12 septembre 2023
Romain Djoubri: "Amener du monde au stade !"
Le championnat de D1 Arkema reprend vendredi (21 h), avec une énorme affiche au Stade Océane : la venue des Lyonnaises, championnes de France ! L’occasion de faire le point avec Romain Djoubri, coach des Hacwomen.

Romain, la préparation s’est plutôt bien déroulée, avec beaucoup de résultats positifs !
Oui, elle s’est bien déroulée, avec une montée en puissance au fil des matches. Mais au-delà des matches, il s’agissait surtout de mieux se connaître, d’avoir une facilité d’aller l’un vers l’autre, que ce soient les anciennes, les recrues, le staff. En tant que coach, en tant que garant, il a fallu articuler quelque chose autour de tout cela et accélérer le processus, trouver un peu des stratagèmes pour qu’il y ait des facilités dans l’approche et dans l’échange. La mayonnaise a vite pris de ce côté-là, cela aide l’adhésion sur les séances, la bonne ambiance, et donc le travail. Cela s’est ressenti, au-delà des résultats, sur le contenu des matches. Avant de travailler le projet de jeu, il faut travailler le projet de vie !
Il s’agit de ta première expérience dans le football féminin, toi qui as entraîné les garçons notamment à Oissel. Manager les filles et les garçons, est-ce différent ?
Chez les filles, il y a une curiosité décuplée de savoir pourquoi elles travaillent ceci ou cela, elles sont toujours dans le questionnement, la recherche, l’analyse, alors que les garçons s’entraînent pour s’entraîner, ils sont dans la consommation, ils ont moins de curiosité. Les garçons, arrivés à un âge, ont l’impression de ne plus pouvoir progresser et n’entendent pas toujours ce que le coach demande, tandis qu’une fille de 30 ans est tout aussi à l’écoute qu’une U19. Il y a une méthodologie et une approche de travail différentes, une volonté de mettre en application pour bien faire. Mais parfois, elles se posent trop de questions ! (rires)
Vous avez repris le 24 juillet dernier, vous avez certainement hâte de renouer avec la compétition ! Et le calendrier vous offre d’entrée ce qui se fait de mieux en France : Lyon !
En termes de départ, nous aurions peut-être préféré autre chose ! (rires) Mais au moins, nous sommes aussitôt dans le bain, et ce n’est pas plus mal. La préparation a aussi été conditionnée par cela. Nous savons que nous devons être tout de suite dans les clous, avec la difficulté des premiers matches, Lyon, Bordeaux, et le Paris FC. Nous nous sommes donné les moyens pour tenter de répondre immédiatement sur les aspects technique, tactique, mental, car le calendrier est très difficile.
Lyon, c’est une énorme affiche, il devrait y avoir du monde au Stade Océane…
Nous savons que des gens viendront voir jouer Lyon ! Mais nous aurons besoin du soutien de nos supporters. Que ce soit contre Lyon ou les autres, l’idée est d’être soutenus, d’amener du monde au stade, d’être dans la continuité du projet et des bons résultats de la section féminine. Nous, les coaches, les joueuses, nous sommes de passage, le club, lui, reste. Tant qu’on est là, il faut faire le boulot et être en capacité de fédérer autour de soi. Cela passe par les résultats, bien évidemment. Vendredi, nous n’aurons rien à perdre, nous savons que nos adversaires sont sur une autre planète ! Mais même si nous n’avons qu’un pourcent de chance, nous la défendrons crânement !
Propos recueillis par O.D.
Oui, elle s’est bien déroulée, avec une montée en puissance au fil des matches. Mais au-delà des matches, il s’agissait surtout de mieux se connaître, d’avoir une facilité d’aller l’un vers l’autre, que ce soient les anciennes, les recrues, le staff. En tant que coach, en tant que garant, il a fallu articuler quelque chose autour de tout cela et accélérer le processus, trouver un peu des stratagèmes pour qu’il y ait des facilités dans l’approche et dans l’échange. La mayonnaise a vite pris de ce côté-là, cela aide l’adhésion sur les séances, la bonne ambiance, et donc le travail. Cela s’est ressenti, au-delà des résultats, sur le contenu des matches. Avant de travailler le projet de jeu, il faut travailler le projet de vie !
Il s’agit de ta première expérience dans le football féminin, toi qui as entraîné les garçons notamment à Oissel. Manager les filles et les garçons, est-ce différent ?
Chez les filles, il y a une curiosité décuplée de savoir pourquoi elles travaillent ceci ou cela, elles sont toujours dans le questionnement, la recherche, l’analyse, alors que les garçons s’entraînent pour s’entraîner, ils sont dans la consommation, ils ont moins de curiosité. Les garçons, arrivés à un âge, ont l’impression de ne plus pouvoir progresser et n’entendent pas toujours ce que le coach demande, tandis qu’une fille de 30 ans est tout aussi à l’écoute qu’une U19. Il y a une méthodologie et une approche de travail différentes, une volonté de mettre en application pour bien faire. Mais parfois, elles se posent trop de questions ! (rires)
Vous avez repris le 24 juillet dernier, vous avez certainement hâte de renouer avec la compétition ! Et le calendrier vous offre d’entrée ce qui se fait de mieux en France : Lyon !
En termes de départ, nous aurions peut-être préféré autre chose ! (rires) Mais au moins, nous sommes aussitôt dans le bain, et ce n’est pas plus mal. La préparation a aussi été conditionnée par cela. Nous savons que nous devons être tout de suite dans les clous, avec la difficulté des premiers matches, Lyon, Bordeaux, et le Paris FC. Nous nous sommes donné les moyens pour tenter de répondre immédiatement sur les aspects technique, tactique, mental, car le calendrier est très difficile.
Lyon, c’est une énorme affiche, il devrait y avoir du monde au Stade Océane…
Nous savons que des gens viendront voir jouer Lyon ! Mais nous aurons besoin du soutien de nos supporters. Que ce soit contre Lyon ou les autres, l’idée est d’être soutenus, d’amener du monde au stade, d’être dans la continuité du projet et des bons résultats de la section féminine. Nous, les coaches, les joueuses, nous sommes de passage, le club, lui, reste. Tant qu’on est là, il faut faire le boulot et être en capacité de fédérer autour de soi. Cela passe par les résultats, bien évidemment. Vendredi, nous n’aurons rien à perdre, nous savons que nos adversaires sont sur une autre planète ! Mais même si nous n’avons qu’un pourcent de chance, nous la défendrons crânement !
Propos recueillis par O.D.
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