force.
Comment te sens-tu cette saison ?
Ça se passe bien ! Collectivement, il y a eu une passe difficile, mais je me sens bien dans le groupe et avec le staff. Ce sera encore mieux si on commence à enchaîner les victoires.
Didier Digard avait déclaré en début de saison qu’il avait eu une conversation avec toi pendant la préparation. Que t’avait-il dit ?
C’était une conversation très directe par rapport à mon aspect physique, que je devais travailler pour être en forme au début de la saison, parce qu’il comptait sur moi, sur mes qualités pour aider l’équipe. J’ai dit que j’allais faire des efforts pour être au top physiquement.
Qu’as-tu changé ?
J’ai tout changé ! Ma manière de travailler en salle, ma manière de manger, mon rythme quotidien… Et je pense que ça a payé, puisqu’il me fait jouer.
On dirait, puisque tu as déjà été titularisé six fois au bout de dix journées, soit autant que la saison dernière en intégralité.
Ça passe par là ! Il faut tout faire pour que ça continue comme ça, et surtout ne pas lâcher. C’est jusqu’à la fin de saison. On verra si ça aura été bénéfique…
En tout cas, tu joues, tu as marqué face à Auxerre, et tu te crées des occasions…
Oui, le coach me demande d’aller de l’avant, dans la surface, de me projeter. Ça me plaît, je le fais naturellement.
La saison dernière avait été pour toi une découverte de la Ligue 1, mais tu avais aussi changé de club, de région, toi qui as été formé à Sochaux et y avais toujours joué jusque-là… Tu t’es retrouvé tout seul, loin de ta famille. Comment as-tu vécu cela ?
Au début, c’était dur, le temps d’adaptation était long. Ce sont des choses auxquelles il faut se préparer, même si on ne l’est jamais vraiment. Mais ici, tout le monde m’a bien accueilli. Ce qui s’est passé sur le terrain n’était pas vraiment en relation avec ça, c’était purement technique. Maintenant, ça va, je me suis habitué à la vie en dehors et ça se passe bien.
La saison dernière, tu avais pris pas mal de cartons ! Et cette saison, pour le moment, un seul jaune !
(Rires) Oui, je laisse les autres prendre les cartons, maintenant ! Je pense que je ne maîtrisais pas un certain registre que l’on m’avait demandé sur différents matches. Ce sont des choses qui arrivent dans une carrière, ça ne peut que faire avancer. Il est vrai que, sur le coup, ça fait mal, mais après cela fait progresser, c’est comme cela qu’on apprend.
La saison dernière, tu es aussi devenu international sénégalais. C’était un objectif ?
Oui. Une fois que tu arrives en Ligue 1, c’est quelque chose que tu as dans la tête. Et que tu as envie de renouveler, tout le temps ! Donc, je fais pour accrocher d’autres sélections et m’installer durablement. On sait qu’il y a beaucoup de bons joueurs au Sénégal, il faut essayer d’accrocher des places ! Pour moi, cela représente une fierté, pour ma famille, mes amis aussi. Ça fait longtemps que je voulais y aller. Jouer avec des joueurs comme ceux de la sélection, c’est un privilège. Et pour la nation, c’est toujours une fierté. Si on peut faire quelque chose au niveau international, on ne va pas s’en empêcher !
En dehors du foot, que fais-tu ?
On passe beaucoup de temps à Soquence ! (rires) Je suis assez casanier. Je ne joue pas trop à la Play, je regarde des films, plus des séries, en ce moment The Walking Dead, mais ma préférée, c’est Game of Thrones. Aussi des mangas, comme One Piece, ou Naruto. Je regarde du foot, aussi ! La Ligue des Champions ou quand je connais quelqu’un qui joue. J’aime bien sortir quand il fait beau, mais là… Donc, en ce moment, c’est plus maison, entraînement, maison, entraînement. Je regarde aussi le MMA, l’UFC, j’aime trop ! Et je vais voir aussi parfois les matches du STB. Ils tournent, ce n’est pas mal ! Cette année, je vais y aller, ce sera mon rituel ! J’espère qu’ils vont monter.
Petit, tu étais comment ?
Bon élève ! J’ai eu mon bac ES. Même si j’avais un peu la flemme, parfois ! (rires) C’est important, si on veut suivre quelque chose après, ça donne de bonnes bases. Tu as quelque chose après ta carrière, parce que ça passe vite.
Si tu n’avais pas réussi dans le foot, tu aurais fait quoi ?
Franchement, je ne sais pas. Je suis venu au foot tout petit, c’était familial, mon père y a joué au Sénégal, mes oncles, mes cousins aussi, ça s’est fait naturellement. Au début, j’étais au centre de formation, parce que les meilleurs y étaient, je ne pensais pas vraiment à la suite. J’ai compris tard que je pouvais en faire mon métier, plus quand j’ai commencé à performer en U17, U19.
Y a-t-il un sportif que tu aimerais rencontrer ?
Cristiano Ronaldo. Même si je ne l’apprécie pas forcément beaucoup, mais il force le respect. Ou Lebron James. Ce sont des gens qui inspirent, qui durent. C’est leur aspect mental qui est intéressant.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
Oui, je pense. Nous étions sur une pente difficile, et gagner, surtout à domicile, devant nos supporters, ça va nous faire du bien, pour la confiance, mentalement.
Cette saison, vous avez remporté trois matches, à chaque fois contre des adversaires directs…
C’est un autre championnat ! Nous devons gagner tous nos matches contre nos adversaires directs, notamment à domicile, il ne faut pas perdre de points contre eux. Et essayer de récupérer des points contre les adversaires plus haut au classement.
Justement, comment abordes-tu le match face à Reims, une équipe qui est devant… mais pas tant que ça !
Oui, pas tant que ça… C’est une belle équipe, mais, à domicile, on peut faire quelque chose, on n’a rien à lui envier. Avec l’appui des supporters !
As-tu justement un petit message à leur faire passer ?
De toujours venir nombreux, c’est ce dont on a besoin. Il faut qu’ils soient sûrs qu’on va tout donner jusqu’à la fin de saison. Qu’ils ne nous lâchent pas et ce sera notre plus grande force.
Comment te sens-tu cette saison ?
Ça se passe bien ! Collectivement, il y a eu une passe difficile, mais je me sens bien dans le groupe et avec le staff. Ce sera encore mieux si on commence à enchaîner les victoires.
Didier Digard avait déclaré en début de saison qu’il avait eu une conversation avec toi pendant la préparation. Que t’avait-il dit ?
C’était une conversation très directe par rapport à mon aspect physique, que je devais travailler pour être en forme au début de la saison, parce qu’il comptait sur moi, sur mes qualités pour aider l’équipe. J’ai dit que j’allais faire des efforts pour être au top physiquement.
Qu’as-tu changé ?
J’ai tout changé ! Ma manière de travailler en salle, ma manière de manger, mon rythme quotidien… Et je pense que ça a payé, puisqu’il me fait jouer.
On dirait, puisque tu as déjà été titularisé six fois au bout de dix journées, soit autant que la saison dernière en intégralité.
Ça passe par là ! Il faut tout faire pour que ça continue comme ça, et surtout ne pas lâcher. C’est jusqu’à la fin de saison. On verra si ça aura été bénéfique…
En tout cas, tu joues, tu as marqué face à Auxerre, et tu te crées des occasions…
Oui, le coach me demande d’aller de l’avant, dans la surface, de me projeter. Ça me plaît, je le fais naturellement.
La saison dernière avait été pour toi une découverte de la Ligue 1, mais tu avais aussi changé de club, de région, toi qui as été formé à Sochaux et y avais toujours joué jusque-là… Tu t’es retrouvé tout seul, loin de ta famille. Comment as-tu vécu cela ?
Au début, c’était dur, le temps d’adaptation était long. Ce sont des choses auxquelles il faut se préparer, même si on ne l’est jamais vraiment. Mais ici, tout le monde m’a bien accueilli. Ce qui s’est passé sur le terrain n’était pas vraiment en relation avec ça, c’était purement technique. Maintenant, ça va, je me suis habitué à la vie en dehors et ça se passe bien.
La saison dernière, tu avais pris pas mal de cartons ! Et cette saison, pour le moment, un seul jaune !
(Rires) Oui, je laisse les autres prendre les cartons, maintenant ! Je pense que je ne maîtrisais pas un certain registre que l’on m’avait demandé sur différents matches. Ce sont des choses qui arrivent dans une carrière, ça ne peut que faire avancer. Il est vrai que, sur le coup, ça fait mal, mais après cela fait progresser, c’est comme cela qu’on apprend.
La saison dernière, tu es aussi devenu international sénégalais. C’était un objectif ?
Oui. Une fois que tu arrives en Ligue 1, c’est quelque chose que tu as dans la tête. Et que tu as envie de renouveler, tout le temps ! Donc, je fais pour accrocher d’autres sélections et m’installer durablement. On sait qu’il y a beaucoup de bons joueurs au Sénégal, il faut essayer d’accrocher des places ! Pour moi, cela représente une fierté, pour ma famille, mes amis aussi. Ça fait longtemps que je voulais y aller. Jouer avec des joueurs comme ceux de la sélection, c’est un privilège. Et pour la nation, c’est toujours une fierté. Si on peut faire quelque chose au niveau international, on ne va pas s’en empêcher !
En dehors du foot, que fais-tu ?
On passe beaucoup de temps à Soquence ! (rires) Je suis assez casanier. Je ne joue pas trop à la Play, je regarde des films, plus des séries, en ce moment The Walking Dead, mais ma préférée, c’est Game of Thrones. Aussi des mangas, comme One Piece, ou Naruto. Je regarde du foot, aussi ! La Ligue des Champions ou quand je connais quelqu’un qui joue. J’aime bien sortir quand il fait beau, mais là… Donc, en ce moment, c’est plus maison, entraînement, maison, entraînement. Je regarde aussi le MMA, l’UFC, j’aime trop ! Et je vais voir aussi parfois les matches du STB. Ils tournent, ce n’est pas mal ! Cette année, je vais y aller, ce sera mon rituel ! J’espère qu’ils vont monter.
Petit, tu étais comment ?
Bon élève ! J’ai eu mon bac ES. Même si j’avais un peu la flemme, parfois ! (rires) C’est important, si on veut suivre quelque chose après, ça donne de bonnes bases. Tu as quelque chose après ta carrière, parce que ça passe vite.
Si tu n’avais pas réussi dans le foot, tu aurais fait quoi ?
Franchement, je ne sais pas. Je suis venu au foot tout petit, c’était familial, mon père y a joué au Sénégal, mes oncles, mes cousins aussi, ça s’est fait naturellement. Au début, j’étais au centre de formation, parce que les meilleurs y étaient, je ne pensais pas vraiment à la suite. J’ai compris tard que je pouvais en faire mon métier, plus quand j’ai commencé à performer en U17, U19.
Y a-t-il un sportif que tu aimerais rencontrer ?
Cristiano Ronaldo. Même si je ne l’apprécie pas forcément beaucoup, mais il force le respect. Ou Lebron James. Ce sont des gens qui inspirent, qui durent. C’est leur aspect mental qui est intéressant.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
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