Tours - HAC : 1 - 2. Avec la manière

Bien rentrés dans le match et très à l'aise pendant une première période qu'ils ont dominée de bout en bout, c'est fort logiquement que les Ciel & Marine ont ouvert la marque dès la 18'. Bien servi en retrait par Benjamin Mendy, Riyad Mahrez place une reprise sous la barre du portier tourangeau. Lancé sur une superbe dynamique, les Hacmen vont attaquer de toute part, Rvière, Mesloub, Bonnet et Rivierez vont tour à tour se montrer dangereux, sans oublier un Fontaine impérial en milieu de terrain.

C'est d'ailleurs ce même Fontaine qui est au départ du second but havrais, le Réunionnais récupère le ballon drible deux adversaires puis lance Mahrez, ce dernier centre pour Rivière qui place une tête repoussée sur la ligne, Mesloub qui a bien suivit tente sa chance à son tour et double finalement la mise pour le HAC (42'). Là encore, une superbe action collective.

À la pause, ont se dit que finalement ce HAC là n'a rien à craindre ce soir tant les Havrais ont été supérieurs durant 45 minutes. Mais au bout de quelques minutes de jeu en seconde mi-temps, on sent les hommes d'Erick Mombaerts plus fébriles face à des Tourangeaux revenus avec des intentions bien plus offensives. Les Locaux prennent désormais le match à leur compte et cela va se révéler payant pour eux, les Ciel & Marine sont poussés à la faute par l'intermédiaire de Zargo Touré détourne malencontreusement le ballon dans son propre but (59'). Tours va continuer à pousser, les Havrais vont tenter de gérer en procédant à plusieurs reprises par contres, ils seront tout proche à plusieurs reprises de mettre les locaux K.O.

La tâche du HAC se complique toutefois en fin de partie quand l'arbitre, visiblement très remonté contre les havrais (4 jaunes pour le HAC contre 0 pour Tours !) va en plus expulser Cyriaque Louvion (rouge direct) tout juste rentré en jeu depuis 6 minutes pour un tacle jugé trop appuyé. Peu importe, le HAC gère parfaitement le "money time" et s'impose en toute logique pour la deuxième fois de son histoire au stade de la Vallée du Cher.

Emmanuel Lelaidier