SC Bastia - HAC : 1 - 1. Le juste prix
Il aura fallu beaucoup de courage et d’abnégation pour que les Ciel et Marine ne repartent pas bredouille de Corse. En ouvrant le score 31 secondes après le coup d’envoi, (le but le plus rapide de la saison en Ligue 2,) les Havrais se mettaient sur orbite, mais l’égalisation Bastiaise à la 23’ sur un penalty plus que douteux allait présager d’un match difficile jusqu’au bout. Ce fut le cas et cela permet de considérer ce point pris comme un bon point, à trois jours du rendez-vous de Guingamp.


A peine a t-on eu le temps de s’installer sur notre siège qu’Alla allait faire parler la foudre. A la 31e seconde, il profite d’un mauvais renvoi bastiais pour frapper de 20 mètres. Le tir est violent précis et ne laisse aucune chance au portier local. Cédric Daury voulait que ses joueurs démarrent forts, il est servi. En première mi-temps, le vent violent souffle dans le bon sens pour les Havrais. C’est le moment d’en profiter pour enfoncer le clou. Mais voilà ! En face, il y a une équipe qui est lanterne rouge. Les points sont chers. Pas question de lâcher.
Au fur et à mesure, les insulaires prennent l’ascendant au niveau de la possession de balle. Courant davantage après le ballon, les Ciel et Marine ne se présentent plus devant le but corse. Oh, Placide n’est pas non plus sous le feu de l’adversaire mais tout de même, il travaille un peu plus que son homologue. Mais l’homme de cette première mi-temps s’appellera Monsieur Kalt. En effet à la 22’ il accorde sans hésitation un penalty aux bastiais pour une soi disant faute de Kana Biyik sur Cahuzac à l’intérieur de la surface. L’expérimenté André ne se rate pas l’occasion de ramener les deux équipes à égalité.

La fin de cette première période ne sera pas forcément d’un niveau technique exceptionnel. Pourtant les Havrais auront l’occasion de reprendre l’avantage puisque Diallo se fait littéralement balancer dans la surface, mais là, Kalt laisse jouer au grand damne d’un Nicolas Gillet qui ne décolérera pas et prendra même un carton jaune alors que la mi-temps était sifflée.
On ne va pas disserter sur la deuxième période. Aucun tir cadré pour le HAC, très, très peu pour Bastia, le public n’avait pas de quoi se régaler. Cédric Daury faisait rentrer du sang neuf. Nestor, puis Baseya et enfin Fofana, mais cela ne changera pas le cours de l’histoire. Les deux &équipes repartait dos à dos et ne semblaient pas si mécontente que cela du résultat. C’est vrai que ces points pris à l’extérieur compteront en fin de saison. Ce n’est pas le moment de faire la fine bouche mais plutôt de serrer les dents en attendant des jours meilleurs.
Pascal Leclerc