Vannes - HAC : 1 - 1. Le HAC peut avoir des regrets

On avait parlé de La Rabine comme un véritable chaudron. Bof ! Côté ambiance c’était pas mal sans plus. On avait parlé de Vannes comme une équipe très compliquée à jouer à domicile, bof ! Les Vannetais n’ont pas été malheureux en partageant les points avec des Ciel et Marine dominateurs hormis pendant une vingtaine de minutes en seconde période.

Dès le début de la rencontre, les hommes de Cédric Daury campent dans le camp breton. Les Havrais démontrent leur volonté de jouer sans compter. Les Vannetais défendent tant  bien que mal mais réussissent à laisser passer l’orage sans dommage. Au fil des minutes, le match s’équilibre mais Placide n’a que très peu d’interventions à effectuer.  La première grosse occasion arrive à la 25’. Tout part de Le Marchand qui se lance dans un raid. Tir au but ? Décalage sur la gauche ? Il choisit cette deuxième option. Bonnet centre pour Nikezic qui décroise ta tête mais Benvegnu s’en sort grâce à un réflexe de gardien de handball.

Le jeune latéral gauche passe la surmultiplié. Un petit quart d’heure plus tard, il repart de l’avant. Une conduite de balle parfaite et cette fois, il prend l’option tir au but. Sa frappe à ras de terre fait mouche. Le HAC est en tête au tableau d’affichage et c’est normal. L’addition aurait pu être encore plus corsée avant la pause si Diallo avait choisi la passe à Bonnet seul au second poteau plutôt que le tir en bout de course. 

L’international malien va avoir la possibilité de se racheter. Le match n’a pas repris depuis quatre minutes que Jamel Aït Ben Idir, dans un très grand soir réalise une passe millimétrée en direction de Diallo. Amorti de la poitrine en pleine course, c’est parfait, crochet sur le portier breton, rien dire, si ce n’est que  la finition n’est pas au rendez-vous. L’homme de pointe du HAC tire dans le but vide mais le ballon s’écrase une fois de plus sur le poteau.

C’est toujours la même histoire. En ne tuant pas le match, les Havrais se mettent en danger. Les Vannetais pointent de plus en plus leur nez devant la cage de Placide qui tient bon jusqu’à la 60’ et cette frappe limpide de Gimbert qui ne laisse aucune chance au portier de l’équipe de France Espoir. Les minutes qui vont suivre vont être très dur pour les Ciel et Marine mis sous pression. Les deux équipes se créeront quelques situations intéressante en fin de match mais aucune ne pourra marquer ce second but. Allez, un point, ce n’est pas si mal que ça !

Pascal Leclerc